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jeudi 29 octobre 2015

[Critique film] - "Mad Max : Fury Road" de George Miller

Titre original : Mad Max : Fury Road



Date de sortie :
Réalisé par George Miller
Acteurs     
Tom Hardy, Charlize Theron, Nicholas Hoult
...
-
Genre : Anticipation
Durée : 2h01min
Distributeur : Warner Bros. France

Le film présenté hors-compétition au Festival de Cannes 2015

Synopsis

Hanté par un lourd passé, Mad Max estime que le meilleur moyen de survivre est de rester seul. Cependant, il se retrouve embarqué par une bande qui parcourt le désert à bord d'un véhicule militaire piloté par l'Impératrice Furiosa. Ils fuient la Citadelle où sévit le terrible Immortan Joe qui s'est fait voler un objet irremplaçable. Enragé, ce Seigneur de guerre envoie ses hommes pour traquer les rebelles impitoyablement…


En un mot? Vroummm (oui, c'est un mot ^^)

Mon avis 
Dans mon monde il y a ceux qui connaissent la trilogie Mad Max (Mad Max, Mad Max 2, Mad Max : Au-delà du dôme du tonnerre) et les autres. Mad Max est culte pour moi, tout personnellement parce que ma mère me les a fait connaître, je la soupçonne d'être secrètement amoureuse de Mel Gibson (elle m'a fait le même coup avec "L'arme fatale" ... et aussi parce que le tout premier Mad Max est bien stressant, tout ce passe trop bien pour que de grosses saloperies leurs tombent pas sur la tronche et ça  loupe pas. Question "mochitude dans ta vie", Max il encaisse grave. Alors quand j'ai su qu'il y avait un nouveau Mad Max en préparation j'ai eu un peu peur, quand j'ai su que Miller prenait les choses en mains j'ai été rassurée et quand j'ai vu la bande-annonce, j'ai été ravie.

Carton plus que prévisible au box office (rapport à "ceux qui connaissent" et les autres), ce Mad max n'est pas une suite, mais bien un nouveau film. Pas forcé de voir les précédents (mais vous ratez quelque chose, sauf pour "Mad Max : Au-delà du dôme du tonnerre", qu'est pas top du tout), on comprend très rapidement que max est bien entamé du bulbe et qu'il est traumatisé pour longtemps. 
Même si le film dure un tout petit peu de 2h, George Miller a décidé de mettre le paquet dès la première minute, suivront quelques rares pauses (bienvenue) et fini sur un bouquet final qui doit bien durer 30 min à lui tout seul. Ce film se regarde comme un feu d'artifice.
"Mad Max : Fury Road" se décompose en 3 parties bien distincte, la tension monte en puissance au fur et à mesure pour devenir particulièrement présente sur la dernière partie, ça devient ultra violent. Même moi qui avale du film au km, Miller à réussit à me stresser.

On notera que 80% des effets du film sont fait sans trucages informatiques, je trouve ça admirable, en plus c'est réussi et bon sang comme ça fait du bien!

Coté acteur, j'ai entendu des critiques sur le peu de dialogue de Tom Hardy. On va remettre les choses à plat, déjà Hardy est bon, mais on a pas affaire a un film de Woody Allen, qui se tripote en s'écoutant parler, c'est pas exactement pour ça qu'on aime dans les Mad Max, c'est pour l'action, pas pour des dialogues à rallonge. Faire passer une émotion par le regard est tout aussi important que la parole. C'est vrai qu'il ne parle quasiment pas, mais ça ne dérange pas, j'vous jure! Et c'est tout aussi vrai que le scénario casse pas trois patte à un canard ^^
On ne peut pas passer à côté de l’autre personnage qui est presque plus important que Max, je veux parler de: Furiosa, interprétée par Charlize Theron, une sorte de lieutenant guerrière qui aide les épouses de luxe d'Immortan Joe à s'enfuir et qui sera à l'origine de la course poursuite dans le désert. Katniss (Hunger Game) peut bien aller se rhabiller, Furiosa, met tout le monde à genoux, même Mad Max est moins fort/solaire à côté d'elle. C'est une bombasse qui sait se battre et qui n'a peur de rien.
En passant, le personnage de Nux, interprété par Nicholas Hoult est très plaisant à voir.

Les point + : Le guitariste le plus cool que la terre est jamais porté, les Warboys, les épouses de luxe, L'impératrice Furiosa, la multitude de trouvailles personnage/arme/voiture du film ... le film.

Le point - : le méchant, Immortan Joe, pas assez méchant finalement.

A voir ? Oui, c'est une claque visuel, plus de 30 ans après le premier Mad Max, George Miller s'est fait plaisir en faisant ce film et il nous le communique avec générosité!
  • Scénario: 5.5/10
  • Musique: 8/10
  • Acteurs: 8.5/10
  • Ambiance générale du film: 9.5/10
  • Décors/esthétique: 8.5/10
Ce qui donne: 8/10
Et pour info le spray chromé des Warboys est en vente, par certaine qu'il vous emmène au Valhalla mais vous ferrez fureur en soirée avec ça ^^ :  Wilton Silver Color Mist

jeudi 4 juin 2015

[Critique film] - "San Andreas" de Brad Peyton

Titre original : 

Date de sortie cinéma : 27 mai 2015
Réalisé par Brad Peyton

Acteurs:
- Dwayne Johnson, Carla Gugino, Alexandra Daddario
...
Distributeur :
Genre : Catastrophe
Durée : 1h54min

Synopsis

Lorsque la tristement célèbre Faille de San Andreas finit par s'ouvrir, et par provoquer un séisme de magnitude 9 en Californie, un pilote d'hélicoptère de secours en montagne et la femme dont il s'est séparé quittent Los Angeles pour San Francisco dans l'espoir de sauver leur fille unique. Alors qu'ils s'engagent dans ce dangereux périple vers le nord de l'État, pensant que le pire est bientôt derrière eux, ils ne tardent pas à comprendre que la réalité est bien plus effroyable encore…


En un mot? faille
Mon avis
Dans les films catastrophe, il y a quelques petites choses OBLIGATOIRE. Évidement il doit y avoir beaucoup de destructions (plus y en a mieux c'est), les gens s’entre-aide et les animaux survivent (aucune dérogation possible) ... bien sur il y en a d'autres mais c'est un bon départ pour savoir si oui ou non le film sera à la hauteur.
"San Andreas", l'est-il? OUI! Il a absolument tous les ingrédients. Ici c'est la faille de San Andreas (rapport au titre, si jamais vous ne saviez pas ...) dont il est question. Cette faille menaçant régulièrement la Californie et qui finira bien un jour ou l'autre à faire du grand spectacle, catégorie "ça va chier pour pas mal de monde et on va bien foutre le bordel avec nos deux plaques qui font un high five" dans le top 5 des catastrophes naturelles ... Mais revenons au film. Images de toutes beauté d'une terre qui est littéralement secouée de spasmes (on voit des vagues), vue physique de la force d'un tremblement de terre (une femme est projetée plusieurs fois sur le sol) ou encore des plans large vu de haut, "San Andreas" utilise de nouvelle manière de montrer un tremblement de terre pour ouvrir la porte a un genre peu usité par Hollywood : les films catastrophes. C'est une fusion de "2012" et de "le jour d'après", en légèrement moins bon. Plus réaliste et plus destructeur que "Into the storm" même si le sujet diffère, ce film conserve presque tout les archétypes de son genre. Pas une flèche côté scénario (qui peut réellement en douter?) mais assurant côté destruction on passe à très agréable moment.

En parlant d'agréable moment ou pas ... On pourrait parler de "The Rock" (Dwayne Johnson), le héros de l'histoire, capable de faire à peu près tout sans suer mais toujours prêt à rouler à fond des mécaniques (j'entends presque les vroum-vroum quand il marche), mais il assure en Papa sauveur qui sait tout conduire et n'a peur de rien. Puisque qu'on est dans la "mécanique", je dois confesser mon incrédulité quand je me suis rendue compte du nombre de "transports" utilisés dans le film. Il doit y avoir un deal avec quelques promoteurs c’est pas possible autrement, on dirait un film de propagande, en effet, ils utilisent tour à tour: un bateau, un avion, un hélicoptère, une voiture ... manquait: le vélo, la moto, le dirigeable et c'était bon.

Et en ce qui concerne les autres acteurs blablabla et puis il y a Alexandra Daddario, la bombasse (ses yeux!) qui pour une fois n'est pas potiche et sait réfléchir (amen). On va résumer en disant qu'ils ont tous bien bossé, mais que le genre même du film n'incite pas tellement à une explosion de talents.

Le point + : les détails ...

Le point - : il n'y a pas de bouquet final, je suis déception et le tsunami qui n'a pas lieu d'être (le séisme aurait dû être en mer pour qu'il puisse exister, hors la faille ce trouve en Californie, dans les terres ^^)

A voir ? Oui, bien meilleur que "Black Storm", "SanAndreas" a tous les ingrédients d'un film catastrophe ;)

Au prochain qui fulmine parce que : "y a pas de scénario" ma seule réaction sera de vous talocher le derrière de la tête et de vous dire: MAIS TU VAS VOIR UN FILM CATASTROPHE PAS LE DERNIER HAENECKE, CE QU'ON VEUT VOIR C'EST DE LA DESTRUCTION POINT BARRE. Vous êtes prévenus.
  • Scénario: 5/10
  • Musique: 7/10
  • Acteurs: 7/10
  • Ambiance générale du film: 8/10
  • Décors/esthétique: 9/10
Ce qui donne: 7.2/10


Pour aller plus loin dans le genre "film catastrophe", je vous invite à vous rendre sur cette page Wiki : http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_films_catastrophe

lundi 6 octobre 2014

[Autour du film] - "Annabelle" de John R. Leonetti

Titre original : Annabelle

Date de sortie :
Réalisé par John R. Leonetti
Acteurs     
Annabelle Wallis, Ward Horton, Alfre Woodard
...
-
Genre : Epouvante
Durée : 1h38min
Distributeur : Warner Bros. France

Synopsis
John Form est certain d'avoir déniché le cadeau de ses rêves pour sa femme Mia, qui attend un enfant. Il s'agit d'une poupée ancienne, très rare, habillée dans une robe de mariée d'un blanc immaculé. Mais Mia, d'abord ravie par son cadeau, va vite déchanter.
Une nuit, les membres d'une secte satanique s'introduisent dans leur maison et agressent sauvagement le couple, paniqué. Et ils ne se contentent pas de faire couler le sang et de semer la terreur – ils donnent vie à une créature monstrueuse, pire encore que leurs sinistres méfaits, permettant aux âmes damnées de revenir sur Terre : Annabelle…

© - Warner Bros. France

En un trois mots? BOUH!
Mon avis
On voudrait ne pas le faire et puis finalement on y est arrivé quand même, la comparaison avec "The Conjuring" est obligatoire. Sorti moins d'un an après "The Conjuring", "Annabelle" se prend une belle gamelle dans mon estime. Il faut dire que James Wan avait mis la barre très haute, John R. Leonetti n'est pas à la hauteur. Dommage.
Si il y a bien un truc qui m'agace ce sont les jump scare, à quel moment de l'histoire du cinéma, les fainéants ont prit le dessus? Pourquoi s’embêter à faire un scénario un peu propre et flippant alors qu'on peut simplement les faire sursauter? Un film qui fait sursauter ne fait pas peur, hors si je vais voir un film d'horreur je m'attends (CQFD) à faire des cauchemars pendant au moins 3 jours. Je vous garantis sur facture (ticket de ciné) que vous allez sursauter, pas moins de 5 fois minimum, mais vous n'aurez pas peur!

"Annabelle" est mollasson à commencer, le rythme n'y est pas, une petite flip et hop le soufflet retombe pour 10 bonnes minutes de blabla. Pas que ça me dérange, mais un peu quand même. Contrairement à "The Conjuring" qui n'était qu'escalade et monté en pression, "Annabelle" se contente de singer "Rosemary's Baby" et ce jusque dans l'ambiance. Sur ce point là, je dirais "heureusement", sinon le film n'aurait eu aucun intérêt!
Si le film s'appelle "Annabelle", la poupée n'est pas pour autant pas une réplique de Chucky, ce n'est pas d'elle qu'il faut avoir peur. C'est une chose plutôt positive, mais du coup elle n'a qu'un rôle assez dérisoire et est un faire valoir pour quelque chose de plus gros. 
De toute façon, je n'aimerais pas avoir cette poupée chez moi, on ne sait jamais. Surtout que si on la jette à la poubelle, elle rapplique direct dans votre salon ...

Mais "Annabelle" n'est pas complètement raté. Il y a bien une scène qui vaut son pesant d'or: la scène de la cave. Quand vous aurez vu le film, n'hésitez pas à m'en parler en commentaire... Cette séquence qui doit durer en tout 10mins (et encore je vois large) m'a rappelée, combien je détestais les caves. De la lumière épileptique, du noir, des bruits flippants, un ascenseur qui n’obéit pas et un escalier, j'y pense encore. Si tout le film avait pu être de cet acabit! Surtout si on la compare au reste du film. Est-ce que James Wan est passé par là pour la réaliser?
Il n'y a aucune subtilité, tout est montré. Dans "The Conjuring" il y avait cette scène où la gamine est terrifiée par ce qui se cache derrière une porte, flippant et angoissant à souhait. Dans "Annabelle" l'imagination ne travaille pas. Les "démons" sont montrés, bien visibles et pas du tout subtils.

L'autre point positif concerne les clins d’œil à "The Conjuring" qui ponctuent le film. Il y en a quelques uns vous ne devriez pas les rater, je rappelle que la subtilité n'est pas au rendez-vous ^^

Finalement, "Annabelle" est un gros plantage, qui devrait ravir les fans de "Paranormal activity" et autres adeptes du Jump scare, mais décevoir ceux qui s'attendent à avoir peur pour de vrai.
N'est pas James Wan qui veut. Copier n'est jamais se rapprocher de la référence.

A voir? Si sursauter, vous satisfait ... sinon, attendez le prochain Conjuring...
P.S: un concours a lieu en ce moment sur Twitter ;)

  • Scénario: 4.5/10
  • Musique: 6.5/10
  • Acteurs: 7/10
  • Ambiance générale du film: 6/10
  • Décors/esthétique: 8/10
Ce qui donne: 6.4/10
-

lundi 18 août 2014

"Jupiter Ascending" de Andy Wachowski , Lana Wachowski

Titre original : Jupiter Ascending



Date de sortie : 04 février 2015
Réalisé par Andy Wachowski , Lana Wachowski
Acteurs     
Mila Kunis , Channing Tatum , Sean Bean
...
-
Genre : Science-fiction
Durée : ?
Distributeur : Warner Bros. France

Synospis
Née sous un ciel étoilé, Jupiter Jones est promise à un destin hors du commun. Devenue adulte, elle a la tête dans les étoiles, mais elle enchaîne les coups durs et n'a d'autre perspective que de gagner sa vie en nettoyant des toilettes. Ce n'est que lorsque Caine, ancien chasseur militaire conçu génétiquement, débarque sur Terre pour retrouver sa trace que Jupiter commence à entrevoir le destin qui l'attend depuis toujours : grâce à son empreinte génétique, elle doit bénéficier d'un héritage extraordinaire qui pourrait bien bouleverser l'équilibre du cosmos...


mercredi 4 juin 2014

[Autour du film] - "Godzilla" de Gareth Edwards II

Titre original: Godzilla


 
Date de sortie cinéma :
Réalisé par Gareth Edwards II
-
Acteurs:
- Aaron Taylor-Johnson est Ford
- Elizabeth Olsen est Elle Brody
- Bryan Cranston est Joe Brody
...
Distributeur : Warner Bros. France
Genre : Science fiction
Durée : 2h3min

 Synopsis
Le monstre le plus célèbre au monde devra affronter des créatures malveillantes nées de l’arrogance scientifique des humains et qui menacent notre existence.
Remake de Godzilla

© - Warner Bros. France

En un mot? déception

Mon avis
La nature aura toujours le dessus sur nous, elle saura d'elle même créer la balance pour que les forces soient équilibrées. Jamais nous ne parviendrons à la maîtriser, c'est parti de ce postulat que Gareth Edwards signe le dernier de la bande (une trentaine de films depuis 1954) et réalise le premier d'une tétralogie (on vient de l'apprendre) sur le plus grand et et le plus connu des monstres japonais : Godzilla. Rappelons que le monstre a été créé à l'origine pour dénoncer les essais nucléaires américains, les Japonais ne pouvant pas ouvertement les critiquer.

Après une rapide mise en bouche qu'est la scène d'introduction et qui augurait le meilleur. Le réalisateur s'attarde un peu trop longuement sur la relation père-fils difficile de notre héros et de sa famille en générale. Entre théorie et flash-back, le film semble se nourrir de nombreuses références et c'est très agréable. L'histoire se pose sans précipitation mais avec ambition.
Si la première partie est relativement bien construite et souvent bien amenée, la seconde partie elle en revanche, a l'air de se reposer sur ses acquis de blockbuster.
Le film ne véhicule aucun message particulier à part nous expliquer ce que mon arrière grand-mère me disait si judicieusement : "T'façon que tu peux faire? Tu peux rien faire!". 
Les hommes sont impuissants fasce à ce qu'ils voient, se pose en spectateur, de toute façon quand ils font quelque chose c'est idiot. La destruction de la ville bat son plein et quelqu'un a la gentille idée de dire "venez on va dans le métro, on sera à l’abri", personne ne pense à évacuer la ville de ses habitants, etc.
Et puis il y a la classique incompétence manifeste de l'armée avec le fameux: 
- Chef on fait tout péter avec une bombe nucléaire? 
- Ouais 
- Mais c'est comme ça qu'il est né ...
- On s'en fiche, vazy j'ai dit!
Le peu d'investissement pour les personnages (même secondaire) rend le film particulièrement plat. C'est un film de gros monstres sans recherche et sans intérêt. Aaron Taylor-Johnson, n'est là que parce qu'il fallait un quota belle gueule pour la touche glamour, vers la fin j'en avais marre de le voir, la moitié du film est sur sa trogne. Bryan Cranston, est bon, mais comme il touche à l'hystérie par moment je le revoyais à la grande époque de Malcom ... Ken Watanab, passe tout le film la bouche ouverte avec une tête d'ahurie et Elisabeth Olsen est là pour faire potiche (sérieusement qui se sépare de ses enfants alors que l'apocalypse règne?!).

Pour finir, le nouveau Godzilla a beaucoup changé si on le compare à ses débuts. Oui, à l'époque les budgets n'étaient pas les mêmes et oui le monstre n'était pas si grand (et autres critiques)... Mais on évolue avec son temps et on évite de passer pour des vieux cons réac'. C'est comme ça et pas autrement, autant s'y faire. Personnellement je n'ai rien contre celui là. Je le trouve plutôt réussit et impressionnant à part quelque soucis esthétique il me convient. Je ne le trouve pas assez musclé mais plutôt gras, il fait sans aucun doute une phlébite et avec ses petites pa-pattes de vélociraptor il a pas l'air bien à l'aise dans son corps. On peut le voir dans les scènes de combat ... 
Au delà de ces quelques désagréments son cri est parfait, il inspire le respect immédiatement, j'en ai eu des frissons au début du film, tout comme la scène avec les parachutistes et cette fumée rouge, simplement magnifique.

Le moins : Ce n'est pas du monstre dont il faut avoir peur mais du taux de destruction d'immeuble dont il est capable ... 
Le plus : rien ne s'oppose à ce que les deux prochains films, soit meilleurs et surtout qu'ils aient un minimum de scénario, si c'est pas de la positive attitude ça!

A voir ? Moui, si le peu de scénario présent ne vous fait pas peur. Au moins, dans Pacific Rim c'était assumé. Ce Godzilla est une coquille vide.
  • Scénario: 5/10
  • Musique: 6.5/10
  • Acteurs: 6.5/10
  • Ambiance générale du film: 6.5/10
  • Décors/esthétique: 8/10
Ce qui donne: 6.5/10
 
GODZILLA 2014 - Bande Annonce VF par Spi0n
Nouvelle bande annonce qui envoie franchement du paté!

dimanche 1 juin 2014

[Critique film] - "Edge of Tomorrow" de Doug Liman

Titre original:  Edge of Tomorrow


Date de sortie cinéma :
Réalisé par Doug Liman


Acteurs:
Tom Cruise, Emily Blunt, Lara Pulver

...
 
Distributeur : Action
Genre : horreur
Durée : 1h53 min

Synopsis
Dans un futur proche, des hordes d'extraterrestres extrêmement organisés, appelés les Mimics, ont livré une bataille acharnée contre la Terre, réduisant les grandes villes en cendres et causant la mort de millions d'êtres humains. Aucune armée au monde n'est à même de rivaliser avec la rapidité, la violence et les capacités cognitives exceptionnelles des combattants Mimics, très bien armés, ou de leurs chefs dotés de pouvoirs télépathiques. Mais à présent, les armées du monde ont réuni leurs forces pour une ultime offensive à quitte ou double contre les extraterrestres…

© - Warner Bros
En un mot? ébouriffant 

Mon avis
Le dernier Tom Cruise, est ce qu'il vaut vraiment le coup? Oui.
Inspiré de "All you need is kill" d’Hiroshi Sakurazaka, "Edge of tomorrow" est un savant mélange entre : "Un jour sans fin" (pas besoin de vous expliquer hein ^^), "Starship Troopers" (pareil) et "Il faut sauver le soldat Ryan" (easy quand même). Pour ne citer que ceux-là, par ce que vous vous doutez bien que ce genre de film regorge de mille et une influences ...
Soyons claire, ce n'est certainement pas pour voir un scénario hautement philosophique que vous irez voir ce film (par ce que vous irez, je n'en doute pas ^^), mais plus pour assister à de la castagne/destruction/bagarre de monstres contre des humains et j'en passe. L'une des premières scènes dans l'avion est particulièrement saisissante! Sur ce point, vous ne serrez pas déçus. Entre le sable, les bombes et autres explosions, les 3/4 du film sont spécialement faits pour vous en mettre plein les mirettes. Et quand je dis ça, je ne pèse pas mes mots. Les yeux sont particulièrement sollicités (La 3D + beaucoup de mouvements caméra/acteurs). 
Entre les scènes d'actions particulièrement efficaces, se glisse quelques passages plus calme (pour nous reposer les yeux) où notre héros se démène d'abord pour comprendre ce qui lui arrive puis pour sauver le monde (bah ouais). En effet comme vous pouvez le voir dans la bande annonce le Major Bill Cage a un sacré avantage, lorsqu'il meurt il retourne précisément au premier jour de son incorporation. De quoi apprendre de ses erreurs et surtout de quoi prendre confiance. Parce que le major est lâche, il est gradé dans l'armée mais ne veut absolument pas prendre part à la guerre, il doit combattre sa peur et trouver des solutions à sa nouvelle situation. Cette lâcheté est d'ailleurs ce qui rend le début du film intéressant et drôle (en plus de ses rencontres avec "Full Metal Bitch" alias Rita Vrataski incarnée par Emily Blunt). Non seulement c'est un film d'action mais en plus le réalisateur l'a parsemé le film de touche d'humour. L’entrainement du Major en est un bon exemple! 

Et "Vivre (combattre), mourir, recommencer" ça ne vous rappelle rien? Moi, je me souviens d'heures perdues à faire exactement la même chose mais devant ma télé avec ma console. C'est bien simple, pendant 1h50 vous avez l'impression de regarder un pote jouer à un jeux d'action "Vivre (combattre), mourir, recommencer" etc. D'ailleurs pour ceux qui seraient un peu rebutés par la répétition des scènes, ne vous inquiétez pas, le réalisateur à fait ça intelligemment et avec humour ;)
Tom Cruise semble s'être amusé à jouer un lâche, c'est agréable de le voir faire autre chose que le mec qui n'a peur de rien et Emily Blun est la plus badass d'entre toutes les badass des filles qui bottent le cul à des monstres avec une pal d’hélicoptère. Je ne la voyais pas dans ce registre, comme quoi!

Mais comme tout gros film il a aussi des défauts. Scénario boiteux par moment (tout le monde à un hélicoptère dans son jardin, normal), idylle un peu bancale, caméra parkinsonienne, décors à la limite du "mais-t'as-fait-nawak-mec!-les bus-à Paris-sont-pas-blanc"... On le sait, ce genre de film, n'est pas parfait mais il a le mérite de vous faire passer un bon moment. Et puis si vous êtes attentifs, vous verrez que notre "président" fait une apparition (la salle à bien rigolé de ça). 
Halalala, quand les américains idéalisent la France ....

Et pour finir, On ne remerciera jamais assez Hans Zimmer d'avoir inventé le buzzer ( ça, bonus avec Poutine qui danse (cette phrase hors contexte ... ^^) ) pour Inception, parce qu'il s'est reproduit un peu partout (le bruit, pas Hans Zimmer) , comme quoi quand on voit un truc sympa autant le copier et pas trop ce prendre la tête.

A voir ? OUI! Foncez! Même si je suis sortie du cinéma avec un mal de tête pas piqué des hannetons, mais avec une furieuse envie de le revoir. Allez comprendre, je dois être maso.
  • Scénario: 7.5/10
  • Musique: 7.5/10
  • Acteurs: 7.5/10
  • Ambiance générale du film: 8.5/10
  • Décors/esthétique: 9/10
Ce qui donne: 8/10

vendredi 16 mai 2014

[Autour du film] - "Interstellar" de Christopher Nolan

[MAJ 06/05/2014] - Affiche du film
[MAJ 10/12/2013] - Premières infos sur le film


Le film ne sort que le 5 novembre 2014, mais voilà un premier teaser disponible ainsi que le logo du film. Pour le moment je suis dubitative ... Attendons les 30 prochaines secondes pour pouvoir ce faire un avis plus aiguisé ^^
Et vous? Vous en pensez quoi? 


Titre original : Interstellar



Date de sortie : 5 novembre 2014
Réalisé par Christopher Nolan
Acteurs
- Matthew McConaughey est Cooper
- Anne Hathaway
- Jessica Chastain,
...
-
Genre : Science fiction
Durée : ?h?min
Distributeur : Warner Bros. France

Synopsis
?





Et soudain, un trailer de 2.55min

lundi 24 février 2014

[Autour du film] - "Veronica Mars" de Rob Thomas

Aux dernières nouvelles "VERONICA MARS le long métrage basé sur la série télé culte du même nom, qui a été diffusé de 2004 à 2007, sortira en EST et VOD le 14 mars en France, le même jour que sa sortie cinéma américaine." (Warner Bros. France)

 Titre original: Veronica Mars
 

Date de sortie cinéma : 14 mars 2014
Réalisé par Rob Thomas

Acteurs:
- Kristen Bell est Veronica Mars
- Jason Dohring est Logan Echolls
- Enrico Colantoni est Keith Mars
...
-
Distributeur : Warner Bros. France
Genre : Comédie
Durée : ?


Synopsis
Veronica Mars revient dans sa ville natale des années après avoir fuit son passé de détective. Elle va devoir y faire face pour élucider une affaire de meurtre dans lequel son ex-petit ami, qui attire toujours les ennuis, semble impliqué jusqu’au cou.
Adaptation au cinéma de la série télé VERONICA MARS.



samedi 25 janvier 2014

[Autour du film] - "Gravity" : Behind the Scenes

Si comme nous vous avez été estomaqué par le travail des effets spéciaux du film, je vous invite à regarder cette vidéo. Elle ne donne pas toutes les clefs mais explique en grande partie le petit "truc" qui fait de ce film une véritable prouesse technique ;).

mercredi 15 janvier 2014

[Critique livre/film] - "Shining" de Stephen king/Stanley Kubrick

Modus operandi un peu différent cette fois, puisque je vais faire la critique du livre ET du film. Parce que j'ai enchainé les deux, j'ai pu y voir beaucoup de différences.
J’adore Stephen King, autant il me gonfle quand il fait des descriptions de 10 pages autant le voir triturer et torturer ses personnages est un réel plaisir.
Après une pause conséquente, j'ai lu "la petite fille qui aimait Tom Gordon" il y a quelque temps et la magie a repris! En passant, je vous conseille ce dernier, il est vraiment excellent.
Zou!

Dans les deux cas, l'histoire est sensiblement la même. Jack, Wendy et leur fils Daniel vont habiter durant l'hiver à l'hôtel Overlook et des choses étranges s'y passent. Dans les grosses (GROSSES) lignes, rien de bien frappant, mais une fois qu'on à les deux en mémoire : les différences sont flagrantes.

Attention, ce poste contiendra forcement des SPOILERS! 

Commençons par le commencement: le livre!

 Titre original : The Shining

de Stephen King
Traduction de Joan Bernard (?)

Parution: (1979) 31 octobre 2007
Editeur : JC Lattès

ISBN : 9782253151623
Nb. de pages : 576 pages
Public : Adulte
Genre : Fantastique

Résumé
Situé dans les montagnes Rocheuses, l’Overlook Palace passe pour être l’un des plus beaux lieux du monde. Confort, luxe, volupté…
L’hiver, l’hôtel est fermé.
Coupé du monde par le froid et la neige. Alors, seul l’habite un gardien.
Celui qui a été engagé cet hiver-là s’appelle Jack Torrance: c’est un alcoolique, un écrivain raté, qui tente d’échapper au désespoir. Avec lui vivent sa femme, Wendy, et leur enfant, Danny.
Danny qui possède le don de voir, de ressusciter les choses et les êtres que l’on croit disparus.
Ce qu’il sent, lui, dans les cent dix chambres vides de l’Overlook Palace, c’est la présence du démon. Cauchemar ou réalité, le corps de cette femme assassinée? ces bruits de fête qui dérivent dans les couloirs ? cette vie si étrange qui anime l’hôtel?
Un récit envoûtant immortalisé à l’écran par Stanley Kubrick.
-
En un mot? choix

Mon avis
Jack Torrance boit, perdant son self contrôle en tabassant un homme, il est viré de son poste de professeur dans une université. Obligé d'accepter un boulot "alimentaire", il accepte de devenir (en compagnie de sa famille) le gardien du très beau et renommé "Hotel Overlook". Ce n'est pas ce qu'on pourrait appeler un calme, il est tout en colère rentrée et en fureur contenue. Un soir, il casse le bras de son fils, sans vraiment le faire exprès, mais en voulant lui donner une bonne raclé ... Danny à 3 ans (?). Après une grosse frayeur Jack décide d’arrêter l'alcool du jour au lendemain. Il tiendra 14 mois avant sa prise de fonction de "gardien".

Wendy est une belle femme blonde, qui encaisse tant bien que mal les dérives de son mari. Elle ira jusqu'à sous entendre qu'un divorce serait une solution pour en finir avec le problème "Jack", en lui laissant une dernière chance, elle réalise que sa famille doit passer avant tout. Elle est forte et même si la relation Danny/ Jack est presque fusionnel et qu'elle se sent écartée elle les aime tout les deux du fond du cœur.

Danny, c'est le petit garçon parfait par excellence. Il ne fait pas de bêtises, est sage comme une image et très intelligent. A son âge (5 ans) il semble capable d'avoir des raisonnements de "presque" adulte. Il comprend beaucoup de choses, mais surtout il voit et entend des choses. Son don "le shining" lui permet de se "brancher" psychiquement sur les gens qui l’entoure. Il est ainsi capable de savoir ce que ses parents pense ou de les sentir en pleine "réconciliation" sur l'oreiller ... etc. Mais plus que tout il voit des fantômes ou plus exactement des non-morts. Ces être morts depuis longtemps qui sont pourtant en chair et en os devant lui et qui ne lui veulent pas que du bien.
Il a un ami Tony, qui vit dans sa tête et avec qui il discute, ces moments sont toujours source d’inquiétude pour ses parents, parce qu'il entre en transe ou semble s'évanouir. Tony essaye de lui faire comprendre qu'il ne faut pas qu'ils aillent habiter à l'"Hotel Overlook" mais Danny ne sent rendra compte que trop tard et de toute façon que peut il faire?

Petit plus pour Dick Hallorann qui est le cuisinier de l’hôtel et qui lui aussi a le don. Après une petite conversation mentale avec Danny, des liens se créent et ils se promettent de se tenir au courant si jamais il arrivait malheur. Il prévient Danny et lui dit en substance : "n'entre jamais dans la chambre 217, il s'y passe de mauvaises choses".

3 personnages principaux, un Hôtel et voilà Stephen King à l'ouvrage. Fort de 526 pages le "Shinning" de Stephen King passe pourtant très vite. Si au départ on est plus intrigué par les capacités de Danny, on se retrouve rapidement à angoisser sur les futures découvertes dans l'hotel. Que cache réellement la chambre 217 et qu'est cette chose dans le tunnel de glace où Danny joue ... ? Autant de moments intenses qui pour certains sont vraiment effrayants. La femme de la chambre 217 et l'homme en costume de chien m'ont fait avoir des frissons ^^.
Le livre est ponctué de petites scènes à vous glacer le sang mais pas que. Il est aussi rythmé par des rituels plus basiques. Devoir faire baisser la pression du système de chauffage, Jack qui se souvient du mal qu'il a fait à son fils, l'envie d'alcool qui revient sans cesse le hanter, ses accès de colères de plus en plus fréquents, Danny traumatisé par quelque chose qu'il a vu ou encore Danny qui recommence à sucer son pouce. Des rituels qui au fur et à mesure se concentrent sur deux parties bien distinctes: l'alcool et la colère.
On en vient à se demander à quel moment Jack va griller un fusible. A quel moment il va perdre pied et faire ce que l’hôtel lui demande. La fin est magistrale et bien plus "burnée" que dans le film.

C'est une histoire rondement menée avec quelques temps morts pour nous permettre de souffler et surtout de fermer le livre et d'aller nous coucher! Le "encore un chapitre ..." prend tous son sens ici.
Et souvenez-vous du maillet de roque (la hache dans le film) il retentira encore dans le dernier de Stephen King: "Docteur Sleep" ;)

Le plus flippant : l'homme déguisé en chien, à quatre pattes dans un couloir ... brrrrr!

A lire? Absolument, c'est un Stephen King : stressant et angoissant. On devient vite accro!


  • Histoire: 8.5
  • Imagination, invention: 7
  • Personnages: 7.5
  • Ambiance générale du livre: 8/10
  • Lecture: 8/10
  • Présentation générale du livre (couverture, illustration...): 7/10
  • Addictivité: 8.5/10 

Ce qui donne: 7.79/10

et maintenant le film!
Titre original: The Shining

 
Date de sortie cinéma :
Réalisé par Stanley Kubrick
Acteurs: 
- Jack Nicholson est Jack Torrance
- Shelley Duvall, Wandy Torrance
- Danny Lloyd, Daniel Torrance
Distributeur : Warner Bros. France
Genre : Épouvante, horreur
Durée : 2h26 min

Interdit aux moins de 12 ans

 Synopsis (Allociné)
Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Danny, qui possède un don de médium, le "Shining", est effrayé à l'idée d'habiter ce lieu, théâtre marqué par de terribles évènements passés...

En un mot? REDRUM

Mon avis
Jack Torrance a trouvé un emploi à "l'hôtel Overlook", se mettant à l'écart du monde il espère pouvoir se mettre enfin à l’écriture. Ce n'est pas ce qu'on pourrait appeler un calme, il est tout en colère rentrée et en fureur contenue. Jack est alcoolique et avant sa prise de fonction il aura été sobre 7 mois.

Wendy est une grande godiche brune aux cheveux filasses et au regard glauque et qui lorsqu'elle ouvre la bouche ne sort que des banalités. Celle-ci, n'ayant visiblement pas de colonne vertébrale se laisse malmener par son mari, elle ne dit rien. On se demande bien comment Jack peut aimer être son mari. 

Danny, c'est le petit garçon parfait par excellence. Il ne fait pas de bêtises, est sage comme une image. Il a 5 ans et une particularité que ses parents ne semble pas connaitre : "le shining", il voit des fantômes ou plus exactement des non-morts. Ces êtres morts depuis longtemps qui sont pourtant en chair et en os devant lui et qui ne lui veulent pas que du bien.
Il a un ami Tony il parle, qui vit dans sa bouche. la communication s'effectue comme ça : Tony et Danny discutant.

Dick Hallorann est le cuisinier de l’hôtel et qui lui aussi a le don. Il est tout de suite attiré par l'enfant et essaye de lui parler du don, cette chose qu'ils ont en commun. Il prévient Danny et lui dit en substance : "Il n'y a rien dans la chambre 237, n'y entre pas!".

"Shinning" le film, c'est 2h26 mins d'images magnifiques et une atmosphère oppressante.
L'esthétique de l’hôtel est magnifique. Les toilettes rouges de la salle de gala et la chambre 237 sont simplement parfaits, pendant magnifié de l'horreur que peut inspirer l’hôtel.
Le film semble aborder un problème qui n’existe pas ou très peu dans le livre: la violence domestique, celle ci prend le pas sur l'amour que Jack peut avoir pour sa famille et est presque au centre de l'intrigue. Si on ne voyait pas de "fantômes" on pourrait jurer qu'il a disjoncté à cause de la solitude et de l'isolement. Il a l'air très vite submergé par la malfaisance de l’hôtel. Grosse différence avec le livre qui lui préfère accentuer la psychologie de jack qui se bat alternativement entre : "je vais les butter" et "je ne peux pas leur faire de mal je les aime trop".
Son alcoolisme est vaguement évoqué et son amour pour sa famille ne saute pas aux yeux. Assez rapidement dans le film on voit Jack prendre Danny sur ses cuisses pour un "câlin", mais il le regarde tellement méchamment qu'on craint pour la sécurité du petit. Jack Nicholson en fait des caisses pendant tout le film. Un peu plus de subtilité dans son jeu n'aurait pas été une mauvaise idée.
Point de départ différent pour un résultat quasi identique le film fait froid dans le dos. Les passages où Danny fonce avec son tricycle à travers tout l’hôtel sont les plus stressants que j'ai vus depuis pas mal de temps, les moments quasi silencieux (quand il roule sur les tapis) et ultra bruyants (quand il roule sur le planché) achèvent de nous mettre dans l'ambiance et BIM on tombe sur la paire de jumelle (des filles, pas les jumelles pour voir loin, se serait bizarre sinon ... quoique ... bref ...).

Petits détails:
- la chambre 217 dans le livre est devenue la chambre 237 dans le film. Petit mystère qui n'a visiblement pas de réponse.
- Jack et Wendy appellent leur fils : "Canard" dans la version française, en fait il s'agit d'une erreur de traduction. Les traducteurs ont compris "Duck" au lieu de "Doc", en référence à : "quoi de neuf docteur?"
- Jack utilise une hache, plus spectaculaire qu'un maillet de Roque, je vous l'accorde.
- La célèbre scène de l’ascenseur et la scène avec la paire de jumelle sont une invention de Kubrick.
Le plus flippant : la paire de jumelle qui dit :"Viens Danny! Viens jouer avec nous! Pour toujours ...".

A voir ? Oui, si on le considère comme une oeuvre "unique". Pris seul le film est très puissant, mais comparé au livre ... il est beaucoup moins fort.
  • Scénario: 6.5/10
  • Musique: 8/10
  • Acteurs: 6.5/10
  • Ambiance générale du film: 7/10
  • Décors/esthétique: 7.5/10
Ce qui donne: 7.1/10



Le livre : vous devriez déjà l'avoir déjà lu.
Le film : c'est une libre adaptation, trop d'éléments diffèrent du livre. Il faut garder à l'esprit que Kubrick a préféré les images choc et fortes plutôt qu'à l'angoisse pure et dure.

Chacun à leur manière a réussi à nous faire peur. Soit par des images chocs soit par des écrits très descriptifs et très visuels. Alors même si il sont bien différents, je ne saurais trop vous conseiller de les lire/voir pour vous faire votre propre idée.

Dans tout les cas, je n'ai qu'une envie : une nouvelle adaptation fidèle du livre et de sa suite "Docteur Sleep".

mardi 10 décembre 2013

[Critique film] - "Le Hobbit : la Désolation de Smaug" de Peter Jackson

Titre original: The Hobbit: The desolation of Smaug

Date de sortie cinéma : 11 décembre 2013
Réalisé par Peter Jackson

Acteurs:
- Martin Freeman est Bilbon Sacquet
- Ian McKellen, Gandalf Le Gris
- Richard Armitage, Thorin Ecu-de-Chêne



Distributeur : Warner Bros
Genre : Fantastique
Durée : 2h45

Synopsis (Allociné)
Les aventures de Bilbon Sacquet, paisible hobbit, qui sera entraîné, lui et une compagnie de Nains, par le magicien Gandalf pour récupérer le trésor détenu par le dragon Smaug. Au cours de ce périple, il mettra la main sur l'anneau de pouvoir que possédait Gollum...

©WarnerBros Pictures

Le premier volet de "The Hobbit" est encore dans les salles que voilà déjà la toute première photo du second film...
© 2013 Warner Bros. Entertainment Inc. and Metro-Goldwyn-Mayer Pictures Inc





En un mot? long
Mon avis
Lundi 9h00 me voici en chemin pour assister au deuxième volet de la trilogie du Hobbit: "la désolation de Smaug".
2h et 40 min plus tard, j'ai faim et je me dis que cet épisode n'a rien de transcendant. Certains hurlent au "génie" et au "FILM de l'année" je pense que ce sont les mêmes que pour Gravity. Nous n'avons sûrement pas vu le même film, encore une fois ^^.

4ème adaptation des romans de Tolkien, "Le Hobbit : la désolation de Smaug" souffre de redondances et de détails qui viennent gâcher l'histoire. 
Que dire concrètement de ce film? Pas grand chose, tant il ressemble aux épisodes du "Seigneur des anneaux". Une communauté, un hobbit, des nains, un magicien, une quête, un méchant et des orques, rien de neuf à l'horizon comme vous pouvez le constater. Mais ce n'est pas la faute de Peter Jackson. Deux films auraient largement suffi, mais les sirènes d'holywwod ont du sonner bien trop fort. Si le seigneur des anneaux comptaient 3 livres, "le hobbit" lui n'en compte qu'un et il est coupé en 3 parties de plus de 2h ... J'ai lu les livres, je sais que l'univers de Tolkien foisonne de tout un tas de chose et que il y a matière à "s'amuser" pour une adaptation. Mais là c'est un peu gâcher et c'est surtout nous prendre pour des vaches à lait.
De grosses libertés ont été prises en ce qui concerne le scénario (bah tient), Légolas revient (Oo), une elfe (Tauriel, joué par Evangeline Lilly, pour le quotas badass) est crée de toute pièce et a ... une histoire d'amour (pour les midinette) avec ...  (non je ne dirais rien ^^), des scènes relativement importante manque (celle où Bilbon parle de l’anneau pour la première fois aux nains dans la forêt) etc. 
Viennent se greffer là dessus des effets spéciaux au fond vert reconnaissable (les toiles d'araignées sont tout bonnement ignobles), une alternance de scène à bailler aux corneilles et d'autres complètement survoltées (la scène des tonneaux) et le meilleur étant cette caméra (pas parkinsonienne, ouf!) qui entre chaque nouvelle scène commence par des mouvement lents et elliptiques qui personnellement, aidés par la 3D me donne la nausée (comme pour Gravity, si vous suivez bien :p), en plus cette manière de filmer n’apporte pas grand chose, à part un effet de style qui choque quand on le compare au reste du film plus traditionnel.
Il n'y a pas un personnage qui tire réellement son épingle du jeu. LE hobbit n'a pas beaucoup de charisme et 
finalement ce n'est qu'un film de milieu de trilogie. L'histoire est posée on attend l'action, ces un film "poudre aux yeux", calibré "grands spectacles" et c'est dommage.

Mais il n'y a pas que des choses négatives à dire sur le film. Les décors sont somptueux (toujours bon à prendre pour la Nouvelle Zélande), les costumes sont magnifiques et bien différents du "seigneur des anneaux". Il y a une vraie recherche de différenciation.
La forme de l'oeil de Smaug qui renvoie au méchant Sauron, Sauron qui fait d’ailleurs une petite apparition pas piqué des hannetons. J'en ai eu des frissons, je trouve cette scène superbe. Et puis il y a le caméo de Peter Jackson dans les 10 premières secondes du film pour une fois que j'en vois un! ^^

En résumé, Peter Jackson a pris l'univers de Tolkien l'a avalé et l'a recraché, cette pâté se nome "Le hobbit" et il reste encore un film pour clore définitivement ce chapitre beaucoup moins fringuant que "Le seigneur des anneaux".

Le moins: La fin, comment peut-on terminer un film de cette façon?!

A voir ? Oui, évidement. Parce que c'est bien, mais ce n'est pas transcendant et ça ressemble surtout à un sous-produit du "seigneur des anneaux". Vous êtes prévenus ;)
  • Scénario: 6/10
  • Musique: 6.5/10
  • Acteurs: 7/10
  • Ambiance générale du film: 6.5/10
  • Décors/esthétique: 9/10
Ce qui donne: 7/10 
La bande annonce finale!
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