Le Festival de Cannes 2015 (68ème édition) vient tout juste de se terminer. Ce festival c'est : 10 jours de compétions, 19 films sélectionnés, 9 membres du jury et surtout 10 prix. Alors qui a eu la Palme d'or ou le prix de d'Interprétation masculine?
Découvrez le palmarès :
Palme d'Or : "Dheepan" de Jacques Audiard
Grand Prix du Jury : "Le fils de Saul" de László Neme
Prix du Jury : "The Lobster" de Yórgos Lánthimos
Prix de la Mise en Scène : Hou Hsiao-hsien pour "The Assassin"
Prix d'Interprétation Féminine ex-aequo : Emmanuelle Bercot dans "Mon Roi" et Rooney Mara dans "Carol"
Prix d'Interprétation Masculine : Vincent Lindon dans "La loi du marché" (1er prix!!)
Prix du Scénario : "Chronic" de Michel Franco
Caméra d'Or : "La Tierra y la Sombra" de César Augusto Acevedo
Palme d'Or du Court Métrage : "Waves'98" d'Ely Dagher
Palme d'Honneur pour Agnes Varda
Pour cette 68ème édition du Festival de Cannes, le jury était composé de Joel et Ethan Coen (réalisateurs) tout des présidents du jury, Rossy de Palma (Actrice), Rokia Traoré (Auteure, compositeur, interprète), Sienna
Miller (Actrice), Sophie Marceau (Actrice),
Xavier Dolan
(Réalisateur, scénariste, producteur, acteur), Guillermo del Toro (Réalisateur, scénariste, producteur) et Jake Gyllenhaal
(Acteur).
Titre original:Under the skin Date de sortie cinéma :25 juin 2014 Réalisé par Jonathan Glazer
Acteurs :
- Scarlett Johansson, Jeremy McWilliams
... -
Distributeur : Sony Pictures Releasing France Genre : Science fiction Durée : 1h48 min
Synopsis
Une extraterrestre arrive sur Terre pour séduire des hommes avant de les faire disparaître.
En un mot?esthétique Mon avis
Il m’a fallu du temps pour
digérer ce film, et pour pouvoir écrire dessus. J’ai entendu beaucoup de chose
mais toutes trop latérales et basiques pour être réellement justifiées. Ce film ne
répond à aucun schéma classique, pourquoi, quand comment ? vous
n’aurez aucune réponse.
Perturbant au départ on n’a de
cesse de chercher une explication. Avec du recul on commence à peine à
effleurer la chose. Je pense que tout ça ne doit pas être pris au pied de la
lettre, ce n’est pas "notre vision de cette femme que nous voyons qui compte"
mais plutôt comment "elle perçoit le monde qui l’entoure". Avec ce
petit postulat de départ, le film prend une autre dimension. Les scènes
faussement arti que nous ne comprenons pas ont un sens pour
"elle", le monde, les rues, les villes, sont hostiles parfois. Pour
nous ce n’est rien mais pour "elle" c’est quelque chose d'important d’où sa timidité
dans certaines scènes. Les seules moments où elle s’anime sont lorsqu’elle aborde
des hommes et elle sait d’ailleurs bien y faire et elle est très efficace. Que fait-elle de ces hommes ?
On ne sait pas vraiment, mais on peu aisément soupçonner qu’ils meurent, ces
scènes d’ailleurs sont toutes sur fond noire et sont toutes magnifiques et
hypnotiques. Scarlett marchant puis Scarlett revenant, son regard froid (pour
les spectateurs) est plein de promesses pour le pauvre bougre qui la suit.
Magnifique.
Nous ne la comprenons pas :
elle non plus.
En parlant de ma’ame Scarlett, si
vous voyez le film parce que :
- On la voit nue
- On la voit en sous vêtement
Vous allez être déçue, à aucun
moment sont corps n’est sexualisé, à aucun moment une once d’érotisme ne
surviendra. Difficile d’expliquer, mais Scarlett nous montre un jeu subtile qui
nous fait oublier son corps pour ne se concentrer que sur elle. Elle est
étonnante. Reste tout de même quelques mystères : l’homme à moto qui
semble la protéger mais qui est violent et pourquoi elle est là seule.
La fin me laisse perplexe, trop
rapide, trop malsaine et dure aussi. En même temps on sent le coup d’arnaque
arriver : mais je ne dis rien (^^).
A voir ? Oui. Si vous ne
réfléchissez pas par vos yeux mais par les siens, sinon vous n’aurez qu’une
succession de scène longues, chiantes, peu intéressantes, la loose et beaucoup
de questions.
Âgé de 4 ans, Colton Burpo est le fils du pasteur Todd Burpo et de son épouse Sonia. Après avoir été transporté en urgence à l'hôpital, Colton vit une expérience de mort imminente.
Quelques mois plus tard, il raconte à ses parents comment il a vu le
chirurgien l'opérer pendant que sa mère téléphonait et que son père
priait seul dans une salle proche.
En un mot? sponsor Mon avis
Je les appelle les films "sponsorisés par l’église", vous savez c'est le genre de film incapable d'avoir un point de vue objectif. Un de ceux qui vous impose une idée et/ou qui ne prenne pas le temps de la réflexion scientifique, histoire de convaincre le plus grand monde, mais qui risquerait de démonter leur conte de fée ... On a clairement a faire à un film "sponsorisé par l’église" donc.
"Inspiré
d'une histoire vraie", rien que ça ... "Heaven is for real" est une histoire de doute, de croyance et relation familiale et de croyance et de croyance.
Un
bambin se voit entrer au paradis lors d'une opération, alors que l'enfant va raconter son "aventure paradisiaque", la
vie du père (pasteur), de sa famille et toute la cohésion de la communauté de la petite ville où
ils vivent vont vaciller.
Quand on a un doute et qu'on est une personne normale on se renseigne auprès de spécialistes (Wikipédia n'est pas un spécialiste NI une source fiable, je le rappelle). Todd Burpo, à des doutes sur ce que dit son fils et il décide de rencontrer la Directrice de la section psychologie d'une université, mais quand celle-ci démonte point par point les arguments avancés, le pasteur ne semble pas interpréter comme il le faudrait, il reste convaincu de la véracité des propos de son fils (malgré tout) mais ne peut s’empêcher de douter de sa propre foi. Ce qui est plutôt étrange, quand on vous donne une "preuve".
C'est un film au scénario plat et sans envergure, une histoire trop légère pour être intéressante, si au moins la confrontation entre la science et la religion avait vraiment eu une place digne de ce nom, le film aurait pu devenir sympathique. Là, il ne s'agit que d'une pub géante de 1h40min pour l'église, avec parti pris et à priori. Un vrai régal...
Coté acteurs, c'est pas mieux.
Le jeune Connor Corum passe tout le film avec la bouche ouverte
(sûrement pour nous faire comprendre quelque chose...mais quoi...) et à faire des mimiques. On se demande ce que Kelly Reilly et Greg Kinnear font là. Les autres ne sont pas plus que ça.
Le truc en + : Pour information, Todd Burpo pasteur dans le film et dans la vraie vie à écrit un livre (même titre que le film, pratique non?).
A voir? Si vous êtes croyant (catho, protestant...), oui, les autres, non c'est pas la peine.
Titre original:Je fais le mort Date de sortie cinéma : 11 décembre 2013 Réalisé par Jean-Paul Salomé
Acteurs :
- François Damiens, Géraldine Nakache, Lucien Jean-Baptiste
... -
Distributeur :Diaphana Distribution Genre : comédie Durée : 1h44 min
Synopsis
A 40 ans, Jean, comédien, est dans le creux de la vague… Il court le cachet sans succès. Au pôle Emploi Spectacle, sa conseillère lui propose un job un peu particulier : prendre la place du mort pour permettre à la justice de reconstituer les scènes de crime.
Son obsession du détail bluffe les enquêteurs et va permettre à Jean de revenir sur le devant de la scène dans une affaire délicate à Megève, hors saison, suite à une série de meurtres…
En un mot? basique Mon avis
La bande annonce me vendait du
rêve, mise à part ça, le film est décevant. Il n’est clairement pas drôle! Le couple Nakache/Damiens est improbable, François Damien fait parti de ces acteurs qui ont
énormément de charisme et qui transpirent la sincérité. Ici rien de vrai, cela
n’est pas hyper bien joué, personne n’est vraiment en dehors du lot et l’histoire
ne les aide pas vraiment. Même si le speech était intéressant. Finalement ce
n’est qu’un prétexte pour une rencontre entre deux mondes, sans enjeux ni intérêt.
C’est ultra basique, pas très
imaginatif et pas tellement intéressant
à regarder au final.
A voir ? Non, sauf quand il
passera à la télé et encore.
Mariée, heureuse et mère de trois grands enfants, Alice Howland est un professeur de linguistique renommé. Mais lorsqu’elle commence à oublier ses mots et qu’on lui diagnostique les premiers signes de la maladie d’Alzheimer, les liens entre Alice et sa famille sont mis à rude épreuve. Effrayant, bouleversant, son combat pour rester elle-même est une magnifique source d’inspiration.
D'après le roman de Lisa Genova sorti en
1987 (best-seller s'il vous plait), "Still Alice" raconte ce moment où
la maladie vient frapper à votre porte et tout ce qui en découle. On a
tendance à l'oublier trop souvent mais ce n'est pas uniquement le malade
qui est touchée, sa famille aussi. Dans ce film on voit la maladie qui
grappille jours après jours des souvenirs, des mots et même des
comportements à Alice sans que rien ne puisse endiguer cette perte.
Cette maladie c'est un Alzheimer familial précoce. Alice se bat de toutes
ses forces, mais la maladie gagne à tout les coups, même le suicide
deviendra une tentative impossible à réaliser pour elle. Maladie connue
mais inconnue, Alzheimer ce n'est pas que la perte de mémoire, c'est
aussi une perte du langage, un état végétatif, cette destruction des
neurones se poursuivant jusqu'à la perte des fonctions autonomes et la
mort. Autant dire que c'est pas la fête à la maison.
Le
scénario ne tombe jamais dans la lourdingue, c'est fin mais sans se
voiler la face. On aurait pu craindre un torrent de larmes et de bons
sentiments. Ce n'est pas le cas, les bonnes et mauvaises choses sont
exposées sans retenue, nous permettant à nous aussi de nous inclure dans
cette famille, sans ressentir de gène, tout en nous montrant la réalité
de cette maladie. Colère, perte de repère, oubli des gens qu'on aime
et des gestes du quotidien...
Certaine
scènes de ce film, sont à vous fendre le cœur, tant la détresse est
visible, Julianne Moore mérite amplement les récompenses reçu pour ce
film (BAFTA, Golden Globe, Oscar ... ) son jeu est parfait et montre un
talent qui pour moi (je l'avoue) était bien caché, Kristen Stewart
(Lydia, une de ses filles) est le genre de personnage qui le soutient et
le secoue de temps en temps, mais qui laisse le malade avancer à son
rythme. Son jeu est tout en justesse. Pour les autres, pas grand chose à
dire à par que j'ai un peu de mal avec Kate Bosworth et que j'ai trouvé
agréable de voir Alec Baldwin dans un rôle comme celui là et qu'il s'en
débrouille très très bien.
Le point + : Julianne Moor indubitablement. Belle performance.
Le
point - : La musique est particulièrement agaçante. 2 Thèmes pour ce
film c'est un peu léger et surtout répétitif! Ne serait-ce que commencer
avec beaucoup d'instruments et les enlever au fur et à mesure. Simple,
mais efficace. Là, on tourne en rond, ce n'est pas le sens que prend
cette maladie.
A voir ? Oui, pour découvrir la maladie mais le sujet est assez dur, maintenant vous le savez.
Titre original :"Wild Seasons, Saison 1 : Sweet Filthy Boy"
de Christina Lauren
Traduction de Lena Romeo
Parution: 04 mars 2015
Éditeur: Hugo Roman
ISBN: 978-2755617399 Nb. de pages: 351 pages Public : romance érotique
Résumé
Mia Holland et ses deux meilleures amies, fraîchement diplômées,
projettent de passer un dernier week-end de folie à Las Vegas avant le
début officiel de leur vie d'adulte. Elles sont loin d'imaginer ce que
le Strip leur réserve... Après une nuit tumultueuse à s'amuser avec
trois étrangers sexy, Mia se réveille et découvre qu'elle a noué un
pacte avec ses amies. Ivres, elles ont épousé les beaux garçons qu'elles
venaient de rencontrer. Et maintenant, Ansel, le séduisant Français,
l'invite à passer l'été à Paris lui promettant des nuits passionnées.
dans la cité de ses rêves. Leur mariage de convenance les mènera-t-il au
grand amour ?
En un mot? Folie
Mon avis
Toute à mon impatience de lire la suite de la saga "Beautiful",
je me suis dirigée vers une nouveauté du couple Christina Lauren et je suis tombée sur "Wild Seasons, Tome 1 : Sweet Filthy Boy", leur toute nouvelle saga. Ce livre raconte l'histoire de trois copines qui partent en week-end à Las Vegas et se retrouvent mariées avec
trois jeunes hommes inconnus. Si la "patte" des auteures est toujours
clairement identifiable, quelques changements sont intervenus sur ce nouveau
livre. Moins vulgaire, des personnages plus poussés et des histoires plus fournies,
mais avec toujours ce qui fait le sel des écrits de Christina Lauren : du sexe!
Mais si les personnages sont plus poussés c'est aussi et
malheureusement au détriment de ce qui nous émoustille: le sexe. Parce que
soyons clair entre nous, ce qui plait dans leurs histoires c’est ce savant
mélange d’histoires de fesses et d’histoires d’amour. Ce livre perd en tension sexuelle et en inattendu
pour se pencher sur "l’humain" et les rapports qui peuvent ce développer entre
deux inconnus. Moins vulgaire, "putain" n’apparait presque pas,
quand on pense au nombre de fois ou il est dit dans "Beautiful bastard",
c’est une révolution !
Alors oui c’est mignon, l’histoire d’amour nous permet de
nous identifier "un peu" parce que ça se passe à paris (la France quoi) et surtout
parce qu’on parle d’amour, mais si les auteurs pouvaient trouver le moyens de
nous faire un mélange entre les saga "Beautiful" et "Wild Seasons", je ne m’en plaindrais
pas ^^
Toujours très addictif et facile à lire, "Wild Seasons, Tome 1 : Sweet Filthy Boy", est
une saga à suivre, maintenant que je sais à quoi m’attendre et puis la
prochaine histoire promet d’être savoureuse …
Ce livre est une belle image pour représenter "les
vases communicants".
A lire ? Oui, c’est sympathique à lire ! Mais à
la limite mieux vaut commencer par cette série puis continuer avec "Beautiful".
Histoire: 6.5/10
Imagination, invention: 6/10
Personnages: 7/10
Ambiance générale du livre: 7/10
Lecture: 9/10
Présentation générale du livre (couverture, illustration...): 7.5/10
Addictivité: 9/10
Ce qui donne: 7.42/10
Christina Lauren est le pseudonyme du duo de femmes écrivain: Christina Hobbs et Lauren Billing.
Pour le moment les infos sont maigres, mais promis dès que j'ai quelque chose je vous le mets ;) En attendant la seule chose qu'on soit plus ou moins sur c'est que Tom Six a décidé de mettre la barre très haut dans ce dernier film puisque les deux acteurs principaux (Dieter Laser et Laurence R. Harvey) de The Human Centipède I et The human Centipede II reviennent pour clore le chapitre et que Tom Six lui même fera une apparition! Du lourd en perspective ...
La tagline officielle : "100% Politically Incorrect"
Titre original: The Human Centipede III (Final Sequence)
Date de sortie cinéma : 22 mai 2015
Réalisé par Tom Six
Acteurs:
- Dieter LaserLaurence - R. Harvey - Eric Roberts - Tom Six
…
Distributeur : ? Genre : Horreur Durée : ?
Interdit aux moins de 16 ans
Synopsis
Bully prison warden Bill Boss (Dieter Laser), leading a big state prison in the US of A, has a lot of problems; his prison statistically has the highest amount of prison riots, medical costs and staff turnover in the country. But foremost he is unable to get the respect he thinks he deserves from his inmates and the state Governor (Eric Roberts). He constantly fails in experimenting with different ideas for the ideal punishment to get the inmates in line, which drives him, together with the sizzling heat, completely insane. Under threats of termination by the Governor, his loyal right hand man Dwight (Laurence R Harvey) comes up with a brilliant idea. A revolutionary idea which could change the American prison system for good and save billions of dollars. An idea based on the notorious Human Centipede movies, that will literally and figuratively get the inmates on their knees, creating the ultimate punishment and deterrent for anyone considering a life of crime. Having nothing to lose, Bill and Dwight create a jaw-dropping 500-person prison centipede.
Date de sortie cinéma : 06 mai 2015
Réalisé par Grégory Levasseur
Acteurs:
- James Buckley, Denis O’Hare, Ashley Hinshaw ...
Distributeur : Twentieth Century Fox France Genre : horreur Durée : 1h29min Synopsis
En Égypte, en plein désert, des archéologues découvrent une pyramide
unique en son genre. En y pénétrant, ils vont affronter bien plus qu’une
malédiction. Ils sont piégés au cœur d’un labyrinthe, et quelque chose
les traque…
Est-ce que vous vous souvenez de Catacombes? Il est sorti l'année dernière, non personne? 1 ou 2 peut-être et bien Pyramide c'est Catacombes version malédiction des pharaons. Autant vous dire que le niveau est loin d'être topitop et que ce genre de film a déjà été fait 100 fois. Grégory Levasseur, n'apporte aucune nouveauté, tant dans le scénario (on sait qui va y rester et dans quel ordre), dans le décor (un alignement de couloir sombre et quelques pièces où on ne voit pas grand chose) ou encore dans l'instillation de la peur (jump scare, facile).
Mais l'avantage c'est que j'ai encore quelques petits trucs à ajouter dans mon manuel de survie : toujours
hurler super fort quand on est triste et donner une
indication (crier fort convient) de où on se trouve (T'es où? Chui làààààààà), pour que le "méchant" nous trouve plus
facilement.
C'est tout de même agaçant ce genre de film, on a l'impression que le réalisateur n'a pas d'idée, pourtant une pyramide devrait aider un peu! Catacombes, est meilleur dans ce jeu là et pourtant lui non plus n'est pas au topitop.
Le point + : on parle des pyramides.
Le
point - : Grégory Levasseur nous fait la faveur d’honorer la femme en faisant un plan fixe sur des seins et des fesses (pas loin de 10 secondes). Sexisme ordinaire.
[Maj] - 05/05/2015 - Bande annonce
[Maj] - 28/07/2014 - Fiche film
On est en vacances, promis!! Par contre il y a une bande annonce par jour qui déboite sa maman. Donc, on vas vous les mettre, mais doucement. Donc rendez-vous le lundi, pour les bande-annonce des futurs films qui seront sur le 102.
Moi je retourne me mettre les pieds dans la piscine.
Bisouilles
Ce soir, il s'agit de Mad Max: Fury Road. En passant, si vous ne connaissez pas les Mad Max, il va sérieusement falloir vous y mettre ;)
Titre original :Mad Max : Fury Road
Date de sortie :13 mai 2015
Réalisé par George Miller -
Acteurs
Tom Hardy, Charlize Theron, Nicholas Hoult
... -
Genre : Anticipation
Durée : 2h01m
Distributeur :Warner Bros. France
Le film est présenté hors-compétition au Festival de Cannes 2015
Synopsis
Hanté par un lourd passé, Mad Max estime que le meilleur moyen de survivre est de rester seul. Cependant, il se retrouve embarqué par une bande qui parcourt le désert à bord d'un véhicule militaire piloté par l'Impératrice Furiosa. Ils fuient la Citadelle où sévit le terrible Immortan Joe qui s'est fait voler un objet irremplaçable. Enragé, ce Seigneur de guerre envoie ses hommes pour traquer les rebelles impitoyablement…
Titre original:Mercy Date de sortie cinéma :21 mai 2014 Réalisé par Peter Cornwell
Acteurs :
- Chandler Riggs, Joel Courtney, Shirley Knight
... -
Distributeur : ? Genre : épouvante Durée : 1h19 min
Synopsis
Après s'être installés chez elle avec leur mère, deux garçons découvrent
que leur grand-mère est en réalité une sorcière qui a passé un pacte
avec un démon...
En un mot? gris Mon avis
Stephen King a un style bien à lui, personne ne peut en
douter. Il a un don pour faire de l'horrifique/fantastique qui lui est propre,
un genre "gore" pour papa et maman, qui ne fait pas réellement peur
mais qui dérange, c'est ce petit truc en plus (et pas ses descriptions de 10
pages) qui font que lire un Stephen King est une chose à faire au moins une
fois dans sa vie. Mais adapter un romans de King, ce n'est pas facile. Ho, je
ne nie pas qu'il y a dans le lot quelques œuvres passées à la postérité, comme
: "Shinning", "La ligne verte", "Misery",
"Carie au bal du diable", "Christine" ou bien encore
"Cujo" mais il faut bien se l'avouer, que ce soit en série ou en
film, la grosse majorité des adaptations de ses œuvres est catastrophique. On a
pas toujours le bon réalisateur et c'est bien dommage.
Dans "Mercy", qui est une nouvelle, on retrouve
des thèmes chers à Stephen King: le surnaturel, la violence, l'enfance, la
confrontation entre le bien et le mal ou encore, l'enfant qui ne peut compter
sur aucun adulte . Il y a aussi de nombreux clins d'oeil à ses précédents
romans, le nom du jeune garçon étant le plus flagrant "Georgie."
Pour ce film c'est Peter Cornwell qui passe derrière la caméra. Loin d'être la meilleure
adaptation de tous les temps, "Mercy" se laisse regarder avec plaisir.
Les acteurs ne sont pas mauvais, l'ambiance est sympathique, le seul bémol
serait pour la team "special effects" qui s'est très clairement
craqué du slip en utilisant beaucoup (beaucoup) trop de gris, message au
combien "subtil" signifiant qu'une personne est sur une mauvaise
pente question santé... Mais passons sur ce petit détail. "Mercy"
est un film sans beaucoup de caractère, qui
arrive par moment à nous intriguer, mais qui n'arrive jamais à nous faire
oublier que l'on regarde une adaptation d'un livre de Stephen King.
J'apprends avec circonspection que le film est tiré d'une
nouvelle qui s'appelle : "Mémé", en français, c'est toujours plus
glamour que "Granma", et on se
moque des canadiens ... Pour info c'est une nouvelle parue
en 1985 dans le recueil de nouvelles "Brume"
A voir? "Mercy" ne fait pas peur, se laisse regarder
et n'a clairement pas trouvé le bon
réalisateur, après à vous de voir, mais je ne le trouve pas si mauvais que ça, bien au contraire!
Deux enfants sont envoyés passer une semaine en Pennsylvanie, dans la
ferme de leurs grands-parents. Mais lorsque l'un d'eux découvre qu'ils
sont impliqués dans quelque chose de profondément dérangeant, leurs
chances de retour s'amenuisent de jour en jour.
De M. Night Shyamalan on se souvient du fabuleux "6ème sens" et ses autres films qu'on préfère passer sous silence (parce que beaucoup moins bons) comme: "Le Dernier maître de l'air.
Alors on croise tout ce qu'on peut croiser pour que CE film ravive la légende Shyamalan! On le saura vite, le film sort le 09 septembre. J'ai hâte!
Date de sortie cinéma : 17 décembre 2014
Réalisé par Eric Lartigau
Acteurs:
- Louane Emera, Karin Viard, François Damiens
...
Distributeur :Mars Distribution Genre : Comédie Durée :1h46min Synopsis
Dans la famille Bélier, tout le monde est sourd sauf Paula, 16 ans. Elle est une interprète indispensable à
ses
parents au quotidien, notamment pour l’exploitation de la ferme
familiale. Un jour, poussée par son professeur de musique qui lui a
découvert un don pour le chant, elle décide de préparer le concours de
Radio France. Un choix de vie qui signifierait pour elle l’éloignement
de sa famille et un passage inévitable à l’âge adulte.
On va pas se mentir, "La famille Bélier" d’Eric Lartigau est un film assez moyen.
C’est un film gentil. Ce n'est pas péjoratif loin de là,
mais il n'y a pas de réel méchant, pas d'enjeux, on sait
comment ça se termine avant même que le 1/4 du film soit passé. C'est
gentil parce que linéaire, parce que tout ici est parfaitement calibré pour que le film fasse un carton. Une idylle d'ado et une ado à la voix d'or, des parents sourds (comprendre handicapé ...), la campagne profonde, une semi guéguerre de pouvoir vaguement évoquée, le prof de musique "parisien dans l’âme" et qui se morfond dans une petite ville et pour finir LA famille heureuse, rien de bien original dans ce monde de brut, vous en conviendrez.
C'est léger, mais loin d'être aussi mémorable que "Intouchable", "la famille Bélier" c'est surtout une vrai occaz' de mettre en avant le langage des signes (je sais pas vous, mais moi ça m'a toujours intriguée, je trouve ça beau), parce que dans le cinéma de nos jours les handicaps (physiques ou mentaux) sont loin d'être régulièrement abordés. Les dialogues sont intelligemment construits, alternant le sous-titré, le geste et la parole en même temps ou la traduction partielle, permettant de ne pas s’enfermer dans la facilité du sous-titrage.
Mais grâce à ce film on découvre autre chose, la jeune Louane Emera (18 ans), qui même si elle n'a pas un jeu des plus précis ... chante et ça elle le fait plutôt bien. Le chant à une grande place dans l'histoire et c'est là que Michel Sardou intervient (le prof de musique est fan). Un vrai calvaire, c'est la pire chose du film, un matraquage en règle de Sardou pendant 1h45, franchement on a l'impression d'être sur la playlist française de "Nostalgie" et ça reste .... ça reste même après le film. En ce moment même pendant que j'écris ces lignes, y a Michel Sardou qui me chante en fond sonore "La maladie d'amour" tout en mélangeant les paroles avec "Je vole", un vrai bordel.
Rapidement, Karin Viard, François Damiens réussissent à nous faire oublier qu'ils ne parlent pas et Éric Elmosnino est tout en Éric Elmosnino, extravagance juste. C'est trois là n'ont rien à prouver et s'amusent dans leur rôle.
Le plus? Il n'y a que les 10 dernières minutes qui sont vraiment réussit. Un régal.