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mercredi 11 novembre 2015

[Critique livre] - "La hauteur de l’horizon" de Fabien Pesty

Titre original : La hauteur de l'horizon: Histoires à coucher debout

de Fabien Pesty

Parution: 25 février 2015
Éditeur: Paul & Mike

ISBN:
9782366510577
Nb. de pages: 200 pages

Résumé

«À l'échelle de l'Histoire du Monde, l'Homme est un fait divers, son existence est une chronique, sa vie est un conte ». L'Auteur, satisfait de sa trouvaille philosophique, se dit que ce serait quand même pas idiot d'en faire la démonstration dans un livre protéiforme. Il ne sait pas exactement ce que signifie « protéiforme » (il sait seulement qu'on en trouve dans les laitages ou le poisson), mais il a conscience que c'est un mot qui fait intello. L'auteur veut faire l'intello, ça tombe plutôt bien. À travers ces dix-huit histoires, l'Auteur va nous faire partager un voyage en train, nous entretenir de moustachus et de vin, nous donner une leçon de courage, nous parler de la météo, revisiter des contes, puis se marier et avoir beaucoup d'enfants.À la fin, content de lui, il se servira un coup de cidre en méditant sur le fait que le niveau de l'?il de l'observateur décide de la hauteur de l'horizon. Il en conclura que la prochaine fois, il essaiera d'écrire ses histoires debout plutôt que couché. Ndla : après vérification sur une boîte de thon, il semblerait que le protéiforme n'entre pas dans la composition du poisson. En revanche, on y trouverait des traces de cheval.


En un mot?
Mon avis  
J’ai tendance à penser que ce n’est pas la publication du premier livre qui angoisse le plus, mais la sortie du second. De même que pour le lecteur, si le premier livre a été apprécié, rien ne dit que le second le sera tout autant. Pour l’auteur et le lecteur il s’agit "du livre" qui compte, pour de vrai.
Il y a quelque temps je vous parlais avec ferveur du 1er livre de Fabien Pesty "La cour des innocents", un recueil de nouvelles plutôt savoureuses (je vous le conseil). Alors quand « la hauteur de l’horizon » est arrivé dans ma boite aux lettres, j’étais plus que ravie, mais un peu sur la réserve… Heureusement pour nous (et pour lui ^^) Fabien Pesty ne m’a pas déçu. Encore une fois ses histoires m’ont fait sourire et m’ont pour la plupart ravies (on ne peut pas faire carton plein, surtout avec moi). Avant la sortie du tout premier livre, j’avais eu la chance de lire quelques histoires dont une: "Le gang des moustaches" qui m’avait fait fort impression mais qui ne se trouvait pas dans la version finale de TITRE DU LIVRE. Ce qui m’avait un peu frustrée. Mais, l’erreur est ici réparée !

Dans toutes ces nouvelles certaines sortent clairement du lot, "Le vélo" et "Le fait à la grenouille" sont un exemple parfait du Pesty Style. Simple, rapide et efficace, le Pesty Style, s’étale ici avec brio, pour notre plus grand plaisir. Ridiculiser, rabrouer, …. Les personnages de ce nouveau recueil, en prenne pour leur grade et on en redemande !

A lire? Oui! A la lecture des histoires, j’ai pu me rendre compte que l’auteur à son propre style d’écriture. Inventif et créatif, Fabien Pesty est dorénavant estampillé "Auteur à suivre" !

dimanche 25 octobre 2015

[Critique livre] - "Aucune raison d’aller ailleurs" de Héloïse Simon

Titre original : Aucune raison d’aller ailleurs

de Héloïse Simon

Parution: juin 2015
Éditeur: Paul & Mike

ISBN: 2366510659
Nb. de pages: 232 pages

Résumé
« Dans un terminal déserté, à vingt et une heures, par une nuit brumeuse d’automne, alors que je ne peux m’empêcher de lancer des regards hésitants vers l’infortuné compagnon buvant à paisibles lichées un café odorant, je me demande lequel des deux je suis, de la chèvre ou du rhinocéros. »

Qu'ont en commun une Sœur sicilienne rigoriste, un roi du XIXe siècle, un G.O du Club Med à la retraite, un ado fan de Pop japonaise et des ouvriers sur un chantier de gratte-ciel au Chili ?

A priori pas grand-chose, si ce n’est l’appel de l’ailleurs.

Un ailleurs composé de girafes, d’un premier amour, de rencontres de passages, ou même de bibelots en forme de vache, car on ne sait jamais dans quel matériau seront sculptées les errances hors de notre quotidien.

À travers ces douze nouvelles, Héloïse Simon nous propose une échappée exaltante, de Bora-Bora à la Normandie, en passant par la Lune, l’Italie et le passé, car il n’est de plus beau chemin que celui qui nous amène à bon port.

En un mot? ailleurs
Mon avis

Qui n'a jamais rêvé d'être ailleurs? de découvrir ailleurs? parce que ailleurs c'est forcément mieux, ou pas, mais tant qu'on en sait pas, on peut continuer à rêver... C'est ce que nous propose Héloïse Simon. Au travers de 12 nouvelles percutantes, l'auteur nous embarque aux quatre coins de la terre (et un peu la lune aussi) et nous initie aux voyages sous toutes ses formes. "Aucune raison d’aller ailleurs" explore les thèmes du voyage et de l'ailleurs, de l'aller, du retour, de la fuite, de l'enlisement voulu ou non, bref, de la vie avec ses contraintes, obligations ...
Souvent d'apparence ordinaire, les 12 nouvelles ont pourtant une pointe d'extra-ordinaire, une petite touche de je-ne-sais-quoi qui fait son effet. Pour chacune d'elle, un univers différent se met en place, tantôt imaginé tantôt fantasmé ou encore bien réel. On s'amuse d'une situation un peu coquasse, on s’émeut d'une parole et tout d'un coup on tombe sur LA nouvelle qui touche plus que les autres. Je gage que chaque lecteur sera comme moi et trouvera LA nouvelle qui le touchera en plein cœur.

A travers cet "ailleurs" Héloïse Simon, parvient à nous décrire une galerie de portait plus complexe qu'il n'y parait. De quoi nous projeter à travers des personnages et nous inciter à la réflexion, ce livre est une bonne surprise.
Difficile de sortir de cette lecture tant elle est addictive.
A lire? Oui. Vous n'allez pas le regretter! Aucune raison de ne pas le lire ;)

lundi 14 septembre 2015

[Critique livre] - "After, saison 1 - 2 - 3 - 4 et 5" d'Anna Todd

After, saison 1 - 2 - 3 - 4 et 5

de Christina Lauren
Traduction de Marie-Christine Tricottet


Parution: 2 janvier 2015
Éditeur: Hugo Roman

Public : romance érotique

Résumés
After - Saison 1
Tessa est une jeune fille ambitieuse, volontaire, reservee. Elle controle sa vie. Son petit ami Noah est le gendre ideal. Celui que sa mere adore, celui qui ne fera pas de vagues. Son avenir est tout trace : de belles etudes, un bon job a la cle, un mariage heureux... Mais ca, c'etait avant qu'il ne ne la bouscule dans le dortoir. Lui, c'est Hardin, bad boy, sexy, tatoue, pierce, avec un " p... d'accent anglais ! " Il est grossier, provocateur et cruel, bref, il est le type le plus detestable que Tessa ait jamais croise. Et pourtant, le jour ou elle se retrouve seule avec lui, elle perd tout controle... Cet homme ingerable, au caractere sombre, la repousse sans cesse, mais il fait naitre en elle une passion sans limites. Une passion qui, contre toute attente, semble reciproque... Initiation, sexe, jalousie, mensonges, entre Tessa et Hardin est-ce une histoire destructrice ou un amour absolu ?

After, Saison 2 : After We Fell
Hardin n'a rien à perdre...sauf elle. Après leur rencontre, la vie ne sera plus jamais la même. Après un début tumultueux, la relation de Tessa et Hardin semblait bien partie. Tessa sait qu'Hardin peut être cruel, mais quand les origines de leur relation et son mystérieux passé lui sont révélés, cela lui fait l'effet d'une bombe. Tessa est hors d'elle. Hardin sera toujours...Hardin. Mais est-il vraiment le mec dont Tessa est tombée éperdument amoureuse, en dépit de son caractère colérique, ou est-il un étranger, un menteur depuis le début ? Doit-elle s'en séparer ? Ce n'est pas si simple. Le souvenir de ses bras autour d'elle, de sa peau qui l'électrise, de leurs nuits passionnées, trouble son jugement. Pourtant, Tessa n'est pas certaine de pouvoir supporter une autre promesse non tenue. Elle a mis toute sa vie entre parenthèses pour Hardin : l'université, ses amis, sa mère, son petit ami, même son début de carrière. Mais elle a besoin de lui pour avancer. Hardin sait qu'il a fait une erreur, peut-être la plus grande de sa vie, mais il veut se battre pour elle ! Mais peut-il changer...par amour ?

After, Saison 3 : After We Fell
Le caractère violent d'Hardin continue de lui jouer des tours : il échappe de peu à l'expulsion de l'université et Tessa est sauvée par Zed d'une terrible vengeance des potes d'Hardin. Pour calmer un peu ce jeu malsain et continuer à exercer le métier qu'elle aime, Tessa décide de partir à Seattle où Hardin la rejoint dès qu'il peut. Leurs sentiments se renforcent et toutes leurs colères s'apaisent quand leurs corps s'unissent. Malgré les prédictions de sa mère, Tessa est convaincue qu'Hardin et elle peuvent réussir là où leurs parents ont échoué. Jalousie et possessivité chez Hardin, désir d'indépendance et d'autonomie chez Tessa, mais un besoin mutuel et passionné d'être ensemble.

After, Saison 4 : Ever Happy
Avant, personne n'aurait osé les déchirer... Grâce à Zed, Tessa échappe au pire et soulagée, elle peut commencer une nouvelle vie indépendante à Seattle. Hardin se rapproche de plus en plus de Richard, le père de Tessa, jusqu'à l'héberger dans leur ancien appartement pour l'aider à s'en sortir ! L'occasion parfaite pour prouver qu'il a changé et que, peut-être, il peut devenir quelqu'un de bien. Ou est-ce une manipulation de plus à son actif ? Reste-t-il un espoir pour Tessa et son incorrigible petit ami ? Les nuits entre les deux amants sont plus passionnées que jamais, et Tessa se jette à corps perdu dans cette tumultueuse liaison. Pourtant, son entourage semble croire que sa relation avec Hardin va la plonger dans une spirale destructrice dont elle ne pourra sortir indemne. Grâce au soutien de Landon, elle va mener sans doute l'un de ses plus durs combats pour sauver son couple. C'est sans compter sur un cruel coup du destin qui va faire ressortir les pires démons d'Hardin... Tessa arrivera-t-elle à chasser les ténèbres dans l'esprit torturé de son homme ? Elle refuse catégoriquement de lâcher l'affaire sans se battre... Mais pour qui se bat-elle au juste ? Pour Hardin ? Ou pour elle-même ?

After, Saison 5 : After ever happy
La vie n'a jamais été rose pour Tessa et Hardin, mais chaque nouveau défi auquel ils doivent faire face renforce leur amour et le lien passionné qui les unit est de plus en plus solide. Mais quand
un pan de son passé, qu'il n'aurait pu imaginé, lui est révélé, Hardin est touché au c?ur. Tessa de son côté subit une tragédie. Les deux amants vont-ils résister à tant de cruauté ? Finalement leur histoire familiale, si elle est choquante, ne semble pas très différente l'une de l'autre. Et Tessa n'est plus la douce et gentille fille qu'elle était quand elle a rencontré Hardin, pas plus qu'il n'est le cruel et sombre garçon dont elle est tombée amoureuse. Elle comprend toutes les troublantes émotions sous la carapace d'Hardin et sait qu'elle est la seule qui peut le calmer. Il a besoin d'elle. Mais plus le passé d'Hardin resurgit, plus il est inquiet et triste, et plus il repousse Tessa et tous les autres au loin. Tessa n'est pas sûre de pouvoir le sauver sans se sacrifier. Elle refuse de l'abandonner sans se battre, mais combattre qui : Hardin ou elle-même ?


En un mot? IntimeMon avis
 Quand j'ai entendu parler d'After je me suis dit qu'il devait s’agir d'une énième histoire d'amour pour ado, sans intérêt donc. Du coup quand une des personne que je suis sur Twitter s'est lancée dans la lecture (@_Hellody  pour ne pas la nommer ^^) j'ai fait ma petite curieuse et lui ai demandé son avis. Vu l'engouement autour d'After, je voulais être certaine de ne pas rater LE livre de 2015. Ouais, j'ai une confiance aveugle dans l'avis de certain et alors?
@le102B C'est très redondant mais c'est addictif, oui j'aime bien ^^
— • Elodie Who • (@_Hellody) 20 Juin 2015
Le 04 juillet j'achetais le premier tome de la série et le 14 je finissais ma lecture. Autant dire que j'ai beaucoup aimé... 5 Tomes en 10 jours soit 2754 pages, une bonne moyenne par jour héhé. Du coup je ne vais pas détailler tome par tome mais faire une critique collective. Vous me le pardonnerez j'en suis sûre.

Pour entrer directement dans le vif du sujet, effectivement, il ne s'agit pas de grande littérature et on sent très bien que le premier tome a été écrit sur un smartphone. Les phrases sont relativement courtes mais l'intrigue démarre très vite, les phrases ne sont pas toujours heureuses et les manies des personnages ne sont pas du tout naturels (ex: "je mets ma main devant ma bouche et dis : Oh", pour marquer la surprise ...). Le tout est un peu guindé, mais au fur et à mesure, l'auteur prend ses marques et son style se développe. A tel point que sur le tome 5, il y a de "profonde" réflexion sur le pardon et l’accomplissement de soit. C'est une évolution notable et très agréable à lire.
On se met à la place de Tessa qui ne connaît rien à la vie et qui entre à l'université (loin de sa mère) et qui forcément, tombe sur le beau et ténébreux Hardin, qui va lui en faire voir des vertes et des pas mûres. C'est précisément ça qui rend tout si addictif, leur relation est fusionnelle, passionnée, mais surtout intime. La force d'Anna Todd (l'auteur au smartphone) c'est d’avoir réussi à écrire une histoire d'amour réaliste (sauf dans la quantité de bordel qui leur tombe sur dessus) mais qui semble de l'ordre du privé. C'est troublant, addictif, mignon, doux mais aussi révoltant pour certain moment, agaçant et horripilant. Nos deux héros (oui, oui les deux), jouent sans vergogne avec nos nerfs et notre patiente. Seul "After, Saison 1", n'est que du point de vue de Tessa, tous les autres alternent avec Hardin, permettant d'avoir les réactions de nos deux amoureux.
After, Saison 1 est le tome de la découverte.
After, Saison 2 : After we collided, est le tome des explications.
After, Saison 3 : After We Fell, est celui de la transition, il ne s'y passe pas grande chose.
After, Saison 4 : After We Rise est le tome le plus dur psychologiquement.
Le dernier tome "After, Saison 5 : After ever happy" est celui qui débloque tout et qui nous réconcilie avec leurs réactions. Parce que sincèrement au bout de 5 tomes on commence à s'ennuyer des revirements de situation.
La fin est traiter un peu rapidement, mais finalement on ne ressent pas de frustration.

Quelques petites incohérences, comme un boxer qui se retrouve deux fois descendu pour une même scène ou encore une erreur dans la durée du couple qui varie entre 8 et 9 mois ne sont pas suffisants pour nous décourager. Anna Todd est jeune et ça se sent dans sa manière d'écrire. Les moments osés sont savoureux tant on peut lire la gène de l'auteur parfois. Il y a forcément la traduction qui joue mai, quand je lis des mots comme "perle d'amour" (je ne me souviens plus trop trop ^^, je rigole doucement. On se croirait dans un roman à l'eau de rose. 
Le - : la redondance des scènes
Le + : l'intimité qui domine les livres
Je ferais une dernière remarque sur la légèreté du texte en français. Des fautes, des mots qui manquent, des mots inversés ... Hugo Roman s'est craqué sur le fichier Words et ça ne me plait pas du tout.

A lire ? Oui! After, c'est mignon! Mais surtout dans les premier tomes.
  • Histoire: 7/10
  • Imagination, invention: 6/10
  • Personnages: 7/10
  • Ambiance générale du livre: 7.5/10
  • Lecture: 10/10
  • Présentation générale du livre (couverture, illustration...): 6.5/10
  • Addictivité: 10/10

Ce qui donne: 7.71/10

mardi 1 septembre 2015

[Critique livre] - "Noël en février" de Sylvia Hansel

Titre original : Noël en février
 
de Sylvia Hansel


Parution: 12 février 2015
Éditeur: Rue fromentin

ISBN: 2919547356
Nb. de pages: 256 pages
Public : romance

Résumé 
Tout commence le 11 septembre... mais en 1996. Si aucun avion ne vient percuter les Twin Towers, Camille, quinze ans, croise le regard de Mathieu. Pour elle, aucun doute : ce garçon sera LE garçon, celui qui bouleversera sa vie. Il sera son amour et son seul ami, celui qui l'aidera à échapper à sa petite vie solitaire, à sa famille recomposée, à son lotissement pavillonnaire et aux pauvres types qui traînent sous l'abribus. Mais évidemment, rien ne se passe comme prévu.
Entre grandes espérances, rock et quiche lorraine, Camille comprendra que Noël ne revient pas en février, même quand on essaie de toutes ses forces.
« C’est une Éducation sentimentale des années 1990, réécrite dans un langage direct, oral et perpétuellement inventif » — Tristan Garcia (auteur de Faber le destructeur, La meilleure part des hommes...)

En un mot? Rendez-vous

Mon avis
Découvert sur les réseaux sociaux, "Noël en février"de Sylvia Hansel, est ma découverte du moment!

Il m'aura fallut un peu de temps pour digérer ce livre. Pas que je ne l'ai pas apprécié (bien au contraire!), mais il a remué en moi des sentiments que j'ai depuis longtemps rangés dans un coin de ma tête. J'ai adoré l'époque du lycée tout autant que j'ai détesté des choses que j'y ai vécu, rassurez-vous rien de bien grave. Mais a cet age, tout ce que l'on vit est multiplié par 1000. Amour, haine, ennui, liberté ... J'ai vécu mes années de lycée de la meilleure manière qui soit et dans un établissement qui sera pour toujours le meilleur du monde, mais cette époque de ma vie m'a façonnée et a amorcé celle que je suis devenue aujourd'hui.

Alors quand j'ai eu terminer le livre de Sylvia Hansel, je me suis dit que mon histoire n'était peut-être pas si éloignée de la vie de Camille. Il faut dire que j'ai commencé le lycée le même jour que son héroïne, ça rapproche!

11 septembre 1996, Camille entre en seconde. A travers ce livre ce sont sa vie, ses doutes, ses ennuis et ses douleurs, que nous allons vivre. La force de Sylvia Hansel c'est de nous immerger complétement dans l'histoire, avec ses quelques lignes de départ elle nous plonge tête la première dans nos souvenirs. Comment s'est passée notre première journée de cour, l'angoisse  de ne pas réussir à ce faire des amis et cette fameuse phase d'intégration à la classe qui se joue dans les premières heures. Si on se foire c'est pour longtemps. De toutes petites choses qui font des montagnes lorsqu'on est jeune, mais qui ne sont pas si grave, alors que d'oublier de payer ses impôts, ça c'est très important. La tristesse de constater ça!

Le livre suinte l'ennui, le mal être et  le besoin de s'accrocher à quelque chose ou quelqu'un pour ce donner l'allure que "non, non, tout va bien!". Camille est une adolescente discrète que ne fait pas de vagues, mais qui est submergée par ses hormones et qui n'a véritablement personne vers qui se tourner pour prendre conseil ou garder le cap. Comment gère-t-elle tout cela? C'est à vous de le découvrir en lisant le livre, je peux seulement vous dire qu'elle n'est pas franchement aidé par le "cocon familiale", mais qu'elle à une détermination sans faille.

Le style d'écriture de l'auteur m'a plu tout de suite. Familier et décontracté avec de petites touches d'humour qui vire souvent au sarcasme, c'est un plaisir. Camille s'exprime par la plume de l'auteur,  comme si elle parlait à une copine, elle raconte son histoire sans faux semblant et sans tabou. Du coup, très vite on s'accroche au roman (phénomène qui m'arrive rarement) je voulais coûte que coûte savoir comment tout cela allait se terminer. Résultat, j'ai lu le livre en 2 jours. Évidement dans ce contexte de lecture soutenu, je me suis sentie impliqué dans la vie de notre héroïne. J'aurai voulu être là pour elle. Le MOI adulte aurait eu pas mal de conseil à lui donner.

Les personnages secondaires sont plutôt lisses et sans beaucoup d'envergure. Mais c'est surtout pour mettre l'accent sur Camille et son "chevelu" de Mathieu. Mathieu qui représente le premier amour, celui pour qui en étant ado j'aurais pu tout quitter, mais la vie en décide souvent autrement. On a toutes un Mathieu qui traine quelque part. Le Mathieu de Camille est particulier ... J'ai mon avis sur lui et il n'est pas bon. Tête à claque lui va plutôt bien je trouve.

Comment elle s'habille (ses mélanges de couleurs pendant ma lecture me pique encore les yeux) et les musiques qu'elle écoute (file conducteur de tout le roman) font que Camille est différente. Pour qui? La norme, sans doute. Être différent au lycée n'est pas normal (ni plus tard ...).

A lire ? Oui, pour se remémorer cette époque de notre vie! C'est un livre, fin, réaliste et sobre. Des faits, des actions, avec pour toile de fond cette jeune fille un peu paumée et qui rêve de "Noël en février".

  • Histoire: 6.5/10
  • Imagination, invention: 6.5/10
  • Personnages: 7/10
  • Ambiance générale du livre: 7/10
  • Lecture: 9/10
  • Présentation générale du livre (couverture, illustration...): 8/10
  • Addictivité: 10/10

Ce qui donne: 7.71/10
P.s: Si vous êtes dans la situation de Camille, je vous dirais que plus tard les choses s'arrange, mais qu'il faut parler et puis si dans votre classe vous repérez une Camille ... ne lui tournez pas le dos sans la connaitre un tout petit peu, vous pourriez y gagner quelque chose vous aussi ;)

mercredi 10 juin 2015

[Critique livre] - "Wild Seasons, Tome 2 : Dirty Rowdy Thing" de Christina Lauren

Titre original : "Wild Seasons, Tome 2 : Dirty Rowdy Thing"
 
de Christina Lauren
Traduction de Lena Romeo


Parution: 04 juin 2015
Éditeur: Hugo Roman

ISBN: 978-2755617405
Nb. de pages: 400 pages
Public : romance érotique

Résumé
"Coucher avec son ex, c'est ennuyeux, à moins de tomber amoureux pour de bon". Contrairement à ses meilleures amies, Mia et Lola, Harlow Vega est connue pour flirter en permanence. En un week-end à Las Vegas, elle a le temps d'épouser un robuste pêcheur canadien au charme ravageur, Finn Roberts, et d'éprouver ses dons particuliers à l'horizontale –; ses mains musclées, ses lèvres, son corps tout entier... Bref, Finn est l'homme idéal. À un détail près : tout était facile, torride et excitant jusqu'à ce qu'il retourne travailler dans son lointain Canada. Harlow n'est pas prête pour une relation suivie mais leurs retrouvailles pleines de tension sexuelle leur permettant à tous les deux d'échapper à la réalité. Ni l'un ni l'autre ne sait comment gérer cela. Une nuit ensemble, puis une autre, et le mystérieux voyage d'affaires de Finn se prolonge pendant des semaines. Ils sont d'accord sur un point : aucune limites au lit, mais très rapidement, leur plan-cul commence à ressembler à une vraie relation. Et pour deux accros du contrôle, le dernier plongeon est le plus difficile.


En un mot?

Mon avis
Le roman est sorti jeudi dernier (le 04/06/2015), je n'ai pas pu me rendre en librairie avant hier soir ... je m’étais jurée/crachée de lire doucement parce que le prochain tome ne sort qu'en octobre, vous vous doutez bien que ça ne c'est pas passé comme prévu. Je l'ai dévoré dès que je suis rentrée chez moi et ce soir "rebelote et dix de der", je viens de le terminer!

Le premier tome de cette nouvelle série qui relate l'histoire de trois copines qui partent en week-end à Las Vegas et se retrouvent mariées avec trois jeunes hommes inconnus, avait quelque peu refroidi mes ardeurs (pour un temps, je ne résiste pas à Christina Lauren ^^). J'avais ressenti une espèce de flottement, les dialogues étaient moins vulgaire et l'histoire un peu moins "piquante" que ce à quoi elles nous ont habituées. Mais je mettais tout mes espoirs dans le tome 2, celui consacré à Harlow et Finn. Et je peux vous dire que si le premier livre était sympathique, celui-là a récupéré tout ce qui fait qu'on aime lire les romans de Christina Lauren. Tout est là, du vulgaire, du sexe torride (vraiment) et de l'amour! Bon du coup je ne vais pas m'étaler sur le sujet, j'ai dévoré le livre, harlow est comme je l'attendais: pétillante et drôle, Flinn est plus terne qu'elle mais ils forment un joli couple, la lecture est toujours agréable et on entre très très vite dans l'histoire.

Je voulais un mélange entre la saga "Beautiful" et "Wild Seasons, tome 1", "Wild Seasons, Tome 2 : Dirty Rowdy Thing" est exactement ce que j'attendais!

Le moins? la fin qui se déroule presque de la même manière que pour "Sweet Filthy Boy".
Le plus? Harlow définitivement, un personnage attachant.

A lire ? Oui! La magie opère toujours!
  • Histoire: 6.5/10
  • Imagination, invention: 6.5/10
  • Personnages: 7.5/10
  • Ambiance générale du livre: 8/10
  • Lecture: 10/10
  • Présentation générale du livre (couverture, illustration...): 7.5/10
  • Addictivité: 10/10

Ce qui donne: 8/10

Christina Lauren est le pseudonyme du duo de femmes écrivain:  Christina Hobbs et Lauren Billing.

"Wild Seasons, Tome 1 : Sweet Filthy Boy"

mardi 12 mai 2015

[Critique livre] - "Wild Seasons, Tome 1 : Sweet Filthy Boy" de Christina Lauren

Titre original : "Wild Seasons, Saison 1 : Sweet Filthy Boy"
 
de Christina Lauren
Traduction de Lena Romeo


Parution: 04 mars 2015
Éditeur: Hugo Roman

ISBN: 978-2755617399
Nb. de pages: 351 pages
Public : romance érotique


Résumé
Mia Holland et ses deux meilleures amies, fraîchement diplômées, projettent de passer un dernier week-end de folie à Las Vegas avant le début officiel de leur vie d'adulte. Elles sont loin d'imaginer ce que le Strip leur réserve... Après une nuit tumultueuse à s'amuser avec trois étrangers sexy, Mia se réveille et découvre qu'elle a noué un pacte avec ses amies. Ivres, elles ont épousé les beaux garçons qu'elles venaient de rencontrer. Et maintenant, Ansel, le séduisant Français, l'invite à passer l'été à Paris lui promettant des nuits passionnées. dans la cité de ses rêves. Leur mariage de convenance les mènera-t-il au grand amour ?

En un mot? Folie

Mon avis
Toute à mon impatience de lire la suite de la saga "Beautiful", je me suis dirigée vers une nouveauté du couple Christina Lauren et je suis tombée sur "Wild Seasons, Tome 1 : Sweet Filthy Boy", leur toute nouvelle saga. Ce livre raconte l'histoire de trois copines qui partent en week-end à Las Vegas et se retrouvent mariées avec trois jeunes hommes inconnus. Si la "patte" des auteures est toujours clairement identifiable, quelques changements sont intervenus sur ce nouveau livre. Moins vulgaire, des personnages plus poussés et des histoires plus fournies, mais avec toujours ce qui fait le sel des écrits de Christina Lauren : du sexe!
Mais si les personnages sont plus poussés c'est aussi et malheureusement au détriment de ce qui nous émoustille: le sexe. Parce que soyons clair entre nous, ce qui plait dans leurs histoires c’est ce savant mélange d’histoires de fesses et d’histoires d’amour. Ce  livre perd en tension sexuelle et en inattendu pour se pencher sur "l’humain" et les rapports qui peuvent ce développer entre deux inconnus. Moins vulgaire, "putain" n’apparait presque pas, quand on pense au nombre de fois ou il est dit dans "Beautiful bastard", c’est une révolution !
Alors oui c’est mignon, l’histoire d’amour nous permet de nous identifier "un peu" parce que ça se passe à paris (la France quoi) et surtout parce qu’on parle d’amour, mais si les auteurs pouvaient trouver le moyens de nous faire un mélange entre les saga "Beautiful" et "Wild Seasons", je ne m’en plaindrais pas ^^
Toujours très addictif et facile à lire, "Wild Seasons, Tome 1 : Sweet Filthy Boy", est une saga à suivre, maintenant que je sais à quoi m’attendre et puis la prochaine histoire promet d’être savoureuse …

Ce livre est une belle image pour représenter "les vases communicants".

A lire ? Oui, c’est sympathique à lire ! Mais à la limite mieux vaut commencer par cette série puis continuer avec "Beautiful".

  • Histoire: 6.5/10
  • Imagination, invention: 6/10
  • Personnages: 7/10
  • Ambiance générale du livre: 7/10
  • Lecture: 9/10
  • Présentation générale du livre (couverture, illustration...): 7.5/10
  • Addictivité: 9/10

Ce qui donne: 7.42/10

Christina Lauren est le pseudonyme du duo de femmes écrivain:  Christina Hobbs et Lauren Billing.

"Wild Seasons, Tome 1 : Sweet Filthy Boy"

jeudi 30 avril 2015

[Critique livre] - "Beautiful Player" de Christina Lauren

Titre original : Beautiful Player
 
de Christina Lauren
Traduction de Margaux Guyon


Parution: 05 juin 2014
Editeur: Hugo Roman

ISBN:
978-2755615050
Nb. de pages: 448 pages
Public : romance érotique


Résumé

Après Bennett Ryan (Beautiful Bastard) et Max Stella (Beautiful Stranger), voici, Will Sumner, le nouvel héros de la série qui va vous faire chavirer, dans Beautiful Player, le troisième opus de la série des Beautiful.
Will, un séducteur notoire, trader à Wall Street, est chargé par son ami d’enfance, de sortir la jeune sœur de celui-ci, de son cocon académique.
Hannah, une surdouée des sciences, aussi intelligente que sexy, emménage à New York, pour terminer son master. Le Casanova invétéré et célibataire endurci, tombe sous le charme de la jeune nerd de 24 ans, aussi innocente que diablement séduisante.
Va t-il, à son tour, parvenir à lui prouver qu’il est pour elle l’homme idéal ? 

En un mot? jeux

Mon avis
Encore un bouquin que je n'ai pas réussi à lâcher avant la dernière page! C'est pas faute d'essayer mais, les auteurs ont ce petit truc en plus qui fait qu'on ne peut pas arrêter la lecture si facilement.

A chaque nouveau livre, un thème différent. Pour cette histoire nous rencontrons Will (gros soupir) et Hannah, lui est trader et elle est surdouée des sciences, autant dire qu'ils ne sont pas sur les mêmes planètes ET POURTANT, ils se connaissent depuis qu'ils sont jeunes ... Hannah avait le béguin pour Will qui était le meilleur ami de son frère et lui la prenait pour sa petite sœur.
Alors, qui se rappelle de son béguin d'ado? celui à qui on pensait en se couchant et en se levant ... bref vous comprenez. Avec ce livre vous allez revivre votre béguin avec un +, l'histoire se concrétise (ho ça va y a pas de spoilers dans les histoires de ce genre!).

Les dialogues sont très souvent marrants, surtout dans la premier partie. Vous vous doutez bien que la seconde partie, concerne la mise en place du couple. Moins drôle du coup. Toujours autant de scènes de sexe, toujours très visuel et réaliste. Pour résumer : c’est un livre de fesse, actuel et agréable à lire.
Ce livre est mon préféré de la saga. Parce qu'ils sont tellement mignons et drôles! Je voudrais mon propre Will Sumner.

Les moins? cette pub constante pour la marque de lingerie "Aubade" m'agace un peu.
Les plus? Vous pouvez prendre la série en cour de route. Les histoires sont indépendantes les unes des autres, des rappels aux personnages des tomes précédents sont faits.

A lire? Si le genre vous intéresse, ou si vous voulez découvrir la littérature érotique : Je vous le conseille vivement parce que c’est OVER mignon. Sinon vous allez vous ennuyer ne vous fatiguez pas.
  • Histoire: 7.5/10
  • Imagination, invention: 7/10
  • Personnages: 9/10
  • Ambiance générale du livre: 9/10
  • Lecture: 9/10
  • Présentation générale du livre (couverture, illustration...): 7.5/10
  • Addictivité: 9/10

Ce qui donne: 8.28/10

Christina Lauren est le pseudonyme du duo de femmes écrivain:  Christina Hobbs et Lauren Billing. 

Tome 1 - [Critique livre] - "Beautiful Bastard" de Christina Lauren
Tome 2 - [Critique livre] - "Beautiful Stranger" de Christina Lauren
Nouvelle 3 - [Critique livre] - "Beautiful Bitch" de Christina Lauren 
Nouvelle 4 - Beautiful Sex Bomb 
Tome 5 - Beautiful Player
Nouvelle 6 - Beautiful Begginning
Nouvelle 7 - Beautiful Beloved

jeudi 23 avril 2015

[Critique livre] - "Le caveau de famille" de Katarina Mazetti

Titre original : Familjegraven
 
de Katarina Mazetti
Traduction de Lena Grumbach


Parution: 26 février 2011
Éditeur: Gaïa

ISBN: 978-2847201925
Nb. de pages: 237 pages


Résumé
Elle c'est Désirée, la bibliothécaire, et lui c'est Benny, le paysan. Elle dévore avec autant d'ardeur livres et produits bio, lui élève des vaches et n'imagine pas qu'on puisse lire «de son plein gré». Pourtant, ils se sont promis trois essais pour avoir un enfant ensemble. Si cela ne donne rien, c'est terminé pour toujours. Et si ça marche...


En un mot? ennuyeux
Mon avis 
C’est la suite directe du très connu "Le mec de la tombe d’à coté", prise d’une boulimie de lecture, j’ai l’ai avalé en deux jours, pour un résultat assez bof. Déjà dans le premier roman, les deux protagonistes, n’avaient de cesse de se faire des reproches. Ouvertement ou silencieusement.
Drôle ou pas là n’est pas la question, le problème c’est qu’ils continuent dans le deux. "Le caveau de famille" ce sont: des reproches en continu, des excès de fatigue pour deux ou trois moment mignons.
Alors voilà, sur 259 pages on espère qu’il va se passer quelque chose de sympa, mais non il n’y a rien. Et puis cette manière d’arrêter le livre est franchement agaçante, comme pour le premier roman d’ailleurs. Comme si il manquait des pages, on est arrêté en plein élan. Le style d'écriture de l’auteur, est parfait mais cela fait déjà deux livres que je me demande pourquoi je lis ça et ou on va.... Pas très bon signe.
Je lirai le prochain, si il y a un, parce que je veux savoir si il y a une fin.  Mais franchement les lamentations, de l’un et/ou de l’autre sur leurs vies et leurs erreurs c’est un peu se ficher de la tête du monde, ça tourne en rond. Finalement, il n’y a p-e pas d’histoire, juste une suite d’événement pour construire une vie factice et ennuyeuse. Vicieux.

A lire ? Bof. Je vous tiens au courant si il y a une suite, sinon … Non laissez tomber, vous allez être frustrés, je le sais parce que je ne suis.

  • Histoire: 5/10
  • Imagination, invention: 5.5/10
  • Personnages: 7/10
  • Ambiance générale du livre: 6.5/10
  • Lecture: 9/10
  • Présentation générale du livre (couverture, illustration...): 6.5/10
  • Addictivité: 7/10
Ce qui donne: 6.64/10

dimanche 12 avril 2015

[Critique livre] - "Beautiful secret" de Christina Lauren

Titre original : Beautiful secret
 
de Christina Lauren
Traduction de Margaux Guyon


Parution: 04 avril 2015
Éditeur: Hugo Roman

ISBN: 978-2755617269
Nb. de pages: 400 pages
Public : romance érotique


Résumé
On y retrouve Bennett et Chloé (le couple emblématique de Beautiful Bastard), et leurs amis. Prolongeant l'aventure de tous les personnages, la particularité de Beautiful Secret et Beautiful Beloved est de croiser les personnages des deux séries : Beautiful & Wild Seasons. Lorsque Niall, le frère de Max (héros de Beautiful Stranger, le bad boy anglais de la finance et séducteur notoire à Wall Street) vit pour la première fois une passion dévorante. Il traverse New-York de long en large pour concrétiser sa course à l'amour et à la luxure à travers Big Apple ! Il peut compter dans sa démarche sur l'aide de son frère et de ses amis.


En un mot? inconnu

Mon avis
Je ne suis jamais au fait des sorties des littéraire, je me laisse surprendre, ça m'évite l'attente qui n'en finit pas (oui je positive)...  du coup quand la couverture bleue et noire de "Beautiful secret" est passée dans mon champ de vision la semaine dernière, j'ai tout de suite su quel livre j'allais acheter-et-lire-en-2-jours!

Encore une fois Christina Lauren ne ménage pas notre petit cœur de midinette qui rêve du prince charmant. 
Ici, il s'agit de Niall (frère de Max, tome 2) qui découvre sa stagiaire (Ruby) lors d'un voyage d'affaire à NYC. Entre sous-entendu, petites phrases drôles (et d'amour) Niall et Ruby nous embarquent dans une histoire tendre et sexuelle (oyeah!) qui fait plaisir à lire. Toujours dans un style décontracté les auteurs (puisqu'elle sont deux) nous donnent une histoire mignonne et facile à lire. On en redemande.

Les moins? cette pub constante pour la marque de lingerie "Aubade" m'agace un peu.
Les plus? Vous pouvez prendre la série en cours de route. Les histoires sont indépendantes les unes des autres, des rappels aux personnages des tomes précédents sont faits.
A lire? Oui absolument, pour ceux qui sont intéressés par ce "genre", évidemment!

  • Histoire: 7/10
  • Imagination, invention: 7/10
  • Personnages: 8.5/10
  • Ambiance générale du livre: 9/10
  • Lecture: 9/10
  • Présentation générale du livre (couverture, illustration...): 7.5/10
  • Addictivité: 9/10

Ce qui donne: 8.14/10

Christina Lauren est le pseudonyme du duo de femmes écrivain:  Christina Hobbs et Lauren Billing.

Tome 1 - [Critique livre] - "Beautiful Bastard" de Christina Lauren
Tome 2 - [Critique livre] - "Beautiful Stranger" de Christina Lauren
Nouvelle 1 - [Critique livre] - "Beautiful Bitch" de Christina Lauren 
Nouvelle 2 - Beautiful Sex Bomb 
Tome 3 - Beautiful Player
Nouvelle 3 - Beautiful Begginning
Nouvelle 4 - Beautiful Beloved
Tome  4 - Beautiful secret

mercredi 25 mars 2015

[Critique livre] - "Bertrand et Lola" de Angélique Barbérat

Titre original : Bertrand et Lola
 
de Angélique Barbérat
Traduction de -


Parution: 27 février 2015
Éditeur: Michel Lafon

ISBN: 9782749924069
Nb. de pages: 496 pages
Public : adulte


Résumé
Bertrand et Lola pensaient contrôler leur vie.
Mais l’amour ne se laisse pas faire.
Pourquoi Lola a-t-elle sonné à cette porte ? Pourquoi Bertrand a-t-il ouvert ? Comment peut-on tomber amoureux en dix secondes ?
Durant quelques heures d’un bonheur insoupçonné, Bertrand et Lola vont s’aimer et tout oublier. Lui, qu’il est photographe, épris de liberté. Elle, qu’elle est hôtesse de l’air, sur le point de se marier. Pourtant, ensemble, ils prennent la plus sage et la pire des décisions : poursuivre leur chemin et leurs carrières respectives. Mais quand on est envahi par un si grand amour, tout devient plus fort, l’absence, le manque, l’attente, le besoin, le remords. Piégés dans leur propre vie, comment Bertrand et Lola pourront-ils se libérer ?

En un mot? Timing

Mon avis
Juste après "L'instant précis où les destins s'entremêlent", je me suis promise d'éviter Angélique Barbérat, parce que cette femme avait réussi à me frustrer tellement fort que j'avais peur de relire un de ses romans. Un livre qui commence comme un gros coup de cœur pour finir par une déception, ce n'est pas ce que je préfère. 
Vous vous doutez bien que je n'ai pas pu tenir ma promesse et bon sang, comme j'ai bien fait!
"Bertrand et Lola" c'est une histoire d'amour rapide et facile mais avec beaucoup de complications. Vous n'imaginez pas mon stress pendant la lecture, sachant que forcement il allait se passer quelque chose, comme dans son livre précédent. Comme pour "L'instant précis où les destins s'entremêlent", ce n'est pas facile de s'aimer, l'amour ça se mérite. On va appeler ça la "Barbérat Touch" (©).
C'est le genre de livre qu'on a du mal à lâcher, même quand la lecture est terminée, les personnages sont encore ancrés si profondément qu'on repense à eux pendant un bon moment. Je voudrais un Bertrand à moi, l'amour inconditionnel qu'ils se portent avec Lola est beau à lire et ultra-mignon! Dans son précédent livre l'auteur avait inventé une petite araignée qui tel un fil conducteur permettait de souffler un peu de la dureté du propos. Ici pas d'araignée mais une référence à Pénélope femme d'Ulysse, une histoire de gilet, mais vous comprendrez si vous lisez le livre (houhouuu teasing!)
Comme pour son précédent roman, l'auteur alterne les points de vues entre ses deux amoureux, mais celui de Bertrand surpasse largement celui de Lola. Bertrand voyage beaucoup! J'ai envie de visiter la Russie maintenant...
Question confort lecture, tout va bien. La lecture est fluide, les phrases relativement courtes et pareil pour les chapitres, même si certains sont plus grands. Vous pouvez arrêter votre lecture "par chapitre" et pas en pleine page ... 
Et pour finir l'Addictivité (que ce mot est moche). C'est simple, j'ai réussi à me tenir de lire une dizaine de chapitre chaque soir pendant 3 jours et puis le 4ème soir est arrivé et ........ j'ai lu la moitié du livre qu'il me restait.

A lire? Oui! Hyper addictif, mignon, parfois dur et parfois mielleux, "Bertrand et Lola" est un livre pour les filles, mais tellement réussi que je l'imagine bien en film et j'irai le voir.
  • Histoire: 7/10
  • Imagination, invention: 7/10
  • Personnages: 8.5/10
  • Ambiance générale du livre: 7.5/10
  • Lecture: 9/10
  • Présentation générale du livre (couverture, illustration...): 7.5/10
  • Addictivité: 9/10

Ce qui donne: 7.92/10

mardi 23 septembre 2014

[Critique livre/film] - "Le Labyrinthe" de James Dashner/Wes Ball

Titre original: The Maze Runner


Date de sortie cinéma :
Réalisé par Wes Ball


Acteurs: 
Dylan O'Brien, Aml Ameen, Will Poulter
...
-
Distributeur : Twentieth Century Fox France
Genre :  Dystopie
Durée : 1h54 min

Synopsis
Quand Thomas reprend connaissance, il est pris au piège avec un groupe d'autres garçons dans un labyrinthe géant dont le plan est modifié chaque nuit. Il n'a plus aucun souvenir du monde extérieur, à part d'étranges rêves à propos d'une mystérieuse organisation appelée W.C.K.D. En reliant certains fragments de son passé, avec des indices qu'il découvre au sein du labyrinthe, Thomas espère trouver un moyen de s'en échapper. D'après le best-seller international de James Dashner. 

© - Twentieth Century Fox France
L'avis de Tory
Tiré du premier roman d'une trilogie de James Dashner, « le labyrinthe » ou « The maze runner » est une dystopie peu commune qui nous embarque dans les péripéties de Thomas et de ses compagnons vivant piégés au cœur d'un labyrinthe qui leur réservera plus que des surprises et qui les mettra à rude épreuve.

Un garçon arrive dans une cage dans un endroit hostile en présence de garçons qui le regardent agressivement. Il ne sait pas où il est, ni qui il est, il ne se souvient de rien. Il va alors faire connaissance de ces garçons qui sont tous différents les uns des autres. Il va alors découvrir le bloc qui est le centre du labyrinthe, le lieu où ils résident. Chaque garçon a un rôle bien particulier. Les blocards sont ceux qui s'occupent de tout ce qui permet de vivre, par opposition aux coureurs qui eux partent chaque matins dès l'ouverture des portes du labyrinthe dans l'espoir de trouver une sortie. Mais si les coureurs ne reviennent pas à temps pour la fermeture des portes ils devront survivre dans le labyrinthe et à la présence des griffeurs. Personne n’a jamais réussi à y passer la nuit. Le jeune garçon de la cage, qui est notre protagoniste, va soudain se souvenir de son prénom qui est Thomas. Il va alors tout de suite être attiré par le rôle de coureur. Thomas n'arrive pas a s'adapter à sa nouvelle vie et se pose beaucoup de questions. Pourquoi sont-ils ici ? Et surtout y a-t-il un moyen de sortir de ce labyrinthe ? Tandis que Thomas essaye de prouver aux autres qu'il peut être un coureur, il a cette envie irréfutable de sortir de ce labyrinthe. Mais si il pense que la tâche sera facile il est loin d'imaginer ce qu'il l'attend.

Ayant lu les livres c'est avec beaucoup d'enthousiasme que j'ai découvert cette adaptation très réussie. Nous sommes plongés dans un univers très sombre et oppressant dont le but est de trouver une issue vers la liberté. Dylan O Brian (connu pour son rôle dans la série Teen Wolf) interprète incroyablement bien le rôle de Thomas et ne cesse de nous surprendre. Il est entouré d'un casting de jeunes acteurs prometteurs. Le rythme du film est haletant, il n'y a pas de temps mort, l'action est au rendez-vous. Attendez-vous à sursauter et à avoir les mains moites ! Par contre ne vous attendez pas à une romance ! Il s'agit d'amitiés ou tous se soutiennent les uns les autres. Sans avoir véritablement de bande originale le film est porté par un score omniprésent qui nous fait vivre les émotions au même rythme que nos aventuriers. Alors prenez le rôle de coureur et filez en salle dès sa sortie vous ne serez pas déçus !

L'avis de Joan
En un mot? intéressant

Mon avis
Pour faire simple, je vais réunir mon avis entre le livre et le film. Pas que je suis fainéante (quoi que) mais surtout parce que le film est assez fidèle au livre. Alors oui pour les puristes, il y a de très nombreux raccourcis et de petits arrangements, mais dans l’ensemble, l'histoire ne s'en trouve pas trop travestie.

Si dans le livre les explications et autres sabotages/toi-je-t'aime-pas-et-ta-copine-non-plus sont un peu plus développés, sachez que le film fait un raccourci plus que conséquent sur toute une partie du livre (recherche du code et relation entre les personnages), c'est un peu dommage parce qu'on a une impression de rapidité ou plutôt de survol de l'intrigue. Le film fait l'impasse sur quelque chose qui pour moi semble essentiel, la relation (spécial, le lien ...) entre Thomas et Teresa. Complètement passé sous silence, à un point que je me demande si elle apparaîtra dans les films suivants. On verra ;) Le film ne s'embarrasse pas de détails et va a l'essentiel: faire courir et mourir les jeunes et ça fonctionne et même plutôt bien. Plutôt efficace, il est plus rythmé que le livre, mais le livre a cet avantage de vous faire stresser un peu plus. Dans ce dernier les parties de cache-cache sont plus intenses et les recherches pour qu'ils puissent sortir du labyrinthe sont plus laborieuses.
Les jeunes acteurs se débrouillent plutôt bien, mention spéciale pour Dylan O Brian (Thomas). A part un ou deux, tous les autres sont d'illustres inconnus et ça fait du bien.

Pour le négatif, on pourra regretter que le réalisateur ait pri le parti de les faire dormir comme des Robinson Crusoé, dans des espèces de tipis taille XXL(ce qui n'est pas vraiment le cas dans le livre), mais dieu merci le réal' nous a épargné la musique tribal ^^. On pourra aussi regretter l'absence d'explication au sujet des noms des personnages, qui elle est bien présente dans le livre ... Si vous n'avez pas lu le livre je vous donne une piste pour le personnage de Gally : Gallilé ...

A lire, a voir? Pourquoi pas? Mais il reste quelques éléments qui me manquent pour que le tout soit vraiment bon, que se soit dans le livre que dans le film. Peut-être que les suites seront meilleur! Je laisse le bénéfice du doute et j'attends de voir ce que l'auteur réserve à nos héros!

Le livre
  • Histoire: 7/10
  • Imagination, invention: 7.5/10
  • Personnages: 7/10
  • Ambiance générale du livre: 6.5/10
  • Lecture: 7/10
  • Présentation générale du livre (couverture, illustration...): 6/10
  • Addictivité: 6/10

Ce qui donne: 6.71/10 

Le film
  • Scénario: 6.5/10
  • Musique: 7.5/10
  • Acteurs: 7.5/10
  • Ambiance générale du film: 7/10
  • Décors/esthétique: 7/10
Ce qui donne: 7.1/10
-

lundi 14 juillet 2014

[Critique livre] - "Dans la tête des tueurs- portraits de profilers" de Véronique Chalmet

Titre original : Dans la tête des tueurs
 
de Véronique Chalmet


Parution: 06 juin 2014
Editeur: Hors Collection

ISBN: 978-2258107892
Nb. de pages: 222 pages
Public : adulte


Résumé
"Celui qui lutte contre les monstres doit veiller à ne pas le devenir lui-même. Et quand ton regard pénètre longtemps au fond de l'abîme, l'abîme, lui aussi, pénètre en toi. "
Nietzsche, Par-delà le Bien et le Mal.

Les monstres existent. Ils sont parmi nous, prêts à frapper. Cruels autant qu'imprévisibles, les prédateurs humains ressemblent au voisin, à l'ami, au passant qui se fond dans la foule. Leur apparence ordinaire ne trahit pratiquement jamais leur esprit malade.
Certains ont décidé de consacrer leur vie à la traque des tueurs en série. Ils étaient médecins, journalistes, policiers... Un jour, leur route a croisé celle d'un meurtrier atypique, plus abominable que les autres : ils ont été confrontés au Mal à l'état pur. Un choc puis un engrenage irréversible a bouleversé leur destin.

Comment devient-on capable de pénétrer et comprendre les plus terribles esprits criminels ? Faut-il avoir des prédispositions particulières, des facultés à la limite du parapsychique ?
Pour le savoir, il faut passer derrière le miroir. Véronique Chalmet a franchi le pas. Elle est allée au devant des ces professionnels hors du commun. Ils lui ont raconté leurs parcours mais aussi la nécessaire et terrible intimité qu'ils ont entretenu avec leurs sujets d'étude.

Un récit écrit à la façon d'un thriller qui met en scène des événements et des faits encore jamais exploités sous cet angle particulier : le point de vue du profiler. Ils ont rencontré Ted Bundy, John Gacy dit le clown tueur (qui a inspiré Stefen King pour son roman IL), Ed Kemper dit L'Ogre de Santa Cruz, Richard Manson... Ils parlent des affaires, de leurs difficultés à vivre le quotidien au contact de l'horreur, les remises en question, leur vie privée souvent anéantie, la peur et l'aliénation qui les guettent.


Un document choc, unique en son genre, écrit par une spécialiste. 

Mon avis 
Mon dernier partenariat avec Hors Collection fût plutôt positif et pour le moins assez surprenant. Habituée des films d'horreur et autres histoires "vrai", je n'avais encore jamais franchie le cap de lire quoique ce soit sur les tueurs en série. Peut-être que de savoir qu'ils existent en vrais est déjà suffisant effrayant pour moi. Du coup quand Hors Collection me propose un livre non pas sur les tueurs en série mais sur les profilers, je me suis dis que c'était presque la même-chose-mais-en-pas pareil ^^et je me suis laissée tenter. J'ai bien fait!

Avec une écrire des plus fluides (véridique) ça fait bien longtemps qu'une plume ne m'avait pas semblée aussi légère et sans heurt! L'auteur nous raconte de manière plutôt romancée, la rencontre de 6 profilers afin de  découvrir les personnes qu'ils sont (leur vécu, leur parcours ...) et surtout leurs liens avec de grands noms du Serial Killer Club, tels que Ted Bundy, John Gacy dit le Clown tueur (qui inspira Stephen King pour son roman I), Ed Kemper dit l'Ogre de Santa Cruz et Charles Manson. Entre témoignages, récits de vies et récits de la traque des "méchants", ce livre nous montre un aperçu des profilers (policiers, médecins, enseignants...) qui ont à leur manière, apporté leur pierre à l’édifice qu'est le profilage tel que nous le connaissons de nos jours.
De fait si on parle de l'un, l'autre n'est pas bien loin, ce livre trouve une approche plus humaine que par les biais des psychopathes et nous rassure : on les chope presque toujours. OUF!
Les références et notes de bas de pages sont pratiques ou utiles (selon voter degré de connaissance) et donnent envie de continuer un peu ce genre de lecture.

A lire ou pas? Oui, si le genre ne vous effraye pas. Il s'agit de faits et d'histoires vraies... Vous êtes prévenues!
Quelqu'un a des infos sur "Jack l'eventreur"?
  • Histoire: 7.5/10
  • Imagination, invention: -/10
  • Personnages:  -/10
  • Ambiance générale du livre: 8.5/10
  • Lecture: 9/10
  • Présentation générale du livre (couverture, illustration...): 6/10
  • Addictivité: 7.7/10 

Ce qui donne: 7.7/10 

Véronique Chalmet est journaliste d'investigation et écrivain. Elle a vécu plusieurs années aux Etats-Unis. Elle a publié plusieurs documents dont, entre autres, Cadillac, l'asile des fous dangereux (Hors Collection, 1999), Femmes criminelles (Le Pré aux Clercs, 2002), Violette Nozières, la fille aux poisons (Flammarion, 2004) et récemment L'Enfance des dictateurs (Prisma éditions 2013).

mardi 8 juillet 2014

[Critique livre] - "Love letters to the dead" de Ava Dellaira

Titre original : Love letters to the dead
 
de Ava Dellaira
traduction de Philippe Mothe


Parution: 15 mai 2014
Editeur: Michel Lafon

ISBN: 978-0374346676
Nb. de pages: 327 pages
Public : ado


Résumé
Je sais que May est morte. Je veux dire, j'en suis consciente mais j'ai l'impression que c'est pas pour de vrai. Qu'elle est toujours là, avec moi. Qu'une nuit, elle rentrera par la fenêtre après avoir fait le mur et me racontera ses aventures. Peut-être que si j'arrive à lui ressembler plus, je saurai mieux vivre sans elle. " À son arrivée au lycée, Laurel a comme premier devoir de rédiger une lettre pour un mort. Elle décide d'écrire à Kurt Cobain, et c'est ainsi que débute une année de correspondance à sens unique avec des acteurs, musiciens et poètes disparus, qui ont tous joué un rôle important dans la vie de la jeune fille. Au travers de ses lettres, elle dresse son propre portrait de lycéenne, celui de ses nouveaux amis, de son premier amour... Et révèle, surtout, comment elle parvient à surmonter la mort de sa sœur. Mais pour faire son deuil, Laurel devra se confronter au secret qui la tourmente et faire face à ce qui s'est réellement passé la nuit où May est décédée. 


Mon avis 
"Love letter to the dead" est LE livre (après "Nos étoiles contraire") qui fait du bruit en ce moment. Vous le savez, sur le 102 on lit/regarde/visite de tout on est pas élitiste. Du coup, "Love letter..." est passé en priorité sur ma PAL (qui ne cesse de s’agrandir la bougre!).

Alors, est-ce que cette lecture vaut le coup?

D'un premier abord extrêmement simple, "Love letter ..." a plusieurs avantages, le premier et non le moindre : les chapitres sont plus ou moins courts. Ce parti pris d'écriture fonctionne parfaitement bien puisqu'au départ je le rappelle, il s'agit d'un devoir d’adolescente. Le deuxième c'est que la manière dont s'exprime notre héroïne "Laurel" correspondant à son âge et même si le ton est lourd (elle a perdu sa sœur et est un peu paumée), ses lettres sont joliment tournées et elles sont tour à tour : graves, profondes ou encore nostalgiques. Tout dépend de l'humeur de notre héroïne et du choix de  la star qui s'y rapporte.
L'auteur a fait énormément de recherche et ça se sent. Ses choix de star se sont portés sur Kurt Cobain, Judy Garland, River Phoenix, Amelia Earhart, Janis Joplin et Amy Winehouse. Autant de personnages qui ont vécu des drames. Mais pas les moins connus.
Le troisième avantage qui me vient tout de suite à l'esprit c'est qu'on en apprend pas mal sur certaines stars. Sérieusement et sans regarder sur google, qui connait "Amelia Earhart"?
Un style simple donc et qui a tendance à virer à la poésie par moment, voir même aux grandes envolées lyriques. Certaines remarques de Laurel sont un peu trop matures mais on passe facilement ce petit défaut.
"Love letter" évolue tout au long de la lecture. Simple au départ, il se nuance de plus en plus pour virer carrément au lugubre pour un passage d'une trentaine de pages (la révélation de son secret). Ce n'est donc pas qu'une histoire d'ado paumée, c'est un peu plus. Et si ça peut en aider quelques-uns ou quelques-unes .... Attention spoilers : ça parle de viol et petit bonus ça parle aussi d'homosexualité. C'est toujours ça de pris!
Laurel utilise donc un devoir de français, pour en faire quelque chose de plus personnel: un journal intime, un peu plus hype que celui qui commence par "Cher journal" ^^, non? En tout cas beaucoup plus original.

Les "romances" de ce livre sont assez secondaires, ce n'est pas ce qui importe le plus. C'est bien le comportement et la vie de Laurel qui comptent. Même mignonnes (les romances) elles n'ajoutent pas grand chose à l'histoire, et il y a même le sacro-saint : amour/ado/pour-toujours dont nous inonde les auteurs. A croire qu'un livre pour ado DOIT comporter une histoire d'amour sinon les petites jeunettes ne le liraient pas. C'est agaçant.

Pour finir sur une note plus agréable (quoique), l'auteur a réussi à me remettre MOI en question, en tant que grande sœur. Quelle image donnons-nous à nos frères et sœurs, à quel point sont-ils influençables? Réagiraient-ils de la même manière que Laurel? etc. Alors en cela, je dirais que ce livre mérite amplement d'être lu. C'est fort, très fort. Je ne m'attendais pas à ça.

Il parait que le livre va être adapté au cinéma (bah tient ....) j’espère qu'ils réussiront à conserver cette ambiance particulière qu'a le livre grâce aux lettres. A suivre!

A lire ou pas? Oui, le livre aborde plusieurs problèmes liés à l'adolescence, sans tabous mais avec tact. A lire ou à offrir.
  • Histoire: 7.5/10
  • Imagination, invention: 8/10
  • Personnages: 7.5/10
  • Ambiance générale du livre: 8/10
  • Lecture: 7.5/10
  • Présentation générale du livre (couverture, illustration...): 9/10
  • Addictivité: 7/10 

Ce qui donne: 7.78/10 
Productrice et réalisatrice du film événement Le Monde de Charlie avec Emma Watson (Harry Potter) et Logan Lerman (Percy Jackson), Ava Dellaira est également poétesse et écrivain. L'Amour, la Mort, etc. est son premier roman.

jeudi 22 mai 2014

[Critique livre] - "Au temps béni de la clope au bec" de Marc Lemonier

© - Hors Collection
Titre original : Au temps béni de la clope au bec
 
de Marc Lemonier


Parution: 7 mai 2014
Editeur: Hors Collection

ISBN: 978-2258108523
Nb. de pages: 160 pages
Public : Adulte


Résumé
Replongez avec délice dans l’âge d’or de la clope au bec avec ce livre impertinent. Ce fut une époque où tout était prétexte à s’en griller une : à la télévision, au cinéma, dans la publicité, dans la rue… Revivez ce temps où tout le monde, ou presque, fumait après l’amour, au lycée ou en conseil des ministres.


 
Mon avis 
Qui se souvient qu'un jour on a pu fumer dans les bus, les salles de cinéma ou même à l’hôpital?! "Au temps béni de la clope au bec" de Marc Lemonier, retrace non sans malice l'histoire de la cigarette du 20ème siècle à nos jours et aborde quasiment tous les cas de figure où la cigarette était à l'honneur, de la première clope, le choix entre la blonde, la gitane ou la maïs, celle qui a marqué la pub, celle d'après l'amour ... chacun pourra y trouver son compte, avec humour mais avec surtout une solide documentation à l'appui, ce livre est fait pour les plus nostalgiques. Un moyen efficace de retrouver cette atmosphère si particulière où fumer une cigarette était synonyme de liberté et de convivialité.
Je vous rassure ce n'est absolument pas un livre de propagande pour vous inciter à fumer!
« Le temps béni de la clope au bec », les Trente Glorieuses, puis les années 70 et 80 ont laissé une empreinte indélébile sur notre société. Le parfum d’une époque où tout était permis : allumer une cigarette, avec toute la symbolique de ce geste, l’imagerie de la publicité souvent sophistiquée, et aussi les belles heures des débats télévisés… Sous des nuages de fumée, les stars du cinéma ou de la chanson restent indissociables des volutes de leurs cigarettes. Autant de chemins buissonniers empruntés ici pour nous faire revivre toute une époque par le biais de la clope et de ses représentations.
La cigarette de Gainsbourg, celle de Lucky Luke, le cowboy Marlboro on a tous connu un personnage qui nous a marqué et qui fumait. De nos jours on cache la pipe de Monsieur Hulot, Lucky Luke mâchonne un brin d'herbe et le Cowboy de Marlboro Eric Lawson est décédé d'un cancer. La cigarette cet accessoire à la mode, qui vous donne une certaine présence et de la cool-attitude, mais qui flingue la santé! Autant lire son histoire que de faire parti du nombre de ses victimes ;)
Brunes ou blondes, Gauloises, Gitanes ou Royale, papier maïs ou mentholées, Marc Lemonier revient aussi, avec humour et érudition, sur l’histoire de la fabrication et de la commercialisation des cigarettes : les manufactures de tabac, le monopole de la Seita avant l’arrivée de la concurrence étrangère…
A lire ou pas? Oui, évidemment, c'est un livre très agréable à lire et surtout une mine d'informations! Que demande le peuple? ^^

  • Histoire: -
  • Imagination, invention: -
  • Personnages: -
  • Ambiance générale du livre: 8/10
  • Lecture: 8.5/10
  • Présentation générale du livre (couverture, illustration...): 8/10
  • Addictivité: 7.5/10 

Ce qui donne: 8/10 
Journaliste et écrivain, Marc Lemonier est un ancien fumeur, élevé à la cibiche. Il a publié de nombreux ouvrages aux éditions Hors Collection, dont L’Intégrale Michel Audiard (2012) et L’Intégrale comique du cinéma français (2013).
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