Avant toute chose, je tiens à remercier l'auteure Cyrièle Flore pour nous avoir proposé cette lecture. Je ne serai pas aller naturellement vers ce livre, le sujet de la fin de vie n'étant pas dans mes thèmes de prédilection... faut dire qu'habituellement je préfère les héros déjà morts et avec des dents longues et effilées ^^. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre et j'avoue avoir été agréablement surprise par cette lecture.
Le livre commence avec Victor ("l'homme") qui apprend être atteint d'un cancer en phase terminale et qui ne lui reste plus que 6 mois à vivre. Alors qu'il n'avait détecté aucun symptôme annonciateur d'un tel diagnostic, il va passer par toutes les émotions : le déni, la colère, la peur... Ce qui est surprenant, c'est que je me suis automatiquement identifiée à lui à ce moment de l'histoire : qui n'a jamais eu de migraine ou de fatigue passagère qu'on a associé au travail ou au stress ? Imaginez que du jour au lendemain on vous annonce que dans 6 mois tout est fini !!! Je pense que je visiterai la même grille émotionnelle... d'ailleurs je crois que je vais aller consulter histoire d'être sure que tout va bien !
Victor se retrouve donc à l'hôpital pour suivre son traitement. On va alors y croiser plusieurs personnages : son voisin de chambre, sa famille, le personnel soignant... et une bénévole Eliza ("la jeune fille") qui visite les malades pour leur apporter un soutien moral pendant leur convalescence. Le début de leur relation ne sera pas facile car Victor a du mal à appréhender le rôle d'Eliza et surtout ses motivations. Mais au fur à mesure un lien va se créer et évoluer parallèlement à la maladie de Victor et que lui même change physiquement et mentalement.
On va y suivre Victor tout au long de son parcours avec la maladie : la honte et la colère vont peu à peu être remplacés par l'acceptation de son état, il va se remettre en question, avoir un nouveau regard sur son passé et appréhender différemment le temps qui lui reste à vivre. Mais cela ne se fera pas sans difficultés, constamment à passer d'un état d'esprit à un autre, et Eliza sera alors un point d'ancrage auquel se raccrocher dans cette montagne russe émotionnelle.
Pour conclure, je dirai que malgré une certaine intellectualisation des dialogues (j'imagine pour les besoins narratifs car ils permettent le débat sur des thèmes sensibles tels que l'euthanasie), j'ai trouvé le ton du livre très juste. On aurait pu tomber facilement dans le mélodramatique ou le larmoyant mais au contraire, une certaine poésie se dégage de cette histoire où l'auteure a su mêler humour et tendresse.
Retrouvez aussi le livre directement sur le blog de Cyrièle Flore.
Merci d'avoir lu mon livre, et merci pour ce retour bien sympa ! J'ai fait un lien vers vous depuis mon blog !
RépondreSupprimerAmitiés,
Cyrièle
Plaisir partagé ;) et merci pour le lien!
SupprimerBonne soirée
Jo'