Date de sortie : 8 janvier 2014
Réalisé par Rob Epstein et Jeffrey Friedman
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Acteurs
- Amanda Seyfried est Linda Lovelace (Gorge profonde)
- Amanda Seyfried est Linda Lovelace (Gorge profonde)
- Peter Sarsgaard : Chuck Traynor
- Sharon Stone : Dorothy Boreman
- Robert Patrick : John J. Boreman
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Genre : Biopic
Durée : 1h33min
Distributeur : Hélios FilmsSynopsis
A la fin des années 60, Linda étouffe au sein de sa famille que sa mère, aussi rigide que ses principes religieux, dirige d’une main de fer. C’est une belle fille de 20 ans, prête à embrasser la vie avec enthousiasme malgré sa timidité et sa naïveté.
Quand elle rencontre Chuck Traynor, elle ne résiste pas à son charisme viril, quitte le domicile familial pour l’épouser et fait auprès de lui l’apprentissage d’une liberté qu’elle soupçonnait à peine.
Chuck la persuade de ses multiples talents et l’incite à se laisser filmer lors de leurs ébats. Amoureuse et soumise, elle accepte de jouer quelques scènes d’un film pornographique.
Quelques mois plus tard, en juin 1972, la sortie sur les écrans de GORGE PROFONDE fait d’elle du jour au lendemain une star unique.
Vivement encouragée par Chuck, Linda saisit à bras-le-corps sa nouvelle identité de reine de la liberté sexuelle.
Quand elle rencontre Chuck Traynor, elle ne résiste pas à son charisme viril, quitte le domicile familial pour l’épouser et fait auprès de lui l’apprentissage d’une liberté qu’elle soupçonnait à peine.
Chuck la persuade de ses multiples talents et l’incite à se laisser filmer lors de leurs ébats. Amoureuse et soumise, elle accepte de jouer quelques scènes d’un film pornographique.
Quelques mois plus tard, en juin 1972, la sortie sur les écrans de GORGE PROFONDE fait d’elle du jour au lendemain une star unique.
Vivement encouragée par Chuck, Linda saisit à bras-le-corps sa nouvelle identité de reine de la liberté sexuelle.
En un mot? peur
Mon avis
Mon avis
Si je vous dis "Gorge profonde" à quoi vous pensez là tout de suite? Combien pensent au nom de code de l'informateur qui fit tomber Nixon? Et combien d'entre vous pensent à Linda Lovelace, la star porno (avec un seul film à son actif : HouHouuu) de "Deep Throat"des années 70?
Évidemment "Lovelace" parle de Linda Lovelace "la star", que le monde entier connaît sinon pour avoir vu le film au moins pour en avoir déjà entendu parlé. Ce film de 25 000 dollars et tourné en six jours a fait de Linda une star mondialement connu.
Moi, sortie du film je n'y connaissais rien à Linda, c'est donc vierge de tous préjugés que j'ai vu ce film et c'est assez simple : j'ai adoré!
Tout d'abord ce n'est pas un biopic dans sa forme classique qui nous est présenté mais un film en deux parties. La première commence plus ou moins au moment ou elle rencontre son futur mari Chuck Traynor et la seconde commence tout de suite après son mariage. Ça commence par une histoire banale d'une fille-femme se transformant "tel un bouton de rose" pour devenir actrice porno, belle et forcément épanouie et .... le film bascule, on rembobine les scènes qu'on vient de voir pour nous les montrer différemment.
Deux facettes de l'histoire s'imbriquant pour ouvrir la compréhension au spectateur. La face que tout le monde connaît et le coté plus intime qui a conduit Linda à devenir "star".
Parce que la vie de Linda n'a pas franchement été rose. Battue, violée, menacée de mort, vendue à la prostitution, forcée de faire un film X, Linda encaisse tout et ne montre rien. Il lui faudra quelques années avant de pouvoir s'en sortir et surtout de pouvoir en parler (biographie réalisé sous détecteur de mensonge pour savoir si elle disait vrai ...)
Sa mère jouant un grand rôle (Sharon Stone) dans l'histoire puisque quand Linda la supplie de l'héberger quelques jours après une dérouillée de son cher et tendre mari, elle ne trouve rien d'autre à lui dire que (en gros): "c'est sûrement ta faute, tu dois obéir à ton mari et le remercier de prendre soin de toi". Ambiance. Même avec son statut de star et les "fautes visibles" qu'elle porte sur le corps (bleus et griffures) personne ne lui vient en aide.
Avec un gros travail coté lumière, grain de photo (qualité comme dans les années 70) et au niveau costume ce film semble tout droit sorti de cette décennie où tout était permis, rien interdit.
Gros travail de recherches aussi, (un maillot de bain et un bleu sur la jambe comme dans le vrai film, pour ne citer que cela) "Lovelace" fait plaisir à voir, par sa fraîcheur du début. La fin virant légèrement sur du basique pas très intéressant et p-e un peu tire larme. Si ils avaient approfondi un peu les réalisateurs auraient pu nous parler de l'autre Linda, celle qui se battait contre la pornographie en général (actrice repentie) et qu'elle était devenue une figure importante du mouvement féministe. Hey ouais.
Du coté des acteurs, on retiendra surtout la performance d'Amanda Seyfried en femme terrorisée et pourtant super forte face à ce qu'elle encaisse, qui l'eut cru! Elle sait jouer!! Juste après Peter Sarsgaard en enfoiré de première classe qui cache sa vraie nature. La myriade de second rôle Robert Patrick (John J. Boreman ), Chris Noth (Anthony Romano) , Wes Bentley (Larry Marchiano ), James Franco (Hugh Hefner, plus vrai que nature), Adam Brody (Harry Reems ) et Chloë Sevigny (une journaliste) fait plaisir à voir.
Pour les "passionnés", même si le sujet traite d'une femme dans le milieu du X, vous ne la verrez pas au "travail" (pas de fellations ou autre d’ailleurs) pour cela je vous invite à regarder le film original. Ce n'est pas une biographie de Linda Lovelace pendant sa période "actrice porno super bandante" mais Linda avant/pendant et après le porno. Je ne doute pas un seul instant que vous auriez beaucoup plus aimé le film avec des scènes explicites cela dit ...
Moi je suis allée voir ce film pour connaître l'histoire de Linda pas pour la voir tailler des pipes.
A voir ? Absolument, il est entré dans mon top 10 de l'année, c'est dire si je le conseille chaudement.
- Scénario: 8.5/10
- Musique: 7/10
- Acteurs: 8.5/10
- Ambiance générale du film: 9/10
- Décors/esthétique: 9/10
Je ne savais pas à quoi m'attendre en commençant à lire ta chronique... j'avais entendu parler de gorge profonde mais pas de celui de Nixon ^^
RépondreSupprimerJe note donc : à voir ;)