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lundi 29 novembre 2010

[Critique Livre] - "Comment se débarrasser d'un vampire amoureux" de Beth Fantaskey

Titre original : Jessica's guide to Dating on the dark side

de Beth Fantaskey 
Traduction de Elsa Ganem

Parution : 14/10/2009
Editeur: Le Masque
Collection: MsK


ISBN: 978-2702434437
Nb. de pages: 412 pages

Résumé
Jessica attendait beaucoup de son année de Terminale : indépendance, liberté, fêtes... Elle n'avait certainement pas vu venir Lucius Vladescu ! Adoptée seize ans plus tôt en Roumanie, Jessica découvre avec stupeur qu'elle est fiancée à un prince vampire depuis sa plus tendre enfance, et qu'il a bien l'intention de réclamer sa promise. Séduisant, ténébreux, romantique, Lucius est persuadé que Jessica va lui tomber dans les bras. Malheureusement, la jeune fille a d'autres projets et pas la moindre envie de suivre un inconnu en Roumanie, tout prince vampire qu'il soit.

Mon avis
Le livre est présenté par l'éditeur comme "un mélange détonnant de Stephenie Meyer et de Jane Austen" ... intéressant! Seulement voilà, j'aurais dû me méfier. Jane Austen vous connaissez? Raison et Sensibilité, Orgueil et Préjugé. Des livres où l'amour et la passion se mêlent, des cœurs qui se déchirent, des quiproquos... le tout divinement écrit, bref ... de bons livres! Nous en arrivons à "Comment se débarrasser d'un vampire amoureux", qui lui n'a rien à voir avec Jane Austen, ni Stephenie Meyer. Je n'ai pas senti de passion, j'ai entendu parler d'humour ... ha bon? L'histoire est longue, l'héroïne chiante, et la fin .... et  j'ai vu arrivée de très loin. Je cherche encore où il y a du Twilight?! A part la manne financière qu'apporte la saga dès qu'on la prononce. A lire ou pas? Non, ne perdez pas votre temps ni votre argent, ou à la limite faite le vous prêter!

Aux éditeurs: pitié, ne comparez pas un écrivain de seconde zone avec Jane Austen.

  • Histoire: 6/10
  • Imagination, invention: 5/10
  • Personnages: 4/10
  • Ambiance générale du livre: 5.5/10
  • Lecture: 7/10
  • Présentation générale du livre (couverture, illustration...): 6/10
  • Addictivité: 6/10
Ce qui donne: 5.64/10

samedi 27 novembre 2010

[Critique Livre] - "A l'est d'Eden" de John Steinbeck

Titre original : East of Eden


de John Steinbeck
Traduction de J.-C. Bonnardot

Parution: 01/03/2008 (pour cette version)
Editeur: LGF, Livre de poche

ISBN: 978-2253005971
Nb. de pages: 631 pages

Résumé
À l'est d'Éden Dans cette grande fresque, les personnages représentent le bien et le mal avec leurs rapports complexes. Adam Trask, épris de calme, Charles, son demi-frère dur et violent, Cathy, la femme d'Adam, un monstre camouflé derrière sa beauté, leurs enfants, les jumeaux Caleb et Aaron. En suivant de génération en génération les familles Trask et Hamilton, l'auteur nous raconte l'histoire de son pays, la vallée de la Salinas, en Californie du Nord. John Steinbeck a reçu le prix Nobel de littérature pour l'ensemble de son oeuvre.

Mon avis
J'aime la manière d'écrire de Steinbeck et ce roman ne fait pas exception c'est une merveille. L'histoire se passe à la fin du XIXème siècle et au début du XXème, et raconte la vie de deux familles qui se croisent.
Les personnages sont fantastiques. Ils sont vrais, ont des doutes, des faiblesses, des secrets, on se reconnait dans leurs actions, positives ou négatives... Ils sont attachants, j'ai particulièrement aimé Lee, le serviteur d'Adam Trask, ainsi que Samuel Hamilton... des personnages vrais avec des défauts et des qualités, du personnage le plus "normal", Adam Trask ou Samuel Hamilton, au plus monstrueux... comme Cathy.

Bref, un livre à lire, peut-être pas le Steinbeck le plus facile, mais un des plus marquants... Dès la 50 ème page il faisait parti de mes-livres-à-emmener-sur-une-ile-déserte. Je le conseille !!

Mon reproche, parce qu'il en faut un: la fin est trop "brutale" et/ou trop "douce"... Ma réaction a été la même que pour "les raisins de la colère", lisez le/les vous comprendrez...
  • Histoire: 9/10
  • Imagination, invention: 8/10
  • Personnages: 10/10
  • Ambiance générale du livre: 8.5/10
  • Lecture: 9/10
  • Présentation générale du livre (couverture, illustration...): 7/10
  • Addictivité: 9/10
Ce qui donne: 8.64/10

[Critique Film] - "Welcome to the Rileys" de Jake Scott

Titre original: Welcome to the Rileys

Date de sortie cinéma : 10 novembre 2010
Réalisé par Jake Scott

Acteurs:
- Kristen Stewart : Mallory
- James Gandolfini : Doug Riley
- Melissa Leo : Lois Riley
etc …

Distributeur : Bac Films
Genre : Drame
Durée : 01h50 min


Synopsis
Au cours d’un déplacement professionnel, Doug Riley rencontre Mallory, stripteaseuse dans un club de la Nouvelle-Orléans. L’affection paternelle qu'il ressent pour elle bouleverse le mariage de Doug et Loïs, huit ans après la mort tragique de leur fille unique.

Mon avis:
Les parents Doug et Lois (respectivement James Gandolfini et Melissa Leo), ont perdu leur fille unique dans un accident de voiture il y a 8 ans. Ils tentent de surmonter leurs deuils à leur manière. Quand Doug rencontre Malory (Kristen Stewart) dans un club de striptease, sa vie bascule.
Ne jugez pas, demandez vous simplement ce que vous feriez si vous étiez eux. Comment se remettre de la perte d'un enfant? Il n'y a pas de miracle, et c'est là le côté touchant du film. Des sujets très lourds sont abordés : décès, deuils, prostitutions, phobies. Un grand coup de chapeau aux 3 acteurs qui livrent une performance tout en subtilité et en force ... L'ambiance dans chaque plan du film est minutieusement calibrée, pour être tour à tour glauque, vive, entraînante voir même inquiétante. C'est un petit film indépendant qui aurait dû mieux fonctionner au Box-Office. Malheureusement la rentabilité passe avant tout. Il y a un peu d'humour, des gros mots et surtout beaucoup de non-dits. J'ai passé un très agréable moment. Merci à Jake Scott le réalisateur de ne pas avoir gâché la fin du film...
Avoir ou pas?
Oui, si vous aimez les films plutôt calmes.
Oui, si vous voulez voir Kristen Stewart jouer à contre courant de l'image qu'on a d'elle.
Oui, pour les acteurs, l'ambiance et la photographie du film.

  • Scénario: 8/10
  • Musique: 7/10
  • Acteurs: 8.5/10
  • Ambiance générale du film: 8.5/10
  • Décors/esthétique: 9/10
Ce qui donne: 8.2/10


Détails et sources ici et ici


lundi 15 novembre 2010

[Critique Film] - "Into the Wild" de Sean Penn

Titre original: Into the Wild

Date de sortie : 9 janvier 2008
Réalisé par Sean Penn

Acteurs:
- Emile Hirsch : Christopher McCandless
- Marcia Gay Harden :  Billie McCandless
- William Hurt : Walt McCandless
...

Distributeur : Pathé Distribution
Genre : Aventure, Drame
Durée : 02h27 min
 
 Synopsis
Tout juste diplômé de l'université, Christopher McCandless, 22 ans, est promis à un brillant avenir. Pourtant, tournant le dos à l'existence confortable et sans surprise qui l'attend, le jeune homme décide de prendre la route en laissant tout derrière lui.

Mon avis:
D'après une histoire vraie, celle de Christopher McCandless, 22 ans qui un jour décide de tout plaquer et de vivre en vagabond. Au fil de ses rencontres, on découvre une galerie de portraits tous plus attachants les uns que les autres. Un chapeau bas pour Sean Penn qui réalise là un film magnifique, tant au niveau de l'histoire (un peu romancé) qu'au niveau de l'esthétique . Un film réussi, un peu lent mais efficace.
Je vous le conseille, pour sa poésie.

  • Scénario: 7/10
  • Musique: 7.5/10
  • Acteurs: 8.5/10
  • Ambiance générale du film: 9/10
  • Décors/esthétique:9 /10
Ce qui donne: 8.2/10

Détails et sources ici et ici


mercredi 10 novembre 2010

[Critique Livre] - "Sur la route" de Jack Kerouac

Titre original: On the road


de Jack Kerouac
Traduction: Jacques Houbart

Parution: 07/1976
Editeur: Folio

ISBN: 2070367665
Nb. de pages: 544 pages

Résumé
Un gars de l'Ouest, de la race solaire, tel était Dean. Ma tante avait beau me mettre en garde contre les histoires que j'aurais avec lui, j'allais entendre l'appel d'une vie neuve, voir un horizon neuf, me fier à tout ça en pleine jeunesse ; et si je devais avoir quelques ennuis, si même Dean devait ne plus vouloir de moi comme copain et me laisser tomber, comme il le ferait plus tard, crevant de faim sur un trottoir ou sur un lit d'hôpital, qu'est-ce que cela pouvait me foutre ? J'étais un jeune écrivain et je me sentais des ailes. Quelque part sur le chemin je savais qu'il y aurait des filles, des visions, tout, quoi ; quelque part sur le chemin on me tendrait la perle rare.


Mon avis
Des jeunes sans but précis, qui traversent le pays plusieurs fois pour trouver ou se prouver quelque chose ... Mouais, ça tourne en rond et ça n'a rien de bien contestataire. De nos jours bien sûr, parce qu'à la sortie du roman ça l'était! On ne faisait pas ça à l'époque, une fois son diplôme en poche on allait travailler et on fondait une famille.

L'univers du roman est vraiment saisissant, la musique et l'atmosphère sont vraiment parfaites. Un petit plaisir à lire, quand ils écoutent de la musique ou lorsqu'ils dansent.

Mais je me suis ennuyée... Si vous aimez les descriptions (ce qui n'est pas mon cas) vous allez aimer, le livre en regorge positivement. Petite déception ... je m'attendais à plus ... ?
Il faut que je lise la version non censurée! Parce que manifestement les choses sont plus intéressantes avec cette version et moins ... descriptives.

Et puis maintenant que je le sais, j'attends avec beaucoup d'impatience la sortie du film!J'ai vu la bande annonce et l'atmosphère dont je parlais tout à l'heure a l'air d'être au rendez-vous!

  • Histoire: 3/10
  • Imagination, invention: 4/10
  • Personnages: 6/10
  • Ambiance générale du livre: 4/10
  • Lecture: 5/10
  • Présentation générale du livre (couverture, illustration...): 5/10
  • Addictivité: 2/10
Ce qui donne: 4.14/10

[EDIT] 05 Août 2010 - On The Road, Film en Tournage au Québec.
Casting: Sam Riley = Sal Paradise / Garrett Hedlund = Dean Moriarty / Kristen Stewart = Maylou / Kirsten Dunst = Camille et Marie Ginette Guay, font partis du projet.

[EDIT] 06 Aout 2010: Si vous ne le saviez pas il existe deux versions de "Sur la route". La première censurée où le sexe et la drogue par exemple ... sont "suggérés" et une seconde où tout est clairement explicite. A priori, nous aurons le droit à la deuxième version et tant mieux! Parce que version aseptisée et censurée "On The Road" version CSA très peu pour moi ... Que dites vous de cette bonne nouvelle?

[EDIT] 07 Aout 2010: Viggo Mortensen jouera William Burroughs (Old Bull Lee dans le livre) tandis qu'Amy Adams incarnera Jane, son épouse.

[EDIT] 12 Avril 2011: Le film est terminé et doit sortir en France le 23 mai 2012. imdb

mardi 9 novembre 2010

[Critique Livre] - "Les âmes vagabondes" de Stephenie Meyer

Titre original: The host

de Stephenie Meyer
Paru le: 10/2008
Éditeur: editions-jclattes
Poche: 617 pages
Collection: Black Moon
ISBN: 978-2012010673

Les Âmes vagabondes (The Host) est le premier roman pour adulte de Stephenie Meyer publié en 2008 aux éditions Lattès. Il a rencontré le même accueil que sa célèbre saga des Twilight.

Résumé
Melanie Stryder est une rebelle.
Notre Terre a été envahie par un ennemi invisible. Petit à petit, les âmes vagabondes s’emparent du corps des hommes en neutralisant leur esprit. La quasi-totalité de l’humanité a ainsi succombé.
Melanie Stryder fait partie du dernier groupe d’hommes libres. Lorsqu’elle est capturée par les Traqueurs, on lui insère Vagabonde, une âme exceptionnelle qui a déjà connu plusieurs corps. Elle sait les difficultés d’envahir un humain hostile : les émotions dévastatrices, le tumulte des sens, les souvenirs trop vifs. Et Vagabonde rencontre un obstacle supplémentaire : l’esprit de l’ancienne propriétaire résiste.
L’âme explore les souvenirs de Melanie dans l’espoir de découvrir l’endroit où se cachent les derniers résistants humains. Mais à la place de ces informations, Melanie submerge Vagabonde par les images de l’homme qu’elle aime – Jared, un humain encore en cavale. Incapable de se dissocier des pulsions de son corps d’emprunt, Vagabonde commence à aimer l’homme qu’elle est censée livrer aux autorités. Face aux pressions extérieures, Melanie et Vagabonde se retrouvent alliées malgré elles ; commence alors pour elles la quête incertaine et périlleuse de cet homme dont elles sont toutes deux amoureuses.

Mon avis
Livre très agréable à lire, fluide, on se laisse facilement prendre dans l'histoire. Je pense que "The Host" (les âmes vagabondes en français) est mieux écrit que Twilight, pardon aux ultra-fans. Les personnages sont "sympathiques". L'histoire tient bien la route. Pour ma part et comme d'habitude je suis déçue de la fin (un peu facile), mais il devrait y avoir une suite alors je laisse le bénéfice du doute à Stephenie Meyer... La couverture est réussie, sobre , j'aime le reflet irisé de la couverture (en ce qui concerne la première et grande édition), la "poche" n'a pas beaucoup d'intérêt. Je le conseille si vous aimez la SF ... ou alors par curiosité?... Vous ne serez pas déçus!
Extrait ici

  • Histoire: 7.5/10
  • Imagination, invention: 6.5/10
  • Personnages: 7/10
  • Ambiance générale du livre: 8/10
  • Lecture: 8/10
  • Présentation générale du livre (couverture, illustration...): 8/10
Ce qui donne: 7.5/10

[Autour du livre] - The host

1. La mémoire

Cela commençait par la fin, toujours, et la fin c'était la mort. On m'avait prévenue.
La langue que j'employais était bizarre, mais elle fonctionnait. Elle était laborieuse, aveugle, gauche et linéaire - terriblement limitée comparée à celles que j'avais déjà utilisées - mais je parvenais, néanmoins, à y trouver de la fluidité, de l'affect. Parfois même de la beauté. C'était ma langue à présent. Ma langue « indigène ».
Ce n'était plus son corps à elle, ni un corps quelconque. C'était mon corps.

La réminiscence est arrivée. Et cela a dépassé en force tout ce que j'avais pu imaginer.

La peur était partout ; elle aiguillonnait ses jambes pour les faire se mouvoir en avant, plus vite, et en même temps elle les empêtrait. Fuir, courir... elle n'avait pas d'autre choix. J'ai échoué.
Ce souvenir n'était pas le mien ! Il était si fort, si terrible qu'il m'a transpercée — il a jailli en moi, fusant dans mes connexions, abattant mes défenses, au point de me faire oublier qu'il s'agissait d'un ultime engramme dans le cerveau, que je n'avais rien vécu de tout ça. J'ai été emportée dans le cauchemar qu'avait enduré cette créature à ses derniers instants. J'étais elle et nous courions toutes les deux vers la mort.
Il fait si sombre. Je ne vois rien ! Je ne vois pas le sol. Je ne vois pas même mes mains ! Je cours en aveugle, j'essaie d'entendre mes poursuivants — ils sont derrière moi, je le sais — mais mon cœur bat si fort qu'il me rend sourde.

Ils sont juste derrière moi maintenant. J'entends leur pas, tout près, assourdissants. Ils sont si nombreux ! Et je suis toute seule. C'est fini.
« Tout va bien, tout va bien », lance l'un d'eux — une femme. Mensonge ! Elle veut me calmer, me faire ralentir. Sa voix qui se veut rassurante est déformée par ses halètements.
« Ne nous faites pas de mal... » implore un autre encore. Une voix grave, pleine de sollicitude.
Jamais dans toutes mes vies antérieures je n'avais ressenti une émotion aussi violente. Encore une fois, l'espace d'un instant, un sursaut de dégoût m'a fait sortir du souvenir. Un hurlement strident a vrillé mes tympans et a résonné dans mon crâne. L'onde a griffé ma trachée. Une douleur sourde a tapissé ma gorge.
Je me suis figée sous le choc et le son a cessé aussitôt. Ce n'était pas un souvenir !
Mais le souvenir m'a repris, plus fort encore que mon étonnement.
« Non, par pitié !, scandent-ils. N'avancez plus ! C'est dangereux... »
Le puits de l'ascenseur. Abandonné, vide et condamné comme le reste du bâtiment. Autrefois ma cachette. À présent ma tombe.

Une envie de rire me gagne ; je suis assez rapide, j'aurai le temps d'y arriver ! J'imagine leurs mains tendues, manquant in extremis de m'attraper. Mais j'ai la bonne vitesse pour leur échapper. Je ne marque pas même un temps d'arrêt au moment où le sol se dérobe sous moi. Le trou jaillit, d'un coup, en pleine foulée.
J'entends le choc avant de le ressentir... le vent tombe d'un coup...
Il faut que ça s'arrête.

Quand la douleur va-t-elle cesser ? Quand... ?
Les ténèbres ont avalé la douleur ; j'étais vidée, exsangue, soulagée que la bobine de la mémoire ait déroulé sa dernière spire. Le noir avait tout phagocyté ; j'étais de nouveau libre. J'ai pris une grande inspiration pour me calmer — une habitude de mon corps d'emprunt.
« Non ! » ai-je hurlé, paniquée ; je ne voulais pas revivre le froid, la souffrance... et surtout pas cette peur, plus jamais...
Les ténèbres avaient tout emporté, sauf ça : l'image d'un visage.

Mais ce visage, je l'aurais reconnu entre tous !
Je ne connaissais pas les canons de beauté chez ces aliens ; toutefois, je savais que ce visage était beau. Et je voulais continuer à le contempler. Mais sitôt que ce désir s'est formé dans mon esprit, l'image a disparu.
Je me suis de nouveau figée, saisie d'effroi. Il ne pouvait y avoir quelqu'un d'autre que moi dans ma tête. Mais cette pensée était si forte ! Si présente !
Non, ça m'appartient ! ai-je répliqué, en mettant tout mon pouvoir et ma volonté dans ces mots. Tout est à moi. Tout !

Source www.adhesion.france-loisirs.com

lundi 8 novembre 2010

[Critique Livre] - "Dracula" de Bram Stoker

Titre original: Dracula




de Bram Stoker
Traduction: Jacques FINNÉ

Parution: 1897...

Editeur: POCKET

ISBN: 978-2266121149
Nb. de pages: 575 pages

Résumé
Répondant à l'invitation du comte Dracula qui prépare son prochain voyage en Angleterre, Jonathan Harker découvre à son arrivée dans les Carpates un pays mystérieux. Un pays aux forêts ténébreuses et aux montagnes menaçantes. Un pays peuplé de loups dont les habitants se signent au nom de Dracula. Malgré la bienveillance de son hôte, le jeune clerc ne peut qu'éprouver une angoisse grandissante. Ce comte, qui contrôle son courrier et verrouille les portes de son château, ne se reflète pas dans les miroirs et se déplace sur les murs en défiant les lois de l'apesanteur... Jonathan Harker doit se rendre à la terrifiante évidence : il est prisonnier d'un homme qui n'est pas un homme. Et qui partira bientôt hanter les nuits de Londres...

A propos de l'auteur
Abraham Stoker est né à Clontarf, près de Dublin, le 8 novembre 1847. En 1875, Bram Stoker écrit The primerose path, un feuilleton publié dans la revue Shamrock et, en 1879, paraît Au-delà du crépuscule, un livre de contes pour enfants dédié à son fils Noël. À partir de 1887, il publie des nouvelles devenues des classiques du genre fantastique comme La maison du juge ou La squaw, tout en parachevant durant dix ans ce qu'Oscar Wilde saluera comme « le beau roman du siècle », Dracula. Ce récit épistolaire, paru en mai 1897, connaît le succès dès sa parution et Bram Stoker fera lui-même l'adaptation théâtrale de ce qui deviendra une source d'inspiration majeure pour le cinéma.
Par la suite, Bram Stoker, publiera d'autres romans d'aventures fantastiques tels que Le joyau des sept étoiles et Le repaire du ver blanc, un récit inspiré des légendes celtiques.
Précurseur de la littérature de terreur moderne, Bram Stoker, qui a également ouvert la voie à Lovecraft, est mort le 21 avril 1912.

Mon avis
Tout d'abord vous devez savoir que le livre n'a rien à voir avec la vision romantique du film de Coppola. Il n'y a pas d'histoire d'amour. Il s'agit d'une suite de lettres, de journal intime ou de publications de journaux. Y sont décrits les évènements relatant l'histoire de Jonathan Harker, Wilhelmina "Mina Murray" Harker, Lucy Westenra, Dr John Seward, Quincey P. Morris, Arthur Holmwood et Abraham Van Helsing. Ici, Dracula est un monstre et ses actes sont cruels et ne servent que sa propre personne. Il n'a pas d'état d'âme et n'a peur de rien. Le suspense et la tension sont palpables du début à la fin du livre. On a envie de savoir ce qu'il va se passer au chapitre suivant, puis à l'autre... Malgré tout je trouve l'ensemble du livre relativement mou et on a envie de claquer les personnages pour qu'ils réagissent un peu plus. Et comme d'habitude je suis déçue de la fin, on ne se refait pas. Un peu trop rapide à mon gout.
Je dirais que ce livre est addictif au possible et vous le conseille donc. Même si je m'attendais à chaque instant à ce que démarre enfin l'histoire d'amour entre Dracula et Mina ou qu'il y ait plus d'action!
  • Histoire: 8/10
  • Imagination, invention: 7/10
  • Personnages: 7.5/10
  • Ambiance générale du livre: 8.5/10
  • Lecture: 8/10
  • Présentation générale du livre (couverture, illustration...): 6/10
  • Addictivité: 8/10
Ce qui donne: 7.50/10

vendredi 5 novembre 2010

[NEWS] - On the road

Après moultes rumeurs, puis une confirmation de la part de Summit ... Kristen Stewart est sur le point de jouer dans un nouveau film. Il s'agit de Sur la route de Jack Kerouac.

Jack Kerouac (né le 12 mars 1922 à Lowell, dans le Massachusetts, mort le 21 octobre 1969 à St. Petersburg, en Floride) est un écrivain et poète américain.
Considéré aujourd'hui comme l'un des auteurs américains les plus importants du XXe siècle, il est même pour la communauté beatnik le « King of the Beats ».
Son style rythmé et immédiat, auquel il donne le nom de « prose spontanée », a inspiré de nombreux artistes et écrivains et en premier lieu le chanteur américain Bob Dylan. Les œuvres les plus connues de Kerouac, Sur la route, considéré comme le manifeste de la beat generation, Les Clochards célestes, Big Sur ou Le Vagabond solitaire, narrent de manière romancée ses voyages à travers les États-Unis.
Le genre cinématographique du road movie est directement influencé par ses techniques et par son mode de narration.

Le Mot de l'éditeur : Sur la route
«Un gars de l'Ouest, de la race solaire, tel était Dean. Ma tante avait beau me mettre en garde contre les histoires que j'aurais avec lui, j'allais entendre l'appel d'une vie neuve, voir un horizon neuf, me fier à tout ça en pleine jeunesse ; et si je devais avoir quelques ennuis, si même Dean devait ne plus vouloir de moi comme copain et me laisser tomber, comme il le ferait plus tard, crevant de faim sur un trottoir ou sur un lit d'hôpital, qu'est-ce que cela pouvait me foutre? J'étais un jeune écrivain et je me sentais des ailes.Quelque part sur le chemin je savais qu'il y aurait des filles, des visions, tout, quoi ; quelque part sur le chemin on me tendrait la perle rare.»

article USA TODAY fnacAux dernières nouvelles c'est Francis Ford Coppola qui réalisera le film voir l'article de Variety ici

[Edit]
D'après le Montréal Gazette le tournage de "On The Road"devrait commencer le 2 Août 2010 à Québec. Le tournage aura lieu La Nouvelle Orléans, puis au Mexique pour enfin revenir à Montréal.

source merci @Belladouce

Anarchy with chocolate!

Il était parfait, doux, pas trop sucré et pas trop chaud ... mon chocolat chaud.


[NEWS] - Welcome to the Rileys

Après "The Runaways", nous aurons la chance nous les Français de voir sortir dans nos salles obscures "Welcome to the Rileys" avec Kristen Stewart, James Gandolfini, Melissa Leo ...
Je vous laisse découvrir quelques images, le plot et une séquence du film. J'espère avoir très bientôt la bande annonce, je vous tiens au courant.

Synopsis
Au cours d’un voyage, Doug Riley fait la rencontre d’une jeune prostituée à la dérive. Il se prend pour elle d’une affection quasi-paternelle en substitution de sa fille disparue dans un accident tragique. Cette improbable rencontre bouleverse le couple de Doug et de sa femme Loïs.



source et source

jeudi 4 novembre 2010

[Critique Film] - V pour Vendetta

Titre original: V for Vendetta

Date de sortie cinéma : 19 avril 2006
Réalisé par James McTeigue

Acteurs:
- Natalie Portman, Evey Hammond
- Hugo Weaving, V / William Rookwood
- Stephen Rea, Finch
etc …

Distributeur : Warner Bros. France
Genre : Science fiction, Fantastique, Thriller, Action
Durée : 02h10 min

[Critique Film] - "The Lovely Bones" de Peter Jackson

Titre original: The Lovely Bones





Date de sortie cinéma : 10 février 2010
Réalisé par Peter Jackson

Acteurs:
- Saoirse Ronan, Susie Salmon
- Mark Wahlberg, Jack Salmon
- Stanley Tucci, George Harvey
- Rachel Weisz, Abigail Salmon
etc …

Distributeur : Paramount Pictures
Genre : Fantastique, Drame
Durée : 02h08 min
 
Synopsis
L'histoire d'une jeune fille assassinée qui, depuis l'au-delà, observe sa famille sous le choc de sa disparition et surveille son meurtrier, ainsi que la progression de l'enquête.

Mon avis
Je ne comprends pas pourquoi ce film n'a pas plus fonctionné au Box Office!!
C'est beau et sale, poétique et l'inverse (?), coloré et sombre ... Peter Jackson alterne les images oniriques, féeriques et cauchemardesques. On ne voit pas de cadavre, ni de sang, on ne voit pas non plus la mort de Suzie ... on la devine. Je ne trouve pas les mots pour décrire ce que j'ai ressenti en regardant le film.
De l'angoisse, quand c'est le moment pour Suzie de mourir, parce que la scène est relativement longue et dérangeante.
Du plaisir, parce que les images créées sont phénoménalement belles et que les acteurs sont bons!
Juste un ou deux bémols ... la musique, quand Suzie s'approche de l'arbre vers la fin ... dites moi ce que vous en pensez ... et la toute fin.
Sinon rien à dire à part: ce film est dingue!
  • Scénario: 9.5/10
  • Musique: 8/10
  • Acteurs: 9.5/10
  • Ambiance générale du film: 9.5/10
  • Décors/esthétique: 9.5/10
Ce qui donne: 9/10

source et source
www.lovelybones.com

[Critique Film] - The Cake Eaters

Titre original: The cake eaters

Date de sortie cinéma : 2007
Réalisé par Mary Stuart Masterson

Acteurs:
- Kristen Stewart, Georgia
- Aaron Stanford, Beagle
- Bruce Dern, Easy
etc …

Genre : Drame
Durée : 01h35 min

[NEWS] - Les Hauts de Hurlevent et Twilight!

Depuis Twilight et grâce à Stephenie Meyer les ventes en Angleterre du premier (et seul) roman d'Emily Brontë se portent plutôt bien....

Redécouvrons nous aussi un classique de la litttérature: Les Hauts de Hurlevent.

Dans Twilight, Bella compare son amour pour Edward à celui de Catherine pour Heathcliff.

Quelques chiffres
- 2005, année de sortie du premier volume de Twilight, il s'est vendu 8551 livres des Hauts de Hurlevent
- 2009, après la réédition des Hauts : 34.023 livres

L'éditeur Harper Collins a annoncé l'automne dernier qu'ils allaient faire une réédition du roman, avec un style gothique similaire aux couvertures des livres de Stephenie Meyer. Avec le slogan « Le livre préféré de Bella et Edward », la stratégie marketing a bien fonctionné puisque les ventes du livre ont quadruplé depuis.

Petit rappel
Les Hauts de Hurlevent (titre original : Wuthering Heights) est l’unique roman d’Emily Brontë, publié pour la première fois en 1847 sous le pseudonyme d’Ellis Bell. Il est cité par William Somerset Maugham en 1954, dans son essai : Ten Novels and Their Authors parmi les dix plus grands romans.

Contexte historique
Il choque certains lecteurs de l’époque, notamment par le manque de respect pour les conventions morales, ainsi que par la noirceur de ses personnages et des situations. Il intrigue la critique qui, si elle n’est pas toujours hostile, n’en reste pas moins décontenancée devant la violence de certaines scènes. Les ventes sont bonnes pour un premier roman. La réussite des Hauts de Hurlevent a fréquemment été sous-estimée en raison de l’éclatant succès de Jane Eyre, écrit par Charlotte Brontë, soeur d’Emily, et publié la même année. De nos jours, on est d’avis qu’il s’agit de l’un des plus grands classiques de la littérature du XIXe siècle, et il possède une place non négligeable dans la culture britannique et mondiale (adaptations cinématographiques, opéra, musique, etc.). On peut considérer ce roman comme l’un des derniers ouvrages majeurs du romantisme européen en littérature. On s’est souvent étonné de ce que ce roman ait pu être écrit par une jeune femme vivant dans une quasi-réclusion. C’est oublier qu’aux dires de sa sœur Charlotte, Emily s’intéressait passionnément à la chronique villageoise, riche en histoires aussi cruelles et complexes que l’intrigue de son roman (qui, semble-t-il, aurait été inspirée par un drame familial dont Emily aurait eu connaissance alors qu’elle enseignait dans une école près de Halifax). Des recherches ultérieures ont montré qu’Emily Brontë connaissait les tragiques grecs, était bonne latiniste, et possédait une culture classique exceptionnelle chez une femme de l’époque. D’autre part, la famille Brontë lisait les revues et journaux de son temps, et il est tout à fait probable qu’Emily ait eu connaissance du débat sur l’évolution, même si les grandes thèses de Charles Darwin n’ont été rendues publiques que onze ans après sa mort. Ce débat avait été lancé dès 1844 par Robert Chambers et soulevé les questions de l’(in)existence de la providence divine, de la violence qui sous-tend l’univers et des relations entre les êtres vivants. On sait par sa poésie qu’Emily s’intéressait à ces sujets et se sentait également concernée par la problématique de la « force » et de la « faiblesse » d’une manière qui fait parfois songer à Nietzsche, et qui atteste en tout cas qu’intellectuellement elle raisonnait au même niveau que les penseurs les plus radicaux de son époque.

Résumé
Mr Earnshaw a deux enfants : un fils, Hindley, et une fille, Catherine. Un jour, il ramène d’un voyage un enfant abandonné de six ans, Heathcliff, dont l’origine restera inconnue. Hindley entre rapidement en conflit avec Heathcliff et, à la mort de leur père, devient le maître de la maison. Heathcliff est traité plus durement que jamais. Mais Catherine et Heathcliff s’aiment tendrement et leurs sentiments enfantins deviennent plus profonds encore à l’adolescence. Ils s’échappent fréquemment dans la lande pour rêver à des jours meilleurs.

Joan: Lire ma critique des Hauts de Hurlevent

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[VISITE] - Cimetière du Père Lachaise

Après 5h de marche, voilà un petit échantillon de mes photos. Par moment j'avais l'impression d'être à Disneyland et à d'autres moments d'être dans une ville fantôme... L'expérience était assez troublante, surtout quand vous remarquez que le soleil se couche, qu'il n'y a plus un bruit et que vous êtes dans le coin le plus vieux et le plus sombre du cimetière. Enfin, sachez que vous pouvez croiser des voitures, (hé oui) faites attention ... Ho! une dernière chose, pensez à prendre un plan à l'entrée, sauf si vous ne voulez absolument pas trouver la tombe de Jim Morrison, de Edith Piaf ou encore celle d'Oscar Wilde ... ^^










lundi 1 novembre 2010

Les critiques de Belladouce






Les critiques de Joan

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