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dimanche 15 décembre 2013

[Critique film] - "Lovelace" de Rob Epstein et Jeffrey Friedman

Titre original : Lovelace


Date de sortie :
Réalisé par Rob Epstein et Jeffrey Friedman
Acteurs
- Amanda Seyfried est Linda Lovelace (Gorge profonde)
- Peter Sarsgaard : Chuck Traynor
- Sharon Stone : Dorothy Boreman
- Robert Patrick : John J. Boreman
...
-
Genre : Biopic
Durée : 1h33min
Distributeur : Hélios Films

Synopsis
A la fin des années 60, Linda étouffe au sein de sa famille que sa mère, aussi rigide que ses principes religieux, dirige d’une main de fer. C’est une belle fille de 20 ans, prête à embrasser la vie avec enthousiasme malgré sa timidité et sa naïveté.
Quand elle rencontre Chuck Traynor, elle ne résiste pas à son charisme viril, quitte le domicile familial pour l’épouser et fait auprès de lui l’apprentissage d’une liberté qu’elle soupçonnait à peine.
Chuck la persuade de ses multiples talents et l’incite à se laisser filmer lors de leurs ébats. Amoureuse et soumise, elle accepte de jouer quelques scènes d’un film pornographique.
Quelques mois plus tard, en juin 1972, la sortie sur les écrans de GORGE PROFONDE fait d’elle du jour au lendemain une star unique.
Vivement encouragée par Chuck, Linda saisit à bras-le-corps sa nouvelle identité de reine de la liberté sexuelle.





 
En un mot? peur

Mon avis
Si je vous dis "Gorge profonde" à quoi vous pensez là tout de suite? Combien pensent au nom de code de l'informateur qui fit tomber Nixon? Et combien d'entre vous pensent à Linda Lovelace, la star porno (avec un seul film à son actif : HouHouuu) de "Deep Throat"des années 70?

Évidemment "Lovelace" parle de Linda Lovelace "la star", que le monde entier connaît sinon pour avoir vu le film au moins pour en avoir déjà entendu parlé. Ce film de 25 000 dollars et tourné en six jours a fait de Linda une star mondialement connu. 
Moi, sortie du film je n'y connaissais rien à Linda, c'est donc vierge de tous préjugés que j'ai vu ce film et c'est assez simple : j'ai adoré!
Tout d'abord ce n'est pas un biopic dans sa forme classique qui nous est présenté mais un film en deux parties. La première commence plus ou moins au moment ou elle rencontre son futur mari Chuck Traynor et la seconde commence tout de suite après son mariage. Ça commence par une histoire banale d'une fille-femme se transformant "tel un bouton de rose" pour devenir actrice porno, belle et forcément épanouie et .... le film bascule, on rembobine les scènes qu'on vient de voir pour nous les montrer différemment.
Deux facettes de l'histoire s'imbriquant pour ouvrir la compréhension au spectateur. La face que tout le monde connaît et le coté plus intime qui a conduit Linda à devenir "star".
Parce que la vie de Linda n'a pas franchement été rose. Battue, violée, menacée de mort, vendue à la prostitution, forcée de faire un film X, Linda encaisse tout et ne montre rien. Il lui faudra quelques années avant de pouvoir s'en sortir et surtout de pouvoir en parler (biographie réalisé sous détecteur de mensonge pour savoir si elle disait vrai ...)
Sa mère jouant un grand rôle (Sharon Stone) dans l'histoire puisque quand Linda la supplie de l'héberger quelques jours après une dérouillée de son cher et tendre mari, elle ne trouve rien d'autre à lui dire que (en gros): "c'est sûrement ta faute, tu dois obéir à ton mari et le remercier de prendre soin de toi". Ambiance. Même avec son statut de star et les "fautes visibles" qu'elle porte sur le corps (bleus et griffures) personne ne lui vient en aide.
Avec un gros travail coté lumière, grain de photo (qualité comme dans les années 70) et au niveau costume ce film semble tout droit sorti de cette décennie où tout était permis, rien interdit.

Gros travail de recherches aussi, (un maillot de bain et un bleu sur la jambe comme dans le vrai film, pour ne citer que cela) "Lovelace" fait plaisir à voir, par sa fraîcheur du début. La fin virant légèrement sur du basique pas très intéressant et p-e un peu tire larme. Si ils avaient approfondi un peu les réalisateurs auraient pu nous parler de l'autre Linda, celle qui se battait contre la pornographie en général (actrice repentie) et qu'elle était devenue une figure importante du mouvement féministe. Hey ouais.

Du coté des acteurs, on retiendra surtout la performance d'Amanda Seyfried en femme terrorisée et pourtant super forte face à ce qu'elle encaisse, qui l'eut cru! Elle sait jouer!! Juste après Peter Sarsgaard en enfoiré de première classe qui cache sa vraie nature. La myriade de second rôle Robert Patrick (John J. Boreman ), Chris Noth (Anthony Romano) , Wes Bentley (Larry Marchiano ), James Franco (Hugh Hefner, plus vrai que nature), Adam Brody (Harry Reems ) et Chloë Sevigny (une journaliste) fait plaisir à voir.

Pour les "passionnés", même si le sujet traite d'une femme dans le milieu du X, vous ne la verrez pas au "travail" (pas de fellations ou autre d’ailleurs) pour cela je vous invite à regarder le film original. Ce n'est pas une biographie de Linda Lovelace pendant sa période "actrice porno super bandante" mais Linda avant/pendant et après le porno. Je ne doute pas un seul instant que vous auriez beaucoup plus aimé le film avec des scènes explicites cela dit ...
Moi je suis allée voir ce film pour connaître l'histoire de Linda pas pour la voir tailler des pipes.

A voir ? Absolument, il est entré dans mon top 10 de l'année, c'est dire si je le conseille chaudement.
  • Scénario: 8.5/10
  • Musique: 7/10
  • Acteurs: 8.5/10
  • Ambiance générale du film: 9/10
  • Décors/esthétique: 9/10
Ce qui donne: 8.4/10 

 

dimanche 28 avril 2013

[Autour du film] - "Vanishing waves" de Kristina Buozyte

Titre original : Aurora

Date de sortie cinéma :
29 mai
Réalisé par Kristina Buozyte

 Acteurs:
- Jurga Jutaite est Aurora
- Marius Jampolskis , Lukas
- Rudolfas Jansonas, Jonas
...

Distributeur : Hélios Films

Genre : SF, romance
Durée : 1h35 min
-
-
Synopsis
Lukas, un jeune scientifique, participe à une expérience inédite dans le domaine de la recherche neurologique : entrer en communication avec l’esprit d’une femme plongée dans le coma à la suite d’un accident de voiture. Au début, il ne perçoit que des sons et des images confuses, avant de rencontrer la femme inconnue, qu’il nomme Aurora. Contrevenant aux règles du protocole de recherche, il cache sa découverte au reste de l’équipe scientifique. A chaque nouvelle connexion, Lukas plonge davantage dans l’univers fantasmatique d’Aurora, avec laquelle il développe une relation exclusive et fusionnelle, en marge du monde réel.
Mais ce que Lukas prend pour un amour partagé, dans cet autre monde, repose en fait sur une méprise : Aurora croît reconnaître en Lukas son amant, tué dans l’accident. Un passé lourd de menaces s’interpose peu à peu entre eux.


En un mot? Onirique

Mon avis
Un film Lituanien ça peut faire peur, mais, on ne découvre jamais rien si on reste confiné aux blockbusters US ou aux comédies décalées Anglaises, on fait vite le tour. Du coup je me suis dit: Vanishing waves? Film Lituanien? Pourquoi pas...
A la sortie de la projection j'étais pour le moins pensive. Comment raconter un rêve? 5 jours plus tard je n'ai toujours pas la réponse.
Je ne dis pas que ce film est un rêve, je parle plutôt des passages dans "l’esprit du patient comateux". Parce que ce sont ces passages là qui font la force du film. Et rien d'autre.

Si l'histoire de base est pour le moins intéressante, les dialogues sont fades au possible. Pourtant le pitch et la bande annonce étaient prometteurs, mais le scénario n'est pas franchement à la hauteur. C'est dommage, c'est comme s'il manquait quelque chose, un petit détail qui aurait fait la différence.
Il y a un coté "Cheap" dans le réel (le matériel des scientifiques fait un peu peur) et minimaliste dans "les visions" (tout à l'air vide et super froid).

Passons rapidement sur la musique, tantôt Pop tantôt classique, la musique soutient les images sans les encombrer. Coté acteurs, ce n'est surement pas fait exprès mais je suis restée scotchée sur les grains de beauté de 12 cm qu'ont les deux acteurs principaux ... oui, il m'en faut peu. Sinon, rien de particulier à dire.

L'ambiance est tour à tour: angoissante, calme ou intrigante. Une vraie réussite. L'ambiance est différente que l'on soit dans le réel ou bien dans l'esprit de la personne dans le coma. On ne peut vraiment pas se tromper, les deux ambiances étant radicalement différentes.

Pour finir: la bonne surprise du film. Les images, elles sont belles et toujours extrêmement recherchées!  Pour la partie la plus intéressante (celle de la personne dans le coma) les images sont léchées à l’extrême. C'est beau, simplement. A part la salle où se passe l'expérience, aucun décor ne se répète. A chaque fois on découvre un nouveau "cadre", c'est agréable de se demander ce que le réalisateur nous réserve encore.
Par contre il y a quelques plans en images de synthèses (particulièrement longs) qui donnent envie de vomir. Comme quand vous regardiez une musique sur le Lecteur Windows Media ^^ , c'est assez désagréable.

Les trucs en moins
- Les longs plans-séquences en image de synthèse qui donne envie de vomir.
- Je ne comprends pas cette manie de prendre en gros plan une prise de sang .... je ne me l’explique pas.
- Je n'aime pas la fin ...
-
A voir ? Oui parce qu'il est beau, non parce qu'il n'a aucune consistance. Débrouillez-vous avez ça ^^
  • Scénario: 5/10
  • Musique: 6/10
  • Acteurs: 7.5/10
  • Ambiance générale du film: 8/10
  • Décors/esthétique: 7/10
Ce qui donne: 6.7/10  

VANISHING WAVES a film by Kristina Buožytė... par reelsuspects

Méliès d'Or - Festival International du Film Fantastique Sitges 2012
Meilleur Film
 - Fantastic Fest Austin 2012
Mention Spéciale du Jury - Festival du Film Karlovy Vary 2012
L'Etrange Festival - Paris 2012
Festival du Film Fantastique - Gerardmer 2013 
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