de Stephen King
Parution: 01 février 2017
Éditeur: Le Livre de Poche
ISBN: 978-2253083177
Nb. de pages: 544 pages
Traduction : Nadine Gassie et Océane Bies
Résumé
La foudre est-elle plus puissante que Dieu ?
Il a suffi de quelques jours au charismatique Révérend Charles Jacobs pour ensorceler les habitants de Harlow dans le Maine. Et plus que tout autre, le petit Jamie. Car l’homme et l’enfant ont une passion commune : l’électricité.
Trente ans plus tard, Jamie, guitariste de rock rongé par l’alcool et la drogue, est devenu une épave. Jusqu’à ce qu’il croise à nouveau le chemin de Jacobs et découvre que le mot « Revival » a plus d’un sens... Et qu’il y a bien des façons de renaitre !
Addiction, fanatisme, religion, expérimentations scientifiques… un roman électrique sur ce qui se cache de l’autre côté du miroir. Hommage à Edgar Allan Poe, Nathaniel Hawthorne et Lovecraft, un King d’anthologie.
En un mot?
Mon avis
Mon avis
Quand j’étais plus jeune (ne dites rien) je lisais religieusement
Stephen King. Jusqu’au jour où je me suis aperçue que je m’ennuyais ferme quand
il faisait 3 pages de descriptions ou 10 pages sans dialogues (ça arrive
souvent). J’ai donc tout simplement arrêté de le lire après « Jessie »,
parce que bon, soyons honnête, ce fut comme une apothéose ennuyeuse et lente
(tellement lente). Pour ceux qui ne l’ont pas lu, je vous le conseil, c’est une
expérience. Le pitch ? Une femme se retrouve menottée à un montant de son
lit, seule, dans une maison de campagne, après que son compagnon soit décédé d’une
crise cardiaque…Vous imaginez? Bah voilà, il se passe pas grand-chose ^^
Sauf une (un vrai truc de malade) mais ça ne suffit pas à me donner envie de le
relire !
Bref, si Stephen King est vraiment très bon pour monter en
épingle un non-événement et à le faire devenir plus dingue que le truc le plus
dingue au monde, il est aussi capable du pire. Shining était vraiment
(vraiment) très bon à lire, beaucoup plus passionnant et flippant que le film.
Alors quand on annonce tambours battants que le King est de retour et qu’il va
nous faire peur comme jamais, vous pensez bien que la curiosité à pris le dessus.
Force est de constater que non, Mister King n’a pas réussit
à me faire peur, non, il ne m’a pas passionné et pire que tout, je me suis revue
en train de lire « Jessie » (voir plus haut ^^). D’ailleurs il est construit
de la même manière. Sur 544 pages, 500 premières ne serviront qu’à raconter la
vie de Jamie sur une période d’environ 50 ans et ses différentes rencontres et
les implications dans sa vie avec le révérend Charles Jacobs. Les 44 dernières
se partagent le gâteau entre le point culminent de l’histoire et l’après. Je
partais du principe qu’une histoire fantastique basée sur l’électricité avec un
fond de religion, toussa toussa, pouvait être intéressant et évoquer des thèmes
plutôt sympathique. J’avais tort. Ho ils sont là, mais le vrai sujet est plus
basique et terre à terre. On espère, à chaque début de chapitre que l’histoire
va vraiment se lancer, qu’on va connaitre les enjeux et pouvoir jouer les
détectives de l’intrigue. Mais ça non plus on ne peut pas le faire, puisqu’il
ne se passe pas grand-chose …
Reste la fin, légèrement dérangeante, mais rien qui n’empêche
le sommeil. C’est le plus frustrant.
Stephen King, à toujours le don de triturer ses personnages
et leur faire prendre un maximum de tartes par la vie, mais ce roman semble
écrit les yeux fermés. Trop facile pour un auteur de cet acabit, sans vraiment
beaucoup d’affecte et écrit les mains dans le dos.
A lire ? Pour les fans uniquement, ce livre aurait fait
merveille si King s’était contenté d’en faire une nouvelle. Dommage. C’est comme
un concentré d’autres auteurs (Lovecraft, Shelley, Stocker pour ne citer qu’eux) et qui serait moins bon, les fans sauront aussi reconnaitre les cross-over.
- Histoire: 3/10
- Imagination, invention: 4/10
- Personnages: 5/10
- Ambiance générale du livre: 5/10
- Lecture: 6/10
- Présentation générale du livre (couverture, illustration...): 6/10
- Addictivité: 5/10
Ce qui donne: 4.85/10