Date de sortie cinéma : 10 Août 2011
Réalisé par Lars von Trier
Distributeur : Les Films du Losange
Genre : Science Fiction
Durée : 02h10 min
Synopsis
À l'occasion de leur mariage, Justine et Michael donnent une somptueuse réception dans la maison de la soeur de Justine et de son beau-frère. Pendant ce temps, la planète Melancholia se dirige vers la Terre...
En un mot? Surprenant
Mon avis
Il y a des films comme ça, où on sort de la salle de cinéma sans savoir quoi en penser. Melancholia en fait partie. J'ai lu quelque part : Typiquement le genre de film qu'on n'a pas le droit de ne pas aimer. Si on n'aime pas, c'est qu'on n'a pas compris, je pense que c'est un peu plus compliqué que ça.
Lars von Trier réussit à mêler deux ambiances dans ce film, la première style "art et essai" (chiante et moche, dans le sens crade dans la peloche et "réaliste" dans le jeu des acteurs) et la seconde un peu "arti" sur les bords du genre à vous complexer de ne pas aimer Wagner et les ralentis, mais réellement magnifique.
Je n'avais pas lu le synopsis et je ne savais pas à quoi m'attendre.
Ma première pensée, une heure après le visionnage, était "je n'ai pas aimé", et rapidement j'ai commencé à me poser des questions sur le film. Pourquoi choisir tel ou tel cadrage, pourquoi telle réplique ... etc, quand j'ai eu fini de me poser ces questions, j'ai pu me faire une autre idée de l’œuvre, c'est en cela que je tire mon chapeau à Lars von Trier.
Le film est "coupé" (de mon point de vue) en 3 parties et truffé de détails :
- la première: 5 min(?) de plans quasi fixes absolument divins (mais fichtrement long) avec du Wagner à fond les ballons, histoire de bien poser l'ambiance malsaine et glauque du film.
- la deuxième: le point de vue de Justine, son envie de bien faire anéantie par son mal-être, sa "mélancolie".
- la troisième: le point de vue de Claire, son devoir de mère, sa peur et la fin de l'histoire.
Le sens même de narration est bouleversé puisque les premières scènes sont en lien direct avec les dernières. Même si les parties de Justine et Claire sont bien séparées, elles se mêlent malgré tout et s'imbriquent. Quelques phrases clés de la première partie prennent sens dans la seconde... etc.
La place de l'Homme est intéressante: lâche, faible, égoïste... une jolie palette d'émotions. Il n'y a pas un homme dans ce film qui se comporte correctement, même l’intendant de Justine disparaît. J'ajouterai en plus le rôle du père tenu par Kiefer Sutherland qui m'a particulièrement marquée et choquée.
A noter qu'il n'y a aucune indication de lieu, de temps ... il s'agit pour moi de bien montrer combien les héros du film sont coupés du monde extérieur. D’ailleurs quand Claire tente de partir de sa maison, elle n'en a pas la possibilité matérielle et doit revenir sur ses pas, de même que Justine qui ne parvient pas a faire avancer son cheval sur un pont qui sort de la propriété de sa sœur. Comme si tout était déjà joué et/ou se répétait.
Plus que tout, c'est un personnage omniprésent qui hante le film, la planète "Melancholia". Même si on ne parle pas d'elle, elle a un impact direct sur chaque action des protagonistes. Ajouté à cela la tension amenée par l'atmosphère étouffante et anxiogène de la situation, vous obtiendrez un film long, lourd, magnifique et intense.
Lars von Trier réussit à mêler deux ambiances dans ce film, la première style "art et essai" (chiante et moche, dans le sens crade dans la peloche et "réaliste" dans le jeu des acteurs) et la seconde un peu "arti" sur les bords du genre à vous complexer de ne pas aimer Wagner et les ralentis, mais réellement magnifique.
Je n'avais pas lu le synopsis et je ne savais pas à quoi m'attendre.
Ma première pensée, une heure après le visionnage, était "je n'ai pas aimé", et rapidement j'ai commencé à me poser des questions sur le film. Pourquoi choisir tel ou tel cadrage, pourquoi telle réplique ... etc, quand j'ai eu fini de me poser ces questions, j'ai pu me faire une autre idée de l’œuvre, c'est en cela que je tire mon chapeau à Lars von Trier.
Le film est "coupé" (de mon point de vue) en 3 parties et truffé de détails :
- la première: 5 min(?) de plans quasi fixes absolument divins (mais fichtrement long) avec du Wagner à fond les ballons, histoire de bien poser l'ambiance malsaine et glauque du film.
- la deuxième: le point de vue de Justine, son envie de bien faire anéantie par son mal-être, sa "mélancolie".
- la troisième: le point de vue de Claire, son devoir de mère, sa peur et la fin de l'histoire.
Le sens même de narration est bouleversé puisque les premières scènes sont en lien direct avec les dernières. Même si les parties de Justine et Claire sont bien séparées, elles se mêlent malgré tout et s'imbriquent. Quelques phrases clés de la première partie prennent sens dans la seconde... etc.
La place de l'Homme est intéressante: lâche, faible, égoïste... une jolie palette d'émotions. Il n'y a pas un homme dans ce film qui se comporte correctement, même l’intendant de Justine disparaît. J'ajouterai en plus le rôle du père tenu par Kiefer Sutherland qui m'a particulièrement marquée et choquée.
A noter qu'il n'y a aucune indication de lieu, de temps ... il s'agit pour moi de bien montrer combien les héros du film sont coupés du monde extérieur. D’ailleurs quand Claire tente de partir de sa maison, elle n'en a pas la possibilité matérielle et doit revenir sur ses pas, de même que Justine qui ne parvient pas a faire avancer son cheval sur un pont qui sort de la propriété de sa sœur. Comme si tout était déjà joué et/ou se répétait.
Plus que tout, c'est un personnage omniprésent qui hante le film, la planète "Melancholia". Même si on ne parle pas d'elle, elle a un impact direct sur chaque action des protagonistes. Ajouté à cela la tension amenée par l'atmosphère étouffante et anxiogène de la situation, vous obtiendrez un film long, lourd, magnifique et intense.
A voir ? Oui, mais prenez votre mal en patience, le film doit se déguster comme un cône glacé. D'abord les pépites ensuite le fondant puis vient la glace et pour finir (le meilleur) le gros morceau de chocolat dans le fond ...
- Scénario: 8/10
- Musique: 7.5/10
- Acteurs: 8/10
- Ambiance générale du film: 9.5/10
- Décors/esthétique: 8.5/10
Tu dis que le film est selon toi coupé en trois parties, comment nommerais-tu l'introduction?
RépondreSupprimerAprès je me suis dit que c'était les images qui montraient la fin du film, mais j'ai lu quelques critiques qui disaient que c'était les rêves prémonitoires de Justine (vu qu'on l'a voit dans les plans) T'en penses quoi ?
bah .... introduction .... Oo Tu te poses des questions toi aussi ^^, je pense ATTENTION SPOILER qu'ils ne sont pas marié que c'est une mascarade parce que Justine est malheureuse et qu'elle voulait le faire. La seule interaction positive que Justine a avec un "homme" c'est avec le fils de Claire, là encore il y a matière. Justine le sait, ils vont tous mourir il n'y a pas d’échappatoire, comment le sait elle? est ce qu'elle la déjà vécu? ... etc
RépondreSupprimerSPOILER: D'où l'idée des rêves prémonitoires du début, qui tient la route en fait, c'est pour ça que je voulais la nommer cette longue intro parce que je la trouvais importanteuuh ^^
RépondreSupprimerSPOILER: pas si prémonitoire que ça si elle l'a déjà vécu ^^
RépondreSupprimerSPOILER: Vivre deux fois une fin du monde,mmhmm je reste sceptique, Ya que Chuck Norris pour faire ça ^^
RépondreSupprimerSPOILER: tu sais, il y a deux planètes ... tout est possible ;)
RépondreSupprimerEnfin, la planète Melancholia c'est Saturne, c'est pas habitable sur Saturne :P
RépondreSupprimerha non le nom de la planète c'est Melancholia
RépondreSupprimerSPOILER: Oui mais il identifie Melancholia à Saturne avec la danse de la mort ! Je crois que nous sommes en désaccord xD
RépondreSupprimersans honte j'écris "nom" au lieu de "non" tssss tu as raison ^^ nous sommes en désaccord ;p
RépondreSupprimerEuh, je ne pense pas que t'aies mélangé "non" et "nom" ^^ sinon ça donnerait "ha nom, le non de la planète c'est Melancholia" T'avais bien écrit ta phrase je pense.
RépondreSupprimer(J'ai failli écrire "pour une fois" à la fin de ma phrase, mais je ne l'ai pas fait, t'as vu comme je suis cool comme nana ? :P)
ha ouais MDRRRRRRRRRRRRRRRR j’étais fatiguée hier ^^
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