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mercredi 15 janvier 2014

[Critique livre/film] - "Shining" de Stephen king/Stanley Kubrick

Modus operandi un peu différent cette fois, puisque je vais faire la critique du livre ET du film. Parce que j'ai enchainé les deux, j'ai pu y voir beaucoup de différences.
J’adore Stephen King, autant il me gonfle quand il fait des descriptions de 10 pages autant le voir triturer et torturer ses personnages est un réel plaisir.
Après une pause conséquente, j'ai lu "la petite fille qui aimait Tom Gordon" il y a quelque temps et la magie a repris! En passant, je vous conseille ce dernier, il est vraiment excellent.
Zou!

Dans les deux cas, l'histoire est sensiblement la même. Jack, Wendy et leur fils Daniel vont habiter durant l'hiver à l'hôtel Overlook et des choses étranges s'y passent. Dans les grosses (GROSSES) lignes, rien de bien frappant, mais une fois qu'on à les deux en mémoire : les différences sont flagrantes.

Attention, ce poste contiendra forcement des SPOILERS! 

Commençons par le commencement: le livre!

 Titre original : The Shining

de Stephen King
Traduction de Joan Bernard (?)

Parution: (1979) 31 octobre 2007
Editeur : JC Lattès

ISBN : 9782253151623
Nb. de pages : 576 pages
Public : Adulte
Genre : Fantastique

Résumé
Situé dans les montagnes Rocheuses, l’Overlook Palace passe pour être l’un des plus beaux lieux du monde. Confort, luxe, volupté…
L’hiver, l’hôtel est fermé.
Coupé du monde par le froid et la neige. Alors, seul l’habite un gardien.
Celui qui a été engagé cet hiver-là s’appelle Jack Torrance: c’est un alcoolique, un écrivain raté, qui tente d’échapper au désespoir. Avec lui vivent sa femme, Wendy, et leur enfant, Danny.
Danny qui possède le don de voir, de ressusciter les choses et les êtres que l’on croit disparus.
Ce qu’il sent, lui, dans les cent dix chambres vides de l’Overlook Palace, c’est la présence du démon. Cauchemar ou réalité, le corps de cette femme assassinée? ces bruits de fête qui dérivent dans les couloirs ? cette vie si étrange qui anime l’hôtel?
Un récit envoûtant immortalisé à l’écran par Stanley Kubrick.
-
En un mot? choix

Mon avis
Jack Torrance boit, perdant son self contrôle en tabassant un homme, il est viré de son poste de professeur dans une université. Obligé d'accepter un boulot "alimentaire", il accepte de devenir (en compagnie de sa famille) le gardien du très beau et renommé "Hotel Overlook". Ce n'est pas ce qu'on pourrait appeler un calme, il est tout en colère rentrée et en fureur contenue. Un soir, il casse le bras de son fils, sans vraiment le faire exprès, mais en voulant lui donner une bonne raclé ... Danny à 3 ans (?). Après une grosse frayeur Jack décide d’arrêter l'alcool du jour au lendemain. Il tiendra 14 mois avant sa prise de fonction de "gardien".

Wendy est une belle femme blonde, qui encaisse tant bien que mal les dérives de son mari. Elle ira jusqu'à sous entendre qu'un divorce serait une solution pour en finir avec le problème "Jack", en lui laissant une dernière chance, elle réalise que sa famille doit passer avant tout. Elle est forte et même si la relation Danny/ Jack est presque fusionnel et qu'elle se sent écartée elle les aime tout les deux du fond du cœur.

Danny, c'est le petit garçon parfait par excellence. Il ne fait pas de bêtises, est sage comme une image et très intelligent. A son âge (5 ans) il semble capable d'avoir des raisonnements de "presque" adulte. Il comprend beaucoup de choses, mais surtout il voit et entend des choses. Son don "le shining" lui permet de se "brancher" psychiquement sur les gens qui l’entoure. Il est ainsi capable de savoir ce que ses parents pense ou de les sentir en pleine "réconciliation" sur l'oreiller ... etc. Mais plus que tout il voit des fantômes ou plus exactement des non-morts. Ces être morts depuis longtemps qui sont pourtant en chair et en os devant lui et qui ne lui veulent pas que du bien.
Il a un ami Tony, qui vit dans sa tête et avec qui il discute, ces moments sont toujours source d’inquiétude pour ses parents, parce qu'il entre en transe ou semble s'évanouir. Tony essaye de lui faire comprendre qu'il ne faut pas qu'ils aillent habiter à l'"Hotel Overlook" mais Danny ne sent rendra compte que trop tard et de toute façon que peut il faire?

Petit plus pour Dick Hallorann qui est le cuisinier de l’hôtel et qui lui aussi a le don. Après une petite conversation mentale avec Danny, des liens se créent et ils se promettent de se tenir au courant si jamais il arrivait malheur. Il prévient Danny et lui dit en substance : "n'entre jamais dans la chambre 217, il s'y passe de mauvaises choses".

3 personnages principaux, un Hôtel et voilà Stephen King à l'ouvrage. Fort de 526 pages le "Shinning" de Stephen King passe pourtant très vite. Si au départ on est plus intrigué par les capacités de Danny, on se retrouve rapidement à angoisser sur les futures découvertes dans l'hotel. Que cache réellement la chambre 217 et qu'est cette chose dans le tunnel de glace où Danny joue ... ? Autant de moments intenses qui pour certains sont vraiment effrayants. La femme de la chambre 217 et l'homme en costume de chien m'ont fait avoir des frissons ^^.
Le livre est ponctué de petites scènes à vous glacer le sang mais pas que. Il est aussi rythmé par des rituels plus basiques. Devoir faire baisser la pression du système de chauffage, Jack qui se souvient du mal qu'il a fait à son fils, l'envie d'alcool qui revient sans cesse le hanter, ses accès de colères de plus en plus fréquents, Danny traumatisé par quelque chose qu'il a vu ou encore Danny qui recommence à sucer son pouce. Des rituels qui au fur et à mesure se concentrent sur deux parties bien distinctes: l'alcool et la colère.
On en vient à se demander à quel moment Jack va griller un fusible. A quel moment il va perdre pied et faire ce que l’hôtel lui demande. La fin est magistrale et bien plus "burnée" que dans le film.

C'est une histoire rondement menée avec quelques temps morts pour nous permettre de souffler et surtout de fermer le livre et d'aller nous coucher! Le "encore un chapitre ..." prend tous son sens ici.
Et souvenez-vous du maillet de roque (la hache dans le film) il retentira encore dans le dernier de Stephen King: "Docteur Sleep" ;)

Le plus flippant : l'homme déguisé en chien, à quatre pattes dans un couloir ... brrrrr!

A lire? Absolument, c'est un Stephen King : stressant et angoissant. On devient vite accro!


  • Histoire: 8.5
  • Imagination, invention: 7
  • Personnages: 7.5
  • Ambiance générale du livre: 8/10
  • Lecture: 8/10
  • Présentation générale du livre (couverture, illustration...): 7/10
  • Addictivité: 8.5/10 

Ce qui donne: 7.79/10

et maintenant le film!
Titre original: The Shining

 
Date de sortie cinéma :
Réalisé par Stanley Kubrick
Acteurs: 
- Jack Nicholson est Jack Torrance
- Shelley Duvall, Wandy Torrance
- Danny Lloyd, Daniel Torrance
Distributeur : Warner Bros. France
Genre : Épouvante, horreur
Durée : 2h26 min

Interdit aux moins de 12 ans

 Synopsis (Allociné)
Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Danny, qui possède un don de médium, le "Shining", est effrayé à l'idée d'habiter ce lieu, théâtre marqué par de terribles évènements passés...

En un mot? REDRUM

Mon avis
Jack Torrance a trouvé un emploi à "l'hôtel Overlook", se mettant à l'écart du monde il espère pouvoir se mettre enfin à l’écriture. Ce n'est pas ce qu'on pourrait appeler un calme, il est tout en colère rentrée et en fureur contenue. Jack est alcoolique et avant sa prise de fonction il aura été sobre 7 mois.

Wendy est une grande godiche brune aux cheveux filasses et au regard glauque et qui lorsqu'elle ouvre la bouche ne sort que des banalités. Celle-ci, n'ayant visiblement pas de colonne vertébrale se laisse malmener par son mari, elle ne dit rien. On se demande bien comment Jack peut aimer être son mari. 

Danny, c'est le petit garçon parfait par excellence. Il ne fait pas de bêtises, est sage comme une image. Il a 5 ans et une particularité que ses parents ne semble pas connaitre : "le shining", il voit des fantômes ou plus exactement des non-morts. Ces êtres morts depuis longtemps qui sont pourtant en chair et en os devant lui et qui ne lui veulent pas que du bien.
Il a un ami Tony il parle, qui vit dans sa bouche. la communication s'effectue comme ça : Tony et Danny discutant.

Dick Hallorann est le cuisinier de l’hôtel et qui lui aussi a le don. Il est tout de suite attiré par l'enfant et essaye de lui parler du don, cette chose qu'ils ont en commun. Il prévient Danny et lui dit en substance : "Il n'y a rien dans la chambre 237, n'y entre pas!".

"Shinning" le film, c'est 2h26 mins d'images magnifiques et une atmosphère oppressante.
L'esthétique de l’hôtel est magnifique. Les toilettes rouges de la salle de gala et la chambre 237 sont simplement parfaits, pendant magnifié de l'horreur que peut inspirer l’hôtel.
Le film semble aborder un problème qui n’existe pas ou très peu dans le livre: la violence domestique, celle ci prend le pas sur l'amour que Jack peut avoir pour sa famille et est presque au centre de l'intrigue. Si on ne voyait pas de "fantômes" on pourrait jurer qu'il a disjoncté à cause de la solitude et de l'isolement. Il a l'air très vite submergé par la malfaisance de l’hôtel. Grosse différence avec le livre qui lui préfère accentuer la psychologie de jack qui se bat alternativement entre : "je vais les butter" et "je ne peux pas leur faire de mal je les aime trop".
Son alcoolisme est vaguement évoqué et son amour pour sa famille ne saute pas aux yeux. Assez rapidement dans le film on voit Jack prendre Danny sur ses cuisses pour un "câlin", mais il le regarde tellement méchamment qu'on craint pour la sécurité du petit. Jack Nicholson en fait des caisses pendant tout le film. Un peu plus de subtilité dans son jeu n'aurait pas été une mauvaise idée.
Point de départ différent pour un résultat quasi identique le film fait froid dans le dos. Les passages où Danny fonce avec son tricycle à travers tout l’hôtel sont les plus stressants que j'ai vus depuis pas mal de temps, les moments quasi silencieux (quand il roule sur les tapis) et ultra bruyants (quand il roule sur le planché) achèvent de nous mettre dans l'ambiance et BIM on tombe sur la paire de jumelle (des filles, pas les jumelles pour voir loin, se serait bizarre sinon ... quoique ... bref ...).

Petits détails:
- la chambre 217 dans le livre est devenue la chambre 237 dans le film. Petit mystère qui n'a visiblement pas de réponse.
- Jack et Wendy appellent leur fils : "Canard" dans la version française, en fait il s'agit d'une erreur de traduction. Les traducteurs ont compris "Duck" au lieu de "Doc", en référence à : "quoi de neuf docteur?"
- Jack utilise une hache, plus spectaculaire qu'un maillet de Roque, je vous l'accorde.
- La célèbre scène de l’ascenseur et la scène avec la paire de jumelle sont une invention de Kubrick.
Le plus flippant : la paire de jumelle qui dit :"Viens Danny! Viens jouer avec nous! Pour toujours ...".

A voir ? Oui, si on le considère comme une oeuvre "unique". Pris seul le film est très puissant, mais comparé au livre ... il est beaucoup moins fort.
  • Scénario: 6.5/10
  • Musique: 8/10
  • Acteurs: 6.5/10
  • Ambiance générale du film: 7/10
  • Décors/esthétique: 7.5/10
Ce qui donne: 7.1/10



Le livre : vous devriez déjà l'avoir déjà lu.
Le film : c'est une libre adaptation, trop d'éléments diffèrent du livre. Il faut garder à l'esprit que Kubrick a préféré les images choc et fortes plutôt qu'à l'angoisse pure et dure.

Chacun à leur manière a réussi à nous faire peur. Soit par des images chocs soit par des écrits très descriptifs et très visuels. Alors même si il sont bien différents, je ne saurais trop vous conseiller de les lire/voir pour vous faire votre propre idée.

Dans tout les cas, je n'ai qu'une envie : une nouvelle adaptation fidèle du livre et de sa suite "Docteur Sleep".

jeudi 14 février 2013

[Critique livre] - "Geisha" de Arthur Golden

Titre original : Memoirs of a geisha

de Arthur Golden
Traduction de Annie Hamel

Parution: 17 mai 2006
Editeur:  JC Lattès

ISBN:
- 978-2253117957
Nb. de pages: 604 pages


Résumé
À neuf ans, dans le Japon d'avant la Seconde Guerre mondiale, Sayuri est vendue par son père, un modeste pêcheur, à une maison de plaisir de Kyoto. Dotée d'extraordinaires yeux bleus, la petite fille comprend vite qu'il faut mettre à profit la chance qui est la sienne. Elle se plie avec docilité à l'initiation difficile qui fera d'elle une vraie geisha. Art de la toilette et de la coiffure, rituel du thé, science du chant, de la danse et de l'amour : Sayuri va peu à peu se hisser au rang des geishas les plus convoitées de la ville. Les riches, les puissants se disputeront ses faveurs. Elle triomphera des pièges que lui tend la haine d'une rivale. Elle rencontrera finalement l'amour...Écrit sous la forme de mémoires, ce récit a la véracité d'un exceptionnel document et le souffle d'un grand roman. Il nous entraîne au cœur d'un univers exotique où se mêlent érotisme et perversité, cruauté et raffinement, séduction et mystère.

En un mot? bataille

Mon avis:
Avant de vraiment commencer la critique de ce livre il faut savoir une chose. Une Geisha n'est pas une prostituée. Si la finalité de ce qu'elles font est identique, elle doit apprendre toutes les techniques artistiques et sociales qui feront d'elle une véritable Geisha et maitriser l'art : de la danse, de la musique, de porter convenablement le kimono, ou encore, de se maquiller, de se coiffer, la cérémonie du thé etc ... toutes ces choses qui visent uniquement à satisfaire les hommes.

Chiyo et sa sœur Satsu n'ont eu pas une enfance particulièrement facile, toutes les deux sont vendues alors qu'elles ne sont encore que des petites filles (par leur père qui ne peut subvenir à leurs besoins). L'une à une "okiya" (maison de Geisha) et l'autre à une maison de prostitution. Mais c'est la vie de Chiyo qui nous intéresse. Elle est belle et a une particularité qui attise les convoitises, les jalousies et les brimades: ses yeux bleu-gris, ce qui, au Japon c'est extrêmement rare. Malgré tout, Chiyo finira par devenir la geisha la plus célèbre du XX ème siècle, sous le nom de Sauyri, et cherchera toujours à se rapprocher de l'homme qu'elle aime.

L'histoire se lit très bien et la lecture est très fluide ce qui nous permettre une immersion complète dans l’œuvre. Petit plus, l'auteur a mis quelques mots japonais (cf: okiya: maison de Geisha). C'est avec un plaisir non dissimulé que l'on découvre le Kyoto de l'époque et la vie des Geisha. Personnellement je ne connaissais pas grand chose ou des choses erronées (par exemple : que les Geisha étaient des prostituées de luxe ... c'est dire si j'étais loin du compte!). Bien que l'histoire soit totalement fictive, Arthur Golden s'est fortement inspiré de la vie de Mineko Iwasaki, une célèbre Geisha du XX ème siècle. Cette dernière a elle même écrit ses mémoires sous le titre : Ma vie de geisha.

Les personnages sont tous très bien décrits et leur caractères assez savoureux. Chiyo est une personne attachante et vive, on ne peut que tomber sous son charme. L'ambiance est captivante et empreinte d'un charme désuet, agrémentée d’une certaine touche t’interdit. Mais on a rien sans rien, le livre fait un peu plus de 600 pages ... rassurez-vous, la vie de Chiyo est tellement prenante que l’on ne les voit pas passer.

A lire ou pas? Oui, car l'auteur nous raconte un passé, des coutumes, des complots et des intrigues... dans un Kyoto qui n'existe plus. Ce roman vaut franchement le coup !
  • Histoire: 8.5/10
  • Imagination, invention: 9/10
  • Personnages: 9/10
  • Ambiance générale du livre: 8/10
  • Lecture: 9.5/10
  • Présentation générale du livre (couverture, illustration...): 7.5/10
  • Addictivité: 9/10 

Ce qui donne: 8.64/10

mardi 23 octobre 2012

[Critique livre] - "Cinquante nuances de Grey" de E.L James

Titre original : Fifty shades of grey
de  Daniel Handler
Traduction de Denise Beaulieu

Parution: 17 octobre 2012
Editeur: JC Lattès
ISBN: 978-2709642521
Nb. de pages: 560 pages

Cible: Jeune adulte

Résumé 
Lorsque Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête.

Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble.

Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets…

En un mot? surévaluer

Mon avis  
 "Cinquante nuances de Grey" c'est le livre du moment, le must have. Celui qu'il faut avoir lu ou qu'il faudra absolument avoir lu pour la prochaine soirée fille. Accessoirement il vous donnera aussi des idées (ou pas) pour vos prochaines parties de jambes en l'air ....... C'est vrai que dans ce monde de brut, se recentrer sur le sexe et les attentes de son/sa partenaire peut être un choix intéressant. J'ai l'impression de vous vendre du rêve en disant ça, enfin, c'est plutôt tout le foin qui est autour de ce livre qui vous vend du rêve. Comme si 80 000 des lectrices (il ne faut pas se mentir) (juste en France) faisaient de ce roman un gage de qualité.

Non, non, non et re-non.

Même si le livre est avant tout destiné à la tranche "maman" de la population il faut savoir que des jeunettes (qui n'ont probablement pas encore connu le loup) le lisent aussi. Sur ce sujet je dirais seulement qu'avant de savoir danser il faut apprendre à marcher...

Anastasia ne connait rien au sexe, elle ne s'est même jamais touchée (étrange), elle est complètement vierge. Vous voyez déjà le tableau? Quel plus gros fantasme pour un homme que de déflorer une femme? (à part coucher avec deux lesbiennes?) . Ok, Christian l'ignore mais tout de même, quel joli cadeau...

La scène de la "première fois" d'Anastasia m'a dérangée. Premièrement, on dirait qu'elle a fait ça toute sa vie ... deuxièmement, Christian n'est pas super doux ... troisièmement elle réussit l’exploit d'avoir un (ou deux je ne sais plus) orgasmes. Bon les filles levez la main que je compte pour savoir combien d’entre vous on eu ce genre de "première fois"! C'est pas franchement crédible mais passons après tout c'est un roman.
J'entends parler de vampires ... Comment ça les vampires ne sont pas crédibles non plus?!

C'est une écriture brute, très masculine avec beaucoup de clichés et quelques aberrations. Mais ce qui vous intéresse surtout c'est: "alors les scènes de sexes...?", "elles sont vraiment hard?", "C'est vraiment du SM?". Oui il y a du SM mais c'est surtout en préliminaire et c'est du SM gentil. Bizarrement les scènes de sexes en elles même semblent plutôt bâclées, beaucoup moins de détails et beaucoup plus rapides. Comme si une fois passée la partie "salace" il fallait finir vite. Dommage. Et puis ils n’arrêtent pas de coucher ensemble c'est affolant.

Christian est un riche patron, séduisant, mystérieux, il fait du planeur, pilote un hélicoptère et p-e même un jet (j'ai pas fait attention) et à les mains qui le démangent. Il aime châtier, c'est un dominant, tout son être suinte de "je-suis-plus-fort/beau-que-toi-baisse-les-yeux-que-je-te-baise". Il est la nuit.

Ana elle, est jeune, inexpérimentée, innocente, elle est le jour, la lumière.

L'homme riche/beau/viril/qui baise comme un dieu domine la femme belle/jeune/inexpérimenté, c'est un schéma relativement basique. Mais qui fonctionne toujours, j'ai pas grand chose à y redire sauf que nous sommes en 2012 et qu'il serait p-e temps de trouver une autre soluce. Parce que le monde de Disney nous fait rêver mais c'est très loin de la réalité.

Niveau écriture on peut le comparer à ... Twilight, d'ailleurs l'auteur ne s'en cache pas. Elle s'est librement inspirée de la saga. Si vous êtes un temps soit peu attentifs vous trouverez des similitudes, mais ce n'est pas une transposition SM de Twilight ne vous inquiétez pas ;) , c'est plus dans l'attraction et dans l'attitude de nos deux héros.

Quand je me relie j'ai l'impression de démonter le livre. Je vais vous dire, outre le sexe, la romance entre Christian et Anna est mignonne comme tout. Elle me fait penser à Twilight version adulte. J'ai adoré lire ce livre, j'adore qu'il soit directif avec elle, j'aime qu'elle ne soit pas soumise ... etc. C'est un feeling et il est bon. Je me demande bien comment ils vont se débrouiller pour adapter le livre en film par contre.

Voilà pour résumer ce livre: c'est très sexuel (plutôt cru par moment) et en même temps super gnangnan.
A lire ou pas? Pour cette fois je ne vais pas trop me mouiller (LOL) ... à vous de voir si le sujet vous tente ;)
  • Histoire: 5.5/10
  • Imagination, invention: 4.5/10
  • Personnages: 6.5/10
  • Ambiance générale du livre: 8/10
  • Lecture: 8.5/10
  • Présentation générale du livre (couverture, illustration...): 7/10
  • Addictivité: 9/10

Ce qui donne: 7/10

mardi 9 novembre 2010

[Critique Livre] - "Les âmes vagabondes" de Stephenie Meyer

Titre original: The host

de Stephenie Meyer
Paru le: 10/2008
Éditeur: editions-jclattes
Poche: 617 pages
Collection: Black Moon
ISBN: 978-2012010673

Les Âmes vagabondes (The Host) est le premier roman pour adulte de Stephenie Meyer publié en 2008 aux éditions Lattès. Il a rencontré le même accueil que sa célèbre saga des Twilight.

Résumé
Melanie Stryder est une rebelle.
Notre Terre a été envahie par un ennemi invisible. Petit à petit, les âmes vagabondes s’emparent du corps des hommes en neutralisant leur esprit. La quasi-totalité de l’humanité a ainsi succombé.
Melanie Stryder fait partie du dernier groupe d’hommes libres. Lorsqu’elle est capturée par les Traqueurs, on lui insère Vagabonde, une âme exceptionnelle qui a déjà connu plusieurs corps. Elle sait les difficultés d’envahir un humain hostile : les émotions dévastatrices, le tumulte des sens, les souvenirs trop vifs. Et Vagabonde rencontre un obstacle supplémentaire : l’esprit de l’ancienne propriétaire résiste.
L’âme explore les souvenirs de Melanie dans l’espoir de découvrir l’endroit où se cachent les derniers résistants humains. Mais à la place de ces informations, Melanie submerge Vagabonde par les images de l’homme qu’elle aime – Jared, un humain encore en cavale. Incapable de se dissocier des pulsions de son corps d’emprunt, Vagabonde commence à aimer l’homme qu’elle est censée livrer aux autorités. Face aux pressions extérieures, Melanie et Vagabonde se retrouvent alliées malgré elles ; commence alors pour elles la quête incertaine et périlleuse de cet homme dont elles sont toutes deux amoureuses.

Mon avis
Livre très agréable à lire, fluide, on se laisse facilement prendre dans l'histoire. Je pense que "The Host" (les âmes vagabondes en français) est mieux écrit que Twilight, pardon aux ultra-fans. Les personnages sont "sympathiques". L'histoire tient bien la route. Pour ma part et comme d'habitude je suis déçue de la fin (un peu facile), mais il devrait y avoir une suite alors je laisse le bénéfice du doute à Stephenie Meyer... La couverture est réussie, sobre , j'aime le reflet irisé de la couverture (en ce qui concerne la première et grande édition), la "poche" n'a pas beaucoup d'intérêt. Je le conseille si vous aimez la SF ... ou alors par curiosité?... Vous ne serez pas déçus!
Extrait ici

  • Histoire: 7.5/10
  • Imagination, invention: 6.5/10
  • Personnages: 7/10
  • Ambiance générale du livre: 8/10
  • Lecture: 8/10
  • Présentation générale du livre (couverture, illustration...): 8/10
Ce qui donne: 7.5/10
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