Biographie de l'auteur :
Isaac Marion vit depuis toujours
dans la région de Seattle. Vivants est son premier roman et connaît un succès
fulgurant. Traduit en vingt langues, il sera bientôt adapté au cinéma, sous la
direction de John Levine et produit par Summit Entertainment (Twilight) Voir
article ICI.
Présentation de l'éditeur :
R est un zombie. Il n’a pas de
nom, pas de souvenirs, pas de pouls. Mais il rêve.
Dans les ruines d’une ville
dévastée, R rencontre Julie. Elle est vivante, palpitante. C’est un
jaillissement de couleurs dans un camaïeu de gris. Et sans vraiment savoir
pourquoi, R choisit de ne pas la tuer. C’est le début d’une étrange relation, à
la fois tendre et dangereuse.
Ce n’était jamais arrivé. R
bafoue les règles des Vivants et des Morts.
Il veut respirer de nouveau, il
veut vivre, et Julie va l’aider. Mais leur monde ne se laissera pas transformer
sans combattre.
Lu en VF 280 pages aux Editions Bragelonne
Mon avis :
Et bien voici encore un livre à
coté du quel je serais probablement passée sans les avis plus que positifs de
certaines personnes. Isaac Marion signe là un sublime premier roman, rempli
d’espoir et où les sentiments divers ont une place centrale.
R est un zombie, un vrai, il se
nourrit d’humain et ne ressent aucun remord puisque cet acte fait partie de sa
condition. Il ne sait ni où, ni comment et surtout pourquoi il est devenu ce
cadavre ambulant. Un jour alors qu’il part chercher de quoi manger (des
vivants), il tombe sur Julie, et cette rencontre va le bouleverser à jamais. Pendant
le carnage et contre toute attente, il va non seulement épargner Julie, mais
aussi la protéger des ses congénères.
Si on m’avait dit que je
réussirais à m’attacher à des zombies, je ne l’aurais jamais cru ! Quoi
moi ? M’attacher à des personnages répugnants, pas question ! Et bien
si, je l’ai fait et je doute trouver une personne qui n’ai pas aimé R. Les
personnages qu’ils soient vivants, ou zombies, sont très bien décrits tant dans
leur physique, que dans leur caractère.
Le début du roman risque d’en
rebuter plus d’un(e), en effet, certains passages sont quelques peu voir très
répugnants. Accrochez vous, car la suite en vaut vraiment la peine. L’intrigue
est plutôt sympathique, quoiqu’un peu simpliste, surtout sur la fin que j’ai trouvé
un peu rapide. Là où l’auteur va vous surprendre, enfin ce fût le cas pour moi,
c’est au niveau des sentiments. J’ai beaucoup aimé suivre le cheminement des
pensées, et l’évolution des sentiments éprouvés ou que R pense ressentir. Mais
un zombie peut-il avoir de vrais sentiments ? Ou s’agit-il d’un effet
placebo ? Isaac Marion par sa plume très juste, nous amène à nous poser
pas mal de questions sur la complexité de la nature humaine et revisite d’une
manière décalée le mythe des zombies.
En résumé, vous l’aurez compris,
cette lecture fût non seulement une belle découverte mais aussi un gros coup de
cœur. Le style fluide de l’auteur, ainsi que ses personnages attachants m’ont
permis de passer un excellent moment. La fin laisse prévoir un second opus,
sans pour autant nous laisser sur un suspense insoutenable. Je ne peux donc que
recommande ce roman … en vous précisant tout de même qu’il n’est pas à mettre
entre toutes les mains, au vue de la violence de certain passage. Actuellement chez des amis, qui habituellement
se moquent de mes lectures, sachez que ce dernier a réussi a susciter leur intérêt,
ce qui n’est pas rien !!!!
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