Depuis Twilight et grâce à Stephenie Meyer les ventes en Angleterre du premier (et seul) roman d'Emily Brontë se portent plutôt bien....
Redécouvrons nous aussi un classique de la litttérature: Les Hauts de Hurlevent.
Dans Twilight, Bella compare son amour pour Edward à celui de Catherine pour Heathcliff.
Quelques chiffres
- 2005, année de sortie du premier volume de Twilight, il s'est vendu 8551 livres des Hauts de Hurlevent
- 2009, après la réédition des Hauts : 34.023 livres
L'éditeur Harper Collins a annoncé l'automne dernier qu'ils allaient faire une réédition du roman, avec un style gothique similaire aux couvertures des livres de Stephenie Meyer. Avec le slogan « Le livre préféré de Bella et Edward », la stratégie marketing a bien fonctionné puisque les ventes du livre ont quadruplé depuis.
Petit rappel
Les Hauts de Hurlevent (titre original : Wuthering Heights) est l’unique roman d’Emily Brontë, publié pour la première fois en 1847 sous le pseudonyme d’Ellis Bell. Il est cité par William Somerset Maugham en 1954, dans son essai : Ten Novels and Their Authors parmi les dix plus grands romans.
Contexte historique
Il choque certains lecteurs de l’époque, notamment par le manque de respect pour les conventions morales, ainsi que par la noirceur de ses personnages et des situations. Il intrigue la critique qui, si elle n’est pas toujours hostile, n’en reste pas moins décontenancée devant la violence de certaines scènes. Les ventes sont bonnes pour un premier roman. La réussite des Hauts de Hurlevent a fréquemment été sous-estimée en raison de l’éclatant succès de Jane Eyre, écrit par Charlotte Brontë, soeur d’Emily, et publié la même année. De nos jours, on est d’avis qu’il s’agit de l’un des plus grands classiques de la littérature du XIXe siècle, et il possède une place non négligeable dans la culture britannique et mondiale (adaptations cinématographiques, opéra, musique, etc.). On peut considérer ce roman comme l’un des derniers ouvrages majeurs du romantisme européen en littérature. On s’est souvent étonné de ce que ce roman ait pu être écrit par une jeune femme vivant dans une quasi-réclusion. C’est oublier qu’aux dires de sa sœur Charlotte, Emily s’intéressait passionnément à la chronique villageoise, riche en histoires aussi cruelles et complexes que l’intrigue de son roman (qui, semble-t-il, aurait été inspirée par un drame familial dont Emily aurait eu connaissance alors qu’elle enseignait dans une école près de Halifax). Des recherches ultérieures ont montré qu’Emily Brontë connaissait les tragiques grecs, était bonne latiniste, et possédait une culture classique exceptionnelle chez une femme de l’époque. D’autre part, la famille Brontë lisait les revues et journaux de son temps, et il est tout à fait probable qu’Emily ait eu connaissance du débat sur l’évolution, même si les grandes thèses de Charles Darwin n’ont été rendues publiques que onze ans après sa mort. Ce débat avait été lancé dès 1844 par Robert Chambers et soulevé les questions de l’(in)existence de la providence divine, de la violence qui sous-tend l’univers et des relations entre les êtres vivants. On sait par sa poésie qu’Emily s’intéressait à ces sujets et se sentait également concernée par la problématique de la « force » et de la « faiblesse » d’une manière qui fait parfois songer à Nietzsche, et qui atteste en tout cas qu’intellectuellement elle raisonnait au même niveau que les penseurs les plus radicaux de son époque.
Résumé
Mr Earnshaw a deux enfants : un fils, Hindley, et une fille, Catherine. Un jour, il ramène d’un voyage un enfant abandonné de six ans, Heathcliff, dont l’origine restera inconnue. Hindley entre rapidement en conflit avec Heathcliff et, à la mort de leur père, devient le maître de la maison. Heathcliff est traité plus durement que jamais. Mais Catherine et Heathcliff s’aiment tendrement et leurs sentiments enfantins deviennent plus profonds encore à l’adolescence. Ils s’échappent fréquemment dans la lande pour rêver à des jours meilleurs.
Quelques chiffres
- 2005, année de sortie du premier volume de Twilight, il s'est vendu 8551 livres des Hauts de Hurlevent
- 2009, après la réédition des Hauts : 34.023 livres
L'éditeur Harper Collins a annoncé l'automne dernier qu'ils allaient faire une réédition du roman, avec un style gothique similaire aux couvertures des livres de Stephenie Meyer. Avec le slogan « Le livre préféré de Bella et Edward », la stratégie marketing a bien fonctionné puisque les ventes du livre ont quadruplé depuis.
Petit rappel
Les Hauts de Hurlevent (titre original : Wuthering Heights) est l’unique roman d’Emily Brontë, publié pour la première fois en 1847 sous le pseudonyme d’Ellis Bell. Il est cité par William Somerset Maugham en 1954, dans son essai : Ten Novels and Their Authors parmi les dix plus grands romans.
Contexte historique
Il choque certains lecteurs de l’époque, notamment par le manque de respect pour les conventions morales, ainsi que par la noirceur de ses personnages et des situations. Il intrigue la critique qui, si elle n’est pas toujours hostile, n’en reste pas moins décontenancée devant la violence de certaines scènes. Les ventes sont bonnes pour un premier roman. La réussite des Hauts de Hurlevent a fréquemment été sous-estimée en raison de l’éclatant succès de Jane Eyre, écrit par Charlotte Brontë, soeur d’Emily, et publié la même année. De nos jours, on est d’avis qu’il s’agit de l’un des plus grands classiques de la littérature du XIXe siècle, et il possède une place non négligeable dans la culture britannique et mondiale (adaptations cinématographiques, opéra, musique, etc.). On peut considérer ce roman comme l’un des derniers ouvrages majeurs du romantisme européen en littérature. On s’est souvent étonné de ce que ce roman ait pu être écrit par une jeune femme vivant dans une quasi-réclusion. C’est oublier qu’aux dires de sa sœur Charlotte, Emily s’intéressait passionnément à la chronique villageoise, riche en histoires aussi cruelles et complexes que l’intrigue de son roman (qui, semble-t-il, aurait été inspirée par un drame familial dont Emily aurait eu connaissance alors qu’elle enseignait dans une école près de Halifax). Des recherches ultérieures ont montré qu’Emily Brontë connaissait les tragiques grecs, était bonne latiniste, et possédait une culture classique exceptionnelle chez une femme de l’époque. D’autre part, la famille Brontë lisait les revues et journaux de son temps, et il est tout à fait probable qu’Emily ait eu connaissance du débat sur l’évolution, même si les grandes thèses de Charles Darwin n’ont été rendues publiques que onze ans après sa mort. Ce débat avait été lancé dès 1844 par Robert Chambers et soulevé les questions de l’(in)existence de la providence divine, de la violence qui sous-tend l’univers et des relations entre les êtres vivants. On sait par sa poésie qu’Emily s’intéressait à ces sujets et se sentait également concernée par la problématique de la « force » et de la « faiblesse » d’une manière qui fait parfois songer à Nietzsche, et qui atteste en tout cas qu’intellectuellement elle raisonnait au même niveau que les penseurs les plus radicaux de son époque.
Résumé
Mr Earnshaw a deux enfants : un fils, Hindley, et une fille, Catherine. Un jour, il ramène d’un voyage un enfant abandonné de six ans, Heathcliff, dont l’origine restera inconnue. Hindley entre rapidement en conflit avec Heathcliff et, à la mort de leur père, devient le maître de la maison. Heathcliff est traité plus durement que jamais. Mais Catherine et Heathcliff s’aiment tendrement et leurs sentiments enfantins deviennent plus profonds encore à l’adolescence. Ils s’échappent fréquemment dans la lande pour rêver à des jours meilleurs.
Joan: Lire ma critique des Hauts de Hurlevent
www.allocine.fr
www.wikipedia.fr
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